Les essais statiques de flexion des ailes de l’Airbus A380 se sont achevés mardi à Toulouse par une rupture partielle d’une aile à 3% de l’objectif fixé, selon un porte-parole du constructeur.
Les essais se sont déroulés de manière satisfaisante et l’écart constaté par rapport à la charge ultime prévue serait faible. Il ne sera pas procédé à d’autres essais sur la cellule d’avion dans le hangar, ils seront fait par calcul afin d’observer s’il y a lieu de faire une légère optimisation de structure.
Jusqu’au moment de la rupture partielle, toutes les mesures constatées étaient conformes aux prévisions, ce qui conforte dans la possibilité de pouvoir faire des essais complémentaires via simulations mathématiques (une seule aile d’un A380 ne doit pas être « donnée » …)
Cet incident ne devrait pas avoir d’impact sur la certification de l’avion, prévue pour assurer la première livraison à Singapore Airlines en fin d’année, selon AIRBUS.
Le seuil de « charge ultime » à atteindre est de 1,5 fois celui de « la charge limite », qui est la plus forte susceptible d’être rencontrée en condition d’exploitation (trou d’air ou atterrissage très difficile). Lorsqu’on applique une charge ultime au bout d’une aile son débattement par rapport à sa position normale atteint 7,40 mètres, selon Airbus.
La rupture, dont l’importance n’est pas précisée « mais qui n’a pas cassé l’aile en deux », selon Airbus, s’est produite entre le moteur intérieur et le moteur extérieur au moment où la force appliquée sur l’aile – par vérin ou masse- passait de 1,45 fois la charge limite à 1,50 fois.
Les essais statiques ont commencé fin 2004 dans un hangar voisin de la chaîne d’assemblage de l‘A380 à l’usine Jean-Luc Lagardère de Blagnac (site de l’Aéroport de Toulouse) et la charge limite a été appliquée avant même le premier vol le 27 avril 2005. La flexion des ailes avait été alors effectuée en appliquant une force de 2,5g, c’est-à-dire la flexion extrême qu’on peut rencontrer en volume. Le responsable du programme Charles Champion indiquait alors que le seuil de rupture serait recherché ultérieurement.
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Pour rappel:
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EADS va « problablement » demander avances remboursables pour l’Airbus A350
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PARIS, 15 fév 2006 (AFP)
Le groupe européen EADS va « probablement » demander le versement d’aides publiques remboursables pour financer le programme A350 d’Airbus, en l’absence de solution négociée entre Washington et Bruxelles sur les subventions à l’industrie aéronautique, a indiqué mercredi son coprésident Noël Forgeard.
« Nous nous sommes dits plusieurs fois avec le président de Boeing que ce serait bien de trouver des solutions amiables. Mais je constate que cela ne s’est pas enclenché, il n’a pas franchi le pas. Aujourd’hui je crois donc que l’on va vers la constitution de panels à l’Organisation mondiale du commerce (OMC) », a-t-il déclaré sur la chaîne Public Sénat.
« En attendant, j’imagine que Boeing va continuer à tirer sur ses sources de financement et nous allons probablement demander les avances remboursables pour l’A350, dont nous avions suspendu l’application pour donner toutes ses chances à la négociation à l’amiable », a indiqué le dirigeant d’EADS, qui détient 80% d’Airbus.
Allez, un peu de positif !!!
L’Airbus A380 numéro de série MSN 004, le second A380 a avoir rejoint les essais en vol, vient de terminer une série d’essais « grands froids » au Canada. Il a ainsi passé cinq jours à Iqaluit au Canada.
Dans les conditions météorologiques locales, le mercure est descendu jusqu’à -30°C. Ces essais ont permis de vérifier le fonctionnement des systèmes de l’A380 dans de telles conditions.
Les essais en question, comprenaient entre autre le démarrage de l’appareil, de tous ses systèmes et de ses réacteurs après un arrêt total de douze heures. Seules les batteries de l’avion ont eu droit à un local chauffé pour la nuit.
A l’occasion de son retour en Europe, l’équipage en a profité pour effectuer des essais de navigation en milieu polaire.
Le prochain périple du MSN 004 le mènera à Singapour ce week-end à l’occasion de l’Asion Aerospace. Il devrait pour l’occasion revêtir les couleurs de son premier client Singapore Airlines.
La prochaine campagne d’essais, outre les essais quotidiens à Toulouse, se déroulera cet été en Afrique pour les hautes températures avec près de 40°C à l’ombre.
ZOOM EADS efface son repli et prend 1,10%
PARIS, 17 fév 2006 (AFP)
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Le titre EADS montait vendredi, effaçant le mouvement de repli initial subi à l’ouverture après l’annonce d’une rupture partielle de l’aile de l’avion géant A380, alors que les spéculations sur son actionnariat et sur un rapprochement avec Thales restaient présentes.
A 10H04 (9H04 GMT), EADS gagnait 1,10% à 31,46 euros, dans des échanges encore très modestes et dans un marché en hausse de 0,08%.
Par ailleurs, le groupe Lagardère, actionnaire d’EADS, va prendre 20% du nouvel ensemble Canal+, constitué après la fusion des bouquets CanalSat et TPS, et va débourser pour cela 525 millions d’euros, ont annoncé vendredi Lagardère et Vivendi Universal, maison mère de Canal+.
Dans l’hypothèse, plusieurs fois évoquée par des analystes, où Lagardère cèderait une partie de ses actions EADS, pour financer l’opération, la part d’EADS dans le CAC 40 pourrait augmenter.
Sur un autre front, l’espoir d’un rapprochement de Thales avec d’autres groupes, EADS faisant partie des prétendants, était nourrie par une note de SG Securities, qui table sur un dénouement cette année.
Le courtier rappelle qu’il a identifié quatre prétendants: Alcatel, EADS, Safran, et l’italien Finmeccanica.
« Si EADS et Alcatel apparaissent comme les candidats favoris pour reprendre le groupe, nous estimons qu’une combinaison avec Finmeccanica serait le schéma le plus rationnel », précise le courtier, dans une note à ses clients.
L’A350 est un vrai Casus Belli pour Boeing car il vient directement concurrencer leur nouveau 787 Dreamliner. Cet avion est l’ultime espoir de Boeing. Il représente un saut technologique majeur (nombreux éléments en composites) et une source de ventes importante.
C’est en fait, le seul modèle, avec le vieu 747, qui ne soit pas technologiquement et commercialement inférieur aux Airbus.
Oui, J Christophe, cf. egalement sur le sujet
http://www.leblogfinance.com/2005/11/airbus_boeing_l.html
en tt cas , les ingenieurs d’Airbus savent garder leur langue !!!
pb mardi, info Jeudi … et rien n’a filtre à Toulouse ou tout le monde connait au moins !! une personne proche qui travaille chez Airbus
Alors que je cherchais par ailleurs info sur crash sur A330 le 30 juin 1994 lors d’essais, j’aurai pu plus facilement tomber dessus.
mais que nenni
cf.http://www.rvs.uni-bielefeld.de/publications/Incidents/DOCS/ComAndRep/A330-Toulouse/Rapport.html
Les américains/ Boeing suivent tous les loupés (AIRBUS/BOEING) de pres
cf.http://www.rvs.uni-bielefeld.de/publications/compendium/incidents_and_accidents/index.html
Excusez-moi , ce sont les allemands dans ce cas present !
Article paru le 14/02/2006 Depeche du midi
ILFC commande quatre autres A350
ILFC, le groupe américain de location d’avions, a commandé en janvier quatre Airbus A350 supplémentaires, en sus des douze qu’il avait retenus en novembre. La commande concerne deux A350-800 et deux A350-900 pour un montant catalogue de 678M$ environ. Cette nouvelle opération pour le dernier-né de la gamme Airbus porte à 176 le nombre total de commandes fermes et d’engagements d’achat. La mise en service de ce long-courrier de moyenne capacité est prévue en 2010.
EADS CASA va fournir 12 avions C-295 à l’armée du Portugal pour 270 M EUR – PARIS, 17 fév 2006 (AFP)
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EADS CASA, filiale espagnole du groupe d’aéronautique et de défense européen EADS, va fournir à l’armée de l’air portugaise douze avions de transport tactique et de surveillance maritime C-295 pour un montant d’environ 270 millions d’euros, a-t-elle annoncé vendredi dans un communiqué.
Sept de ces avions seront destinés au transport aérien et cinq seront équipés pour des missions de surveillance maritime.
EADS CASA va également fournir des services d’entretien pour ces appareils pendant au moins cinq ans, précise la société.
Les douze avions sont destinés à remplacer une flotte de 24 appareils de type Aviocar datant des années 70.
Le premier avion doit être livré 18 mois après l’entrée en vigueur du contrat et les appareils suivant seront livrés au rythme d’un tous les mois et demi.
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