L’immobilier à Paris : la demande régresse et les prix baissent ?

Prixparisdec2005La situation actuelle de l’immobilier français et parisien en particulier, après une période confuse depuis la rentrée 2005, ponctuée par des déclarations  contradictoires, semblerait se clarifier.

Lire l’article des Echos, qui titre « Le prix du mètre carré à Paris : l’étrange calme de décembre ».

Des avertissements sont émis régulièrement depuis la publication de l’article du Parisien en juin 2005 sur la baisse – avérée sur le terrain – des loyers, suscitant interrogations – voire semant l’inquiétude – tout aussi bien parmi les particuliers que les professionnels. Ces chiffres et opinions, à manier avec précaution, s’ils sont confirmés, réjouiront les acheteurs, mais aussi les professionnels en manque d’arguments pour raisonner certains vendeurs campés sur leurs positions.

Les graphiques représentent un index de confiance qui reste positif dans l’ensemble. Mais les promoteurs ont constaté que « l’apport personnel des candidats à l’acquisition d’un logement neuf se réduit » prouvant la progression de la diminution de la solvabilité des ménages.

Puis il y a eu ce pavé jeté dans la mare euphorique d’un immobilier resplendissant qui monte encore et encore : l’article des Echos, qui titre « Le prix du mètre carré à Paris : l’étrange calme de décembre ». Notre confrère, qui a effectué son enquête sur un échantillon assez symbolique, 200 ventes, tire la sonnette d’alarme en mettant son résultat « décevant », inattendu par la profession,  en rouge. Mais peut-être, le fait-il tous les mois et utilise le rouge pour mettre en valeur le résultat.

C’est un échantillon très faible, absoluement pas représentatif, et le fait que seuls les personnes aisées continuent d’acheter, tire le prix vers le haut dans tous les graphiques, je n’arrête pas de le répéter.

« Décembre 2004 : 4.847 euros le mètre carré à Paris ; décembre 2005 : 4.849 ! Effacés les pics à près de 5.900 euros en octobre ou près de 5.700 euros en juin. Pour un peu, on pourrait dire qu’il n’y a pas eu de hausse des prix en 2005… Ce serait évidemment spécieux. Mais tout de même, cet atterrissage sans ménagement appelle à réfléchir. Sur un mois, il représente une chute de 15 %. » L’atterrissage en douceur est en manque de pilote, le virage pris par la pierre semblant nettement plus abrupte qu’attendu.

Le quatrième trimestre, et en particulier le mois de décembre n’ont pas la réputation d’être propices aux visites et aux transactions immobilières. Mais ces contre-performances méritent d’être signalées. Le blog finance ne manquera pas de vous communiquer les résultats immobiliers des mois suivants, pour confirmer ou infirmer la poursuite de la tendance baissière qui semble se dessiner dans ce marché en haut du cycle, tendance influencée par la confiance qui commence à vaciller et par l’essouflement de la demande.

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Un commentaire

  1. Rédigé par: bubure | 28 janv. 06 21:11:36
    il etait temps , maintenant que les acheteurs savent que les prix baissent nous allons assister a un retournement , oui en effet , moi par exemple je voulais acheter mais ne pas payer le double de sa valeur , donc les acheteurs attendent des baisses consequentes c’est a dire au moins 40/100 des prix affiches en decembre 2005. la mayonnaise a l’air de prendre plus vite c’est plutot une bonne nouvelle , par contre les derniers acheteurs vont faire la gueule en apprenant la nouvelle.

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