La France, l’Allemagne et la Grande-Bretagne vont appeler à une réunion de l’Agence internationale de l’énergie atomique les 2 et 3 février pour traiter du dossier du nucléaire iranien, a annoncé lundi le Foreign Office, à l’issue d’une rencontre tenue à huit clos, entre les responsables de l’UE3, les USA, la Russie et la Chine.
Après un échange de vues sur le rôle de l’Onu dans le renforcement du processus de l’AIEA, les discussions vont se poursuivre, les participants étant toujours favorables à une solution diplomatique.
Téhéran se dit néanmoins déterminé à poursuivre ses recherches dans le domaine nucléaire, l’Iran ayant même averti de la flambée du prix du pétrole que pourrait provoquer d’éventuelles sanctions, le cours du brut poursuivant sa progression lundi à Londres.
Parallèlement, la Russie estime devoir jouer un rôle majeur dans le règlement du conflit, compte-tenu notamment des intérêts dont elle dispose en Iran. Vladimir Poutine a pour sa part appelé lundi à une grande « prudence » dans la gestion du dossier, rejetant toutes « mesures brutales » et affirmant que l’Iran n’excluait pas d’accepter la proposition du Kremlin d’enrichir l’uranium en Russie.
I – Position iranienne concernant le nucléaire
Si le dossier nucléaire iranien est soumis au Conseil de sécurité de l’ONU, Téhéran reprendra la mise en oeuvre de son programme nucléaire, selon le porte-parole du Conseil suprême de sécurité nationale de l’Iran, cette déclaration étant concomitante à la rencontre lundi des représentants de l’UE 3, Russie, Chine et USA.
Selon lui, en cas de saisine de l’ONU, Téhéran pourrait résilier unilatéralement le protocole signé avec l’ AIEA et cesser d’admettre ses inspecteurs, pour reprendre à la suite le travail sur son programme nucléaire. Les pourparlers diplomatiques devraient se borner à établir la façon dont l’Iran procédera à l’enrichissement de l’uranium.
Par ailleurs, le Parlement iranien a critiqué dimanche le directeur général de l’AIEA Mohammad ElBaradei, qui avait émis des doutes sur l’objectif pacifique du programme nucléaire iranien. « En adoptant une telle position, ElBaradei pourrait affaiblir l’AIEA et remettre en cause la neutralité de l’organisation » selon la déclaration.
II
Pour rappel :
mercredi 24 aout 2005, 19h17
TEHERAN (AFP)
Iran: le parlement rejette quatre ministres du président, dont celui du Pétrole
« Quand nous menaçons les Européens dans les négociations sur le nucléaire, notre moyen de pression, c’est le pétrole », a insisté M. Asgari » député
Le parlement iranien a signifié mercredi au président Mahmoud Ahmadinejad qu’il devrait composer avec les autres forces politiques en refusant la confiance à quatre de ses candidats aux postes de ministres, dont celui du Pétrole.
Bien que tous les pouvoirs soient entre les mains des conservateurs depuis la victoire présidentielle de M. Ahmadinejad et que le parlement ne fasse pas exception, les députés ont dénié la confiance à Ali Saïdlou pour un poste aussi stratégique que celui de ministre du Pétrole du deuxième pays producteur de l’Opep.
Londres réaffirme privilégier une solution diplomatique
LONDRES, 17 jan 2006 (AFP)
Londres a réaffirmé mardi privilégier une solution diplomatique dans la crise soulevée par la décision iranienne de reprendre ses recherches en matière d’enrichissement nucléaire.
« Nous avons toujours dit que nous voulions une solution diplomatique », a affirmé un porte-parole de Downing Street.
« Le point clef est la nécessité pour l’Iran de respecter ses obligations internationales, c’est sur ce point que nous jugerons toutes les propositions et les progrès » de Téhéran, a ajouté ce porte-parole, au lendemain d’une réunion difficile à Londres de représentants de l’UE3 (France, Allemagne, Royaume-Uni), de la Chine, des Etats-Unis et de la Russie sur le dossier iranien.
Cette réunion n’a pas permis de dégager un consensus sur la marche à suivre, a déclaré mardi le ministre allemand délégué aux Affaires étrangères, Gernot Erler, alors que l’UE3 et les Américains veulent la saisine du Conseil de sécurité.
« Nous restons en pourparlers » pour déterminer ce qui doit être décidé, a déclaré M. Erler à la télévision publique allemande. « C’est un signe que l’on n’a pas pu se mettre d’accord entièrement » au cours de « ces discussions difficiles », a-t-il ajouté.
L’Iran met en garde l’Occident contre crise pétrolière en cas de sanctions
TEHERAN, 19 jan 2006 (AFP)
L’Iran a de nouveau mis en garde jeudi les pays occidentaux contre une crise pétrolière due à une hausse des prix du pétrole en cas de sanctions économiques contre l’Iran à propos de son dossier nucléaire.
« En cas de sanction, aussi bien l’Iran que les autres pays en souffriront, mais les dommages seront plus élevés pour eux, car l’une des conséquences (de sanctions économiques contre l’Iran) sera le déclenchement d’une crise dans le secteur pétrolier et en particulier une hausse des prix », a déclaré le ministre iranien de l’Economie, Davoud Danesh Jafari, a rapporté jeudi l’agence officielle Irna.
M. Danesh Jafari n’a toutefois pas évoqué une interruption ou une limitation des exportations pétrolières iraniennes en cas de sanctions.
tout ce pataquesse nourrit une fois de plus la speculation. le trouble en iran amenera une crise majeur sur le petrole , il flambera de recoords en reccord . le point positif c’est que ce sera bon pour faire exploser la bulle immobiliere . rappelez vous quand l’immobilier a chute en 2000 , oui c’est la faute au conflit en irak etc… aujourd’hui rebelotte , si sa chute ce sera forcement la faure des autres en locurence l’iran. ceci dit la hausse du petrole c’est bon contre la pollution . quand le plein est trop cher on fait plus attention a rouler le plus efficace possible.
comme quoi , on peut toujours trouver un avantgae a tout 😉