Deutsche Bank : nouvelle augmentation de capital

Deutsche Bank, la première banque allemande, a annoncé dimanche avoir augmenté son capital d’environ 8 milliards d’euros. Ce qui constitue la deuxième plus grande opération de ce type de son histoire, la précédente ayant eu lieu en 2010 pour on montant de 10 milliards d’euros.

L’augmentation de capital prendra en partie la forme d’une émission d’environ 60 millions d’actions au prix de 29,20 euros, pour un montant global de 1,75 milliard d’euros . Un seul investisseur s’en portera acquéreur : la société Paramount Services Holding, contrôlée et détenue par un membre de la famille princière du Qatar, Hamad ben Jassem al-Thani.

En ce qui concerne la seconde partie de l’augmentation de capital, jusqu’à 300 millions de nouvelles actions seront émises, le tout pour 6,3 milliards d’euros.

Sous réserve de l’aval de l’Autorité allemande des marchés financiers (Bafin), une notice d’information concernant cette opération devrait être publiée le 5 juin prochain. La période de souscription devrait courir vraisemblablement jusqu’au 24 juin.

Le 29 avril dernier, Deutsche Bank avait annoncé qu’elle partait de nouveau en quête d’argent frais, souhaitant ainsi renforcer son assise financière, s’inquiétant officiellement de sa capacité à respecter des règles européennes plus strictes.

En janvier dernier, alors que la Banque de Grèce (BdG) avait estimé que les banques grecques pourraient avoir besoin de nouveaux capitaux, la présidente de la BaFin avait indiqué parallèlement que les tests de résistance bancaires devant être menés prochainement en Europe pourraient conclure à un manque de capitaux de certaines banques allemandes.

La présidente de l’Autorité allemande, Elke König, avait alors averti que « selon les scénarios et postulats qui seront retenus, les tests pourraient révéler des besoins de capitaux additionnels chez certaines banques » .

Rappelons par ailleurs, que c’est avec une certaine discrétion, qu’en pleine trêve des confiseurs, le Comité de Bâle a annoncé que le périmètre de définition du ratio de levier l’un des principaux critères financiers imposés aux banques en réponse à la crise, allait assoupli.

Arguments invoqués par le forum chargé d’élaborer les nouvelles règles, regroupant banquiers centraux et régulateurs de 27 pays : ces modifications auraient été formulés en vue de “surmonter les différences » qui existaient auparavant « au niveau des comptabilités nationales ».

Si, suite à la crise financière de 2007, les banques s’étaient vues instaurées un ratio de levier, ce dernier imposant à chaque établissement de détenir à l’horizon 2018 des fonds propres représentant 3% de l’ensemble de ses actifs, sans prise en compte du risque, les établissements pourront désormais comptabiliser leurs opérations de financement à court terme en prenant en compte leurs positions nettes et non plus brutes (« netting »).

Sources : Reuters, AFP, Dow Jones Newswires

Elisabeth Studerwww.leblogfinance.com – 18 mai 2014

(18 commentaires)

  1. Cet « argent » venu de la « zone $ contre pétrole », devrait rester où il est. Pour notre sécurité la plus basique notre consommation de pétrole et de gaz devrait venir de Russie et non de la péninsule arabique. Nous n’avons pas via l’Allemagne à calquer nos pratiques financières sur le mauvais exemple US.

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