La France, bon élève de la lutte contre le réchauffement climatique

logo_IEA.jpg L‘IEA International Energy Agency vient de saluer le travail effectué par la France dans le cadre de la lutte contre le réchauffement climatique, tout en déplorant la persistance d’entraves à la concurrence dans le secteur de la distribution d’électricité.

L’International Energy Agency est une organisation intergouvernementale autonome créée dans le cadre de l’OCDE en 1974. L’IEA s’est d’abord consacrée aux problèmes d’approvisionnement du pétrole, avant de s’orienter vers la publication de statistiques sur le marché international du pétrole et sur d’autres secteurs énergétiques. Son siège est basé à Paris, France. Seuls les pays de l’OCDE peuvent devenir membre de l’IEA : à l’heure actuelle, ils sont 28. Son Directeur exécutif est M. Nobuo Tanaka.

M. Tanaka salue les efforts de la France à adapter sa politique énergétique aux défis mondiaux du climat : « les objectifs du gouvernement visant à réduire les émissions de CO2 de 75% d’ici 2050 et de réduire les gaz à effet de serre dans le secteur des transports aux niveaux de 1990 d’ici à 2020 sont à la fois ambitieux et encourageants (…) et particulièrement lorsqu’on constate que la priorité a été donnée à la réduction des émissions et à l’amélioration de l’efficacité énergétique dans les bâtiments et les transports. Ces deux secteurs représentent en effet la majeure partie des émissions de gaz à effet de serre de la France : les réduire est une tâche ardue, en particulier pour le secteur des transports. »

La France est en effet l’un des pays produisant le moins de CO2, grâce au rôle important que joue l’énergie nucléaire sa production globale d’énergie, même si cela implique que le gouvernement « a une responsabilité énorme dans la gestion des déchets nucléaires ».

M. Tanaka s’est félicité de l’appui du gouvernement à la recherche et au développement d’autres technologies à faible émission de carbone, comme les énergies renouvelables.

En revanche, il déplore la concurrence limitée dans le secteur de l’électricité : bien que la production et la vente soient totalement ouvertes à la concurrence, conformément aux directives de l’UE, la concurrence est en réalité encore assez limitée. La compagnie d’électricité française EDF contrôle un grand parc nucléaire, avec des coûts de production généralement inférieurs aux prix de gros de l’électricité. Cela donne à EDF un avantage concurrentiel important et limite la possibilité pour ses concurrents de développer des parts de marché. 

« Le système français de l’électricité est également confronté à un déséquilibre structurel entre la capacité de base et de la demande de plus en plus soumise à des pics« , a ajouté M. Tanaka. La demande d’électricité en France est en effet très saisonnière avec des pics en hiver, en raison de l’utilisation trop importante de l’électricité pour se chauffer. Avec une conséquence fâcheuse : « alors que la France possède un parc nucléaire qui lui permet d’être un exportateur d’électricité majeur, elle doit recourir aux importations pour répondre aux pics de demande » .

Pour conclure, M. Tanaka a félicité le gouvernement pour ses efforts à répondre aux trois piliers de la politique énergétique – sécurité énergétique, efficacité économique et développement durable – d’une manière équilibrée, et l’invite à assurer la mise en

(4 commentaires)

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