La production d’or devrait baisser selon les groupes miniers

productiondor.gifVoilà qui ne devrait pas arrêter la flambée du cours de l’or, matière première particulièrement recherchée en ces temps de crise pour ses qualités de valeur refuge.

Selon les géants miniers du secteur, après avoir observé une hausse en 2009, la production mondiale  d’or devrait chuter à nouveau dans les prochaines années.

Selon Omar Jabara, porte-parole du groupe américain Newmont Mining, en terme de production minière, l’année 2009 serait « l’exception qui confirme la règle », voire l’arbre qui cache la forêt …

Certains analystes n’hésitant pas quant à eux à affirmer que la production minière d’or est en déclin depuis 2001. Observant que cette dernière chute d’environ 1 million d’onces par an. Pour l’avenir, nombreux sont ceux qui prévoient une poursuite de la baisse, malgré la hausse des prix.

Ainsi, la Chambre d’industrie minière d’Afrique du Sud observe que l’extraction a chuté de 9,3% en valeur glissante annuelle au deuxième trimestre. En 2006 déjà, la production aurifère du pays avait à peine dépassé les 275 tonnes, le niveau le plus bas depuis 85 ans. Des coûts de production en hausse croissante seraient à l’origine du phénomène.

Goldcorp, le deuxième groupe aurifère au Canada note pour sa part une absence de réserves.

Les raisons d’un tel constat ? Les experts soulignent que dans la plupart des zones productrices les gisements s’épuisent, sans que les nouveaux filons prometteurs ne soient capables de pallier cette situation à court terme. Après la découverte d’un gisement économiquement viable, sept à dix ans s’avèrent en effet nécessaires avant qu’il entame sa production. Un contexte d’autant plus alarmant qu’aucune découverte importante n’a été faite ces dernières années et que la teneur en or du minerai dans les nouveaux gisements a tendance en général à être plus faible que par le passé.

Certes, petite veilleuse encore allumée  le long  du tracé du tunnel : Barrick et Newmont prévoient que leur production devrait poursuivre sa progression en 2010, respectivement de 7% pour Barrick, et de 5 à 10% pour Newmont.

Mais  alors  que l’offre s’amenuise, la crise financière a fait exploser la demande, laquelle a atteint 3.800 tonnes l’an dernier, selon le Conseil mondial de l’or.

De plus, si auparavant, le déficit sur le marché était comblé par le recyclage d’or  et les ventes des grandes banques centrales, les établissements financiers se montrent friands de ce précieux métal, en vue de protéger leurs réserves monétaires contre la faiblesse du dollar. Ainsi, début novembre, la Banque Centrale d’Inde a acheté 200 tonnes d’or au Fonds monétaire international.

Selon les experts, une part grandissante de l’offre proviendra à l’avenir de l’or déjà extrait voire transformé en pièces, lingots ou bijoux. Se trouvant de facto limitée . De quoi faire flamber le cours alors le prix de l’or a franchi lundi pour la première fois le seuil de 1.170 dollars l’once à Londres et à New York, atteignant un nouveau record historique à 1.174 dollars.

Sources : AFP

(3 commentaires)

  1. L’or bat tous les records. Personnellement, j’ai grandement confiance en l’or. J’ai investi une partie de mon portefeuille. J’ai acquis des pièces de grande valeur sur internet (bien sûr, j’ai acheté ces pièces sur un site sécurisé…gold.fr pour les intéressés) et je compte aussi acquérir un lingot. Je crois que c’est le placement le plus sûr en temps de crise…L’Inde a tout compris…

  2. pas surprenant que l’or devienne incontournable; on peut faire marcher la planche à billets sans fin, on peut faire croire que l’immobilier a de la valeur, on a fait tout et surtout n’importe quoi en bourse; mais l’or lui est irremplacable dans beaucoup de domaines et il n’en existe qu’une quantité limitée comme d’autres métaux précieux et c’est en cela qui va encore prendre de la valeur…

  3. L’or est en abondance sur Terre. Comptabilisez l’or extrait depuis des si

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