La mondialisation, la mode, la Chine et le lin français…

Qui aurait parié un sou sur la filière du lin en France il y a 10 ans ? Oui, j’ai bien écrit le LIN, cette fibre naturelle qui donne un aspect froissé aux tissus et vêtements.

En 1998, la Normandie comptait 26 000 hectares dédiés à la culture du lin. En 2004, ce sont 48 000 hectares – 3000 liniculteurs et environ dix entreprises de teillage. Et devinez qui achète ? Les Chinois. Ah bien sûr, les rois du commerce ont essayé de le faire pousser chez eux. Mais… selon le PDG d’une entreprise de teillage du lin (attention à la révélation) : « Aucune région au monde ne bénéficie comme la Normandie de conditions aussi favorables à la culture du lin grâce à son climat tempéré et humide marqué par une alternance de soleil et d’eau. »

Alors comme ça, tout ne serait pas interchangeable. Le micro local résiste et profite même de la mondialisation des modes.

Ceci me donne une bonne leçon d’investissement.