Le cours du baril aura perdu plus de 6 dollars en moins d’une semaine.
Alors que la semaine dernière, le prix du pétrole semblait se consolider au dessus de 80 dollars, la tendance n’est plus de mise à présent bien au contraire. Des mauvais indicateurs économiques aux Etats-Unis et en Chine, appuyés par des récents propos pour le moins alarmants – voire alarmistes – de la Fed auront eu raison de l’optimisme des investisseurs. Une nette baisse de la demande est désormais à prévoir.
Le cours du baril a ainsi achevé la journée de jeudi sous la barre des 76 dollars, la réalité du ralentissement économique ne semblant plus faire aucun doute. Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de « light sweet crude » pour livraison en septembre a terminé à 75,74 dollars, en baisse de 2,28 dollars par rapport à la veille. En trois séances, les cours auront ainsi dégringolé de à 5,74 dollars, correspondant à une régression de 7%.
Comme ce fut le cas pour le Dow Jones et le Nasdaq, les marchés auront fortement réagi au mauvais indicateur concernant l’emploi aux Etats-Unis, l’annonce d’une progression inattendue des nouvelles inscriptions au chômage aux Etats-Unis la semaine passée n’étant pas de nature à rassurer les marchés.
En Europe, la production industrielle dans la zone euro est repartie à la baisse en juin de 0,1% comparé au mois précédent.
D’une manière plus générale, les investisseurs sont restés à l’écart des actifs dits risqués, s’éloignant ainsi des marchés pétroliers pour se tourner vers l’or voire vers le dollar.
Sources : AFP, Reuters
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