Chiffre géantissime s’il en est. Selon les prévisions du cabinet britannique Wood Mackenzie publiées vendredi, la demande chinoise en métaux de base (aluminium, cuivre, plomb, nickel et zinc) représentera d’ici 2017 plus de la moitié des besoins mondiaux.
Selon les prévisions du cabinet, la Chine devrait ainsi représenter 52% de la consommation mondiale de métaux de base d’ici à 2017, contre 46% en 2013.
Parallèlement, la demande mondiale de métaux devrait passer de 96 million de tonnes en 2013 à 117 million de tonnes en 2017.
Une information qui permet de relativiser les effets du ralentissement de la croissance chinoise – laquelle à chuté à +7,5% au deuxième trimestre 2013 après un tassement les trois premiers mois (+7,7%) – l’économie évoluant toujours positivement selon les prévisions, mais certes plus faiblement. Ce qui devrait rassurer les investisseurs du secteur des métaux, et ce d’autant plus que l’évolution de l’économie chinoise s’est reprise au troisième trimestre 2013, à +7,8%.
Selon Wood Mackenzie, l’urbanisation et l’augmentation de la richesse du pays devraient constituer les principaux facteurs de croissance de la demande chinoise de métaux. Le cabinet prévoit ainsi que le taux d’urbanisation devrait passer de près de 50% en 2013 à 70% en 2030.
Si des projets ferroviaires ou routiers lancés au début de l’année avaient pu soutenir la demande durant les premiers mois de l’année, cette dernière résulte désormais de la mise en œuvre de nombreux chantiers d’infrastructures de transports ou immobiliers, lancés par les collectivités locales chinoises avec l’aide financière de Pékin. Non sans risques d’éclatement d’une nouvelle bulle. Soyons vigilants.
Les analystes de Commerzbank estiment quant à eux que la hausse du PIB a été générée principalement par le secteur des services mais n’en demeurent pas moins confiants sur la robustesse de la demande chinoise robuste, laquelle devrait permettre une hausse des prix des métaux de base.
Des prévisions qui interviennent alors que le numéro un mondial de l’aluminium, Rusal, a annoncé jeudi la poursuite en 2014 la baisse de cadence entamée cette année en raison des difficultés des marchés des métaux. Ajoutant qu’il envisageait au final une réduction de 15% de sa production en deux ans. Rapelons que le marché mondial de l’aluminium souffre d’un excédent d’offre depuis sept ans.
Sources : AFP, Wood Mackenzie, Commerzbank
Elisabeth Studer – www.leblogfinance.com – 20 octobre 2013
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Les banques de Wall Street prêtes à lâcher leurs entrepôts de métaux
Goldman Sachs aurait reçu plusieurs marques d’intérêt. Notamment de grands groupes de négoce.
Dix jours après l’annonce de la réforme du système de stockage des métaux du London Metal Exchange (LME), le marché bruisse de rumeurs de vente des entrepôts détenus par les grandes banques de Wall Street. Goldman Sachs pourrait ainsi entamer des négociations pour se défaire de Metro International, société qui gère un quart de l’aluminium stocké dans les sites agréés par le LME. Il n’y a pas de processus formel, mais Goldman Sachs aurait reçu une douzaine de marques d’intérêt de la part de groupes de négoce de matières premières, de sociétés de « private equity » ainsi que de plusieurs entreprises chinoises, indique le « Financial Times », qui a révélé l’information.
JP Morgan serait plus avancé. La plus grande banque américaine, qui cherche à vendre l’ensemble de ses activités dans les matières premières physiques, y compris ses entrepôts de métaux, aurait réduit le nombre d’acheteurs potentiels à une dizaine. Des actifs que JP Morgan a évalué dans un document interne à 3,3 milliards de dollars.
Avec les nouvelles règles imposées par le LME pour réduire les délais de livraison des métaux, cette activité investie en 2010 par les grandes banques va devenir moins rentable. « C’était un excellent investissement. Au moment de la récession, le stockage de métaux a fortement augmenté. Les banques ont alors gagné beaucoup d’argent », explique un ancien du desk matières premières de Goldman Sachs à Londres. « Mais la réforme du système du LME va entraîner une baisse des revenus locatifs. » Morgan Stanley veut lui aussi vendre ses activités dans le secteur depuis plus d’un an. La firme aurait récemment été approchée par Rosneft. Le groupe énergétique russe s’intéresserait à une partie de la division de négoce du pétrole, selon la publication spécialisée « SparkSpread ».
Les plaintes des consommateurs de métaux, qui jugent les propriétaires d’entrepôts responsables des embouteillages, ont éveillé l’attention des régulateurs. Ils enquêtent aujourd’hui sur le rôle de ces banques dans les matières premières physiques. La Réserve fédérale, de son côté, réexamine une autorisation qu’elle a donnée il y a dix ans aux banques pour traiter sur les marchés physiques et détenir des actifs comme des navires pétroliers ou des centrales électriques. La semaine dernière, la future présidente de la Fed, Janet Yellen, a indiqué pour la première fois que de nouvelles règles pourraient être mises en place.
http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/finance-marches/actu/0203138968189-les-banques-de-wall-street-pretes-a-lacher-leurs-entrepots-de-metaux-631186.php
Le London Metal Exchange (LME) a adopté Jeudi 07 Novembre un ensemble de nouvelles règles pour réduire drastiquement les délais d’attente pour récupérer du métal dans son réseau d’entrepôts agréés et améliorer la transparence du marché.
« En tant que première Bourse mondiale des métaux, le LME a une responsabilité envers le secteur des métaux d’entretenir un marché équitable et ordonné. Nous avions la responsabilité d’examiner les inquiétudes suscitées par les longs délais dans les entrepôts, puisqu’ils posent une série de problèmes », a commenté dans un communiqué Garry Jones, le nouveau directeur général du LME.
Les nouvelles règles, qui rentreront en vigueur le 1er avril 2014, visent à obliger les entrepôts dont les délais dépassent 50 jours à livrer plus de métal qu’ils n’en reçoivent chaque jour.
« La proposition initiale visait les entrepôts ayant des délais de plus de 100 jours, mais après la consultation, le seuil a été réduit à 50 jours, permettant au LME de mieux agir comme marché de dernier ressort pour servir les utilisateurs de métal physique », détaille le communiqué de presse.
Ce sont les entreprises consommatrices de métal, notamment d’aluminium (le métal le plus affecté par les délais), qui ont déploré à maintes reprises auprès du LME le niveau élevé des primes de livraison, que les acheteurs doivent payer en plus du prix sur le LME, causées par les délais.
Ces primes — qui représentent les coûts de transport, d’assurance et de stockage du métal — ont toujours existé mais ont bondi de 3% du prix payé sur le LME en 2008 à plus de 10%-15% récemment.
A l’inverse, les grands producteurs d’aluminium sont montés au créneau contre la proposition de réforme du LME, les primes leur permettant de se maintenir à flot au moment où les prix de l’aluminium sur le LME ont perdu plus de 40% depuis 2008.
C’est parce que le stockage de métal est devenu une activité hautement rémunératrice depuis la crise financière que d’énormes stocks de métaux, pour la plupart détenus par des investisseurs financiers, se sont constitués dans certains entrepôts, occasionnant ces délais.
En plus des nouvelles règles, le LME a annoncé jeudi qu’il comptait améliorer la transparence en publiant annuellement des audits sur les entrepôts.
La Bourse compte également « étudier la publication d’un rapport type +Commitment of traders+ (COT) à la demande du marché ».
Le rapport COT est publié chaque semaine par le régulateur américain des marchés de produits dérivés (CFTC) et détaille les positions tenues par les investisseurs spéculatifs et les investisseurs commerciaux sur les marchés des contrats à terme.
merci, très très intéressant
On se fait « l’écho » d »une augmentation des stocks de ceci et de cela, ici et là. Mais par contre plus loin on stocke. Il n’y a que cela de vrai.
Pour la suite il ne faut surtout pas trop lire les quotidiens dit « économiques » qui ne sont en fait que les Echos de notre propre chute.
Matières premières: la Fed réfléchit à réglementer les activités des banques
La Réserve fédérale américaine (Fed) a indiqué mardi envisager de réglementer les activités dans les matières premières menées par les banques et établissements financiers.
La banque centrale américaine se demande si de nouvelles restrictions aideraient à s’assurer que les activités liées aux matières premières des établissements financiers soient conduites de manière saine et sûre et qu’elles ne menacent pas la stabilité financière, selon un communiqué.
La Fed sollicite des commentaires sur cette question jusqu’au 15 mars et envisage ensuite de prendre des mesures.
Elle concentre sa réflexion sur la nature des risques que peuvent poser la sécurité et la bonne santé des établissements financiers et sur les possibles conflits d’intérêts que peuvent générer ces activités dans les matières premières.
La Fed s’interroge également sur les risques et bénéfices qu’il y aurait à imposer de nouvelles règles sur les fonds propres, ou encore à restreindre ou imposer des restrictions sur ces activités, poursuit le communiqué.
Face à la recrudescence de dysfonctionnements et d’accusations de fraudes, la Fed avait déjà indiqué en juillet qu’elle se penchait sur les actifs physiques de matières premières détenus par de très nombreuses banques et qu’elle pourrait revenir sur l’autorisation qu’elle leur a donnée en 2003 de mener de telles activités en marge de leurs négoces de dérivés et courtage de matières premières.
Trois d’entre elles ont pris une place particulièrement proéminente sur ces marchés, profitant du boom des matières premières depuis dix ans et de la dérégulation bancaire: Goldman Sachs, Morgan Stanley, et JPMorgan Chase génèrent chaque année plusieurs milliards de dollars de revenus dans les hydrocarbures, le charbon, l’électricité ou les métaux.
JPMorgan Chase a d’ores et déjà annoncé qu’elle envisageait de se désengager d’une partie de ses activités de matières premières. Morgan Stanley a annoncé fin décembre la vente au géant russe du pétrole Rosneft de sa division de courtage pétrolier.
http://www.romandie.com/news/n/_Matieres_premieres_la_Fed_reflechit_a_reglementer_les_activites_des_banques98140120142111.asp?
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