Les prix du pétrole ont fini en baisse jeudi, après la publication des chiffres des stocks américains faisant état d’une hausse des réserves de brut et d’essence. A New York, le baril de « light sweet crude » pour livraison en avril a perdu 47 cents à 60,54 dollars. A Londres, le baril de Brent a pris 10 cents à 60,54 dollars également.
Les cours, qui avaient ouvert en légère baisse à New York, ont accentué leur repli après la publication du ministère américain de l’Energie, passant même brièvement sous la barre des 60 dollars avant de remonter. Les chiffres ont une nouvelles fois confirmé l’abondance des stocks américains, tous supérieurs à ceux de l’an dernier, information de nature à rassurer les investisseurs.
Même si l’abondance des stocks semble retenir toute l’attention des investisseurs, les incertitudes à plus long terme maintiennent les prix du brut autour de 60 dollars le baril, et devraient les y maintenir, soulignent les analystes. Les opérateurs balancent à l’heure actuelle entre deux tendances opposées : les réserves abondantes et les possibles menaces sur l’approvisionnement, faisant ainsi osciller les cours depuis plusieurs semaines.
1- Les stocks : facteur prédominant court terme
Les stocks d’essence ont progressé de 100.000 barils, ce qui est inférieur aux prévisions mais constituent néanmoins leur plus haut niveau depuis juin 1999, soit près de sept ans. Seules les réserves de produits distillés (diesel, fioul de chauffage) ont reculé la semaine dernière en raison de la baisse des températures aux Etats-Unis.
Les investisseurs attendent par ailleurs la réunion le 6 mars de l’Agence internationale de l’Energie atomique, à l’issue de laquelle pourraient être prononcées des sanctions internationales contre Téhéran, qui a annoncé la reprise de ses travaux liés à l’enrichissement d’uranium.
Même si l’abondance des stocks semble être le facteur prédominant retenu par les investisseurs, les incertitudes à plus long terme maintiennent les prix du brut à un niveau élevé, autour de 60 dollars le baril, et devraient les y maintenir, selon les experts.
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Le pétrole en hausse, craintes sur le Nigeria (24/02/2006 :: 09:22)
Le pétrole était de nouveau bien orienté ce matin, la référence avril sur le baril de pétrole WTI étant repassé au dessus des 61$. Le marché réagit aux récents événements intervenus au Nigeria. Les militants du mouvement pour l’émancipation du delta du Niger ont menacé de nouvelles attaques sur les installations pétrolières présentes dans la région.
On fait un point sur le Nigéria demain
La sécurité déjoue des attaques contre une installation pétrolière en Arabie
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RYAD, 24 fév 2006 (AFP)
Les forces de sécurité saoudiennes ont déjoué vendredi des attentats à la voiture piégée contre une installation pétrolière à Abqaiq dans la province orientale de l’Arabie saoudite, selon des sources pétrolières et des habitants.
Des résidents de la région d’Abqaiq ont indiqué à l’AFP avoir entendu deux explosions près de l’installation pétrolière et vu deux voitures en feu devant le complexe. Des dizaines de membres des forces de sécurité et des véhicules de la défense civile se trouvaient également dans le périmètre.
Auparavant, la télévision Al-Arabiya à capitaux saoudiens basée à Dubaï a fait état d’une explosion et de tirs près de cette même installation pétrolière, sans être en mesure de préciser leur origine.
L’Arabie saoudite est le premier exportateur de brut au monde qui lutte depuis 2003 contre une vague d’attentats du réseau terroriste Al-Qaïda.
on en reparle au plus tot !!!!
Attaque apparemment déjouée contre une raffinerie en Arabie AP | 24.02.06 | 15:09
LE CAIRE (AP) — Une raffinerie saoudienne a apparemment été attaquée à Bouqaïq dans l’est du pays, attentat qui a au moins endommagé un oléoduc.
L’explosion a été causée par un véhicule bourré d’explosifs qui a sauté lorsqu’il a été mitraillé par les gardes alors que son conducteur tentait de pénétrer dans l’enceinte de la raffinerie, selon un correspondant de la chaîne de télévision Al-Arabiya.