La perspective de longues tractations (on parle d’un mois) entre les différents partis politiques n’est pas favorable au marché boursier allemand, qui se remet à peine aujourd’hui, de son recul d’hier (voir l’effet Angela), assez marqué. L’indice est « plombé » par le recul des groupes E.ON et RWE – une coalition avec les Verts remettrait en cause la proposition d’allongement de la durée de vie des centrales nucléaires…
De façon générale, les patrons allemands se retrouvent dans l’expectative et contraints -effet psychologique- de repousser le train de leurs décisions.
La plupart des « experts » restent pourtant optimistes : ils font valoir que l’indice Dax est sur une tendance haussière depuis suffisamment longtemps et que l’indice n’est pas cher payé en terme de valorisation des résultats. Je dis « oui et non » : d’une part, l’indice avait largement anticipé un changement net de majorité, d’autre part certains pensent que le Dax est au contraire cher payé actuellement.
Je note que la baisse de l’euro, favorable aux entreprises exportatrices, peut avoir un certain effet de stabilisation automatique.
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