La famille Lucazo (Lucaso ou Loucazaux ?, la première orthographe ferait d’eux des descendants d’Italiens, la seconde de Slovaques et la troisième de Français) est explosive, c’est le moins que l’on puisse dire ! Bang !
Je vous invite à découvrir ce reportage vidéo et cette saga détonnante, championne dans le maniement de la dynamite. Malheureusement, elle ne comporte pas de sous-titres en français. Je prie nos lecteurs non anglophones de nous en excuser. Le documentaire est « one hundred per cent made in USA ». (Si vous êtes au travail, baissez le son de votre ordinateur !)
Ils portent des casques de protection et pas des stetsons, ces rois de la démolition. Séquence forte émotion, au coeur de l’ implosion.
Nous sommes nombreux a nous demander, mais comment des mastodontes de béton peuvent-ils être « mis à terre » sans tout saccager aux alentours, se faire « sagement descendre » dans leur tombe si étroite, délimitée par leurs propres fondations ?
Le drame épouvatable vécu par New York le 11 septembre 2001, quand les terroristes surgis des pays arabes ont soudainement frappé les symboles de la puissance de l’Amérique, nous a prouvé à quel point deux tours de béton et d’acier, qui ne sont pas détruites avec une précison chirurgicale pour insalubrité, mais sauvagement décapitées, peuvent être destructrices et faire effondrer de nombreux bâtiments, semer le chaos, et donner du fil à retordre aux déblayeurs de gravats.
Direction Las Vegas et ses « skycrapers » pour une démonstration décoiffante.
Comme vous pouvez le constater, les tours et les gros ouvrages s’écroulent comme des châteaux de cartes, même de façon plus disciplinée, plus régulière. Ce qui est le plus surprenant, c’est la quantité – somme toute modeste – d’explosifs nécessaires pour en venir au bout.
Leur emplacement, et la synchronicité avec laquelle la mise à feu de la dynamite est effectuée, sont déterminants pour la réussite de l’opération. Une bonne équipe, quelques centaines de kg de dynamite, un stratégie sans faille et un bon chrono, voilà ce qu’il faut.
En France, pays qui compte de brillants ingénieurs, parmi les meilleurs au monde, nous aurons droit à quelques « spectacles » de ce type, que nous souhaitons les plus sûrs possibles. Bonne chance à nos « démolisseurs » !
Les logements sociaux délabrés, les tours qui s’affaissent, les écoles, les facs les ou hôpitaux vieillots, tous ces oripeaux de béton qui ont fait leur temps, et globalement une partie non négligeable du parc locatif qui a mal vieilli, connaîtront un départ en fanfare et le feu d’artifice de dense poussière. Ce jour là, j’espère être aux dernières loges… confortablement installée devant la télé. Bang !
.