Bercy a besoin de sous !

En douce ce week-end, mais à grande vitesse, le ministère de l’économie a décidé de placer « dans le public » 6 à 8 % du capital de France Télécom, soit environ 3,3 milliards d’euros qui vont rentrer dans les caisses publiques.

La part de l’Etat va donc descendre juste au-dessus de la minorité de blocage, entre 33 et 35% du capital.

Dans l’absolu, ce n’est pas une bonne opération patrimoniale pour l’Etat. Je rappelle que la première tranche de privatisation, en 1997, avait été menée à un cours plus élevé.

Privatiser GDF aurait été plus efficient – cela avait été prévu pour mai jusqu’à ce que l’affaire du référendum européen ne dissuade le gouvernement.