Décidemment, le combat que se livrent actuellement les deux gens aéronautiques AIRBUS et BOEING continue…!
Hasard de calendriers ? peu de jours après que AIRBUS ait annoncé la réussite du premier vol d’essai du troisième exemplaire de l’Airbus A380, le plus gros avion de ligne du monde… BOEING renchérit avec l’annonce d’une tentative d’un nouveau record.
En effet, un Boeing 777-200 LR Worldliner, qui tente de réaliser le plus long vol commercial au monde, a décollé mercredi soir de l’aéroport de Hong Kong pour Londres, a annoncé un porte-parole du constructeur aéronautique américain.
Mais, cerise sur le gâteau …!!! : EADS va fournir une partie importante du nouveau Boeing 787 Dreamliner via un contrat de sous-traitance qu’il vient de signer en tant que fournisseur de Vought Aircraft Industries.
I – Tentative de record du BOEING 777
L’avion de démonstration, parti à 22h30 locales (14H30 GMT) de Hong Kong, doit atteindre Londres-Heathrow après un vol de 23 heures et de 11 000 miles nautiques (20,300 km) via le Pacifique (nous serons donc fixés aujourd’hui !! … le résultat n’étant pas encore connu à l’heure où je vous bloggue), la performance étant rendue possible via l’ajout de réservoirs supplémentaires. L’objectif de Boeing est d’inscrire cet éventuel succès au livre Guinness des records, et accessoirement de piquer la vedette à AIRBUS.
A noter pour les puristes, que le record est actuellement détenu par un Boeing 747-400 qui était parvenu à relier Londres à Sydney en 1989 (17.039 km).
Le premier exemplaire du 777-200 LR Worldliner doit être livré en 2006 à la compagnie Pakistan International Airlines. BOEING a également indiqué avoir reçu des commandes ou des promesses d’achat de Qatar Airways et Air India pour un chiffre global de cinq appareils.
II – Tests réalisés sur l’A380
Parallèlement, dans un communiqué publié vendredi dernier, Airbus a dit qu’après avoir fait toutes les vérifications, le 3e exemplaire de l’A380, va voler vers Hambourg dans les prochains jours, où il sera le premier A380 à être équipé d’une cabine passager ». « Les tests réalisés sont similaires à ceux d’une production en série », a ajouté le communiqué.
Deux autres Airbus vont également rejoindre ce programme de tests de performance.
Le premier A380, qui a effectué depuis son premier vol en avril 440 heures de vols, est attendu le 11 novembre, au lieu du 8 initialement prévu, à Singapour; deux moteurs Trent 900 du premier A380 devant être remplacés par mesure de précaution, à la demande du constructeur Rolls-Royce.
Le très gros porteur d’Airbus a fait l’objet de 159 commandes auprès de 16 compagnies clientes depuis sa commercialisation en 2000. Son premier client, Singapore Airlines, devrait être livré fin 2006, selon le communiqué.
III – Des fournisseurs communs
Reste néanmoins qu’au delà de la bataille que se livrent les géants… ALCAN n’en fournit pas moins aux deux constructeurs les matières premières nécessaires à la construction de ces trésors de technologie.
Partenaire d’Airbus depuis longue date dans le développement de l’ensemble de ses avions de ligne, Messier-Dowty a récemment remporté le contrat des trains d’atterrissage pour le nouvel avion 787 de Boeing.
Cet état des choses bénéficie aux deux constructeurs qui peuvent ainsi notamment réduire les frais de recherche et développement, poste très important.
IV – EADS fournisseur de BOEING via sous-traitance intermédiaire
L’un des principaux fournisseurs de Boeing, Vought Aircraft Industries, basé à Dallas, a précisé mi-Octobre qu’il sous-traiterait avec l’unité militaire d’EADS à Augsburg, en Allemagne, même si, comme le dit elle-même la presse aéronautique spécialisée, « l’information semble irréelle ».
La porte-parole de Boeing, Yvonne Leach, a déclaré au journal « The Seattle Times » que le fait que Boeing sous-traite à EADS ne posait pas de problème au constructeur américain.
Ce n’est d’ailleurs pas une première puisque la division espagnole d’EADS est l’un des fournisseurs des Boeing 777 et 737.
V – …. Et une filiale de Boeing fournisseur de EADS
En revanche, contrairement à ce qu’affichent certains médias, certes peut-être moins familiarisés avec la recherche sur Google via les mots clés appropriés… Boeing fabrique bien actuellement de pièces pour d’autres compagnies…puisque l
EADS va « problablement » demander avances remboursables pour l’Airbus A350
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PARIS, 15 fév 2006 (AFP)
Le groupe européen EADS va « probablement » demander le versement d’aides publiques remboursables pour financer le programme A350 d’Airbus, en l’absence de solution négociée entre Washington et Bruxelles sur les subventions à l’industrie aéronautique, a indiqué mercredi son coprésident Noël Forgeard.
« Nous nous sommes dits plusieurs fois avec le président de Boeing que ce serait bien de trouver des solutions amiables. Mais je constate que cela ne s’est pas enclenché, il n’a pas franchi le pas. Aujourd’hui je crois donc que l’on va vers la constitution de panels à l’Organisation mondiale du commerce (OMC) », a-t-il déclaré sur la chaîne Public Sénat.
« En attendant, j’imagine que Boeing va continuer à tirer sur ses sources de financement et nous allons probablement demander les avances remboursables pour l’A350, dont nous avions suspendu l’application pour donner toutes ses chances à la négociation à l’amiable », a indiqué le dirigeant d’EADS, qui détient 80% d’Airbus.
Boeing: amende record pour violation des contrôles à l’exportation (presse)
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WASHINGTON, 9 avr 2006 (AFP)
L’avionneur américain Boeing a payé une amende record de 15 millions de dollars pour avoir exporté, notamment en Chine, des avions commerciaux équipés de microprocesseurs de navigation interdits d’exportation en raison de leur application militaire, rapporte le Seattle Times.
Cette pénalité record a été versée dans le cadre d’un règlement à l’amiable avec le département d’Etat américain, chargé de faire appliquer la loi de contrôle des exportations d’armes (Arms Export Control Act).
Il s’agirait de l’amende la plus élevée à ce jour réglée par une société américaine pour violation de cette loi, affirme le quotidien dans son édition de samedi.
Boeing a également signé le mois dernier un document lui imposant une surpervision des autorités fédérales car trois incidents similaires, qui avaient également donné lieu à un règlement à l’amiable, ne s’étaient pas traduits par un meilleur respect des contrôles à l’exportation par l’avionneur.
Selon le département d’Etat, Boeing a livré, de 2000 à 2003, 94 avions commerciaux à l’étranger, dont 19 à la Chine, qui étaient tous équipés de ce microprocesseur de navigation QRS-11, affirme le journal.
En 1993, le département d’Etat avait estimé que ce microprocesseur, également utilisé dans le système de guidage des missiles Maverick, « a des applications militaires importantes ».
Cette caractéristique classe ce type d’équipements dans une catégorie de produits requérant une licence d’exportation, indique le Seattle Times.
Mais Boeing a continué à exporter ce microprocesseur même après que le département d’Etat lui eut demandé de cesser de le faire.
Le microprocesseur QRS-11 est fabriqué par une unité de la firme BEI Technologies à Concord (Californie, ouest) qui le vend pour moins de 2.000 dollars, selon le quotidien.
La direction de Boeing avait fait valoir que des agents étrangers avaient d’autres possibilités d’acquérir ce microprocesseur que d’acheter un avion de ligne de 60 millions de dollars uniquement pour récupérer un QRS-11 dans la boîte de navigation.
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