L’Egypte pourra désormais poursuivre ses livraisons de gaz à Israël. Le Haute cour administrative égyptienne en décidé de la sorte, cassant une décision de justice rendue en novembre.
Pour rappel, c’est en février 2008, que l‘Egypte a commencé à livrer du gaz naturel à Israël en respect d’un accord bi-latéral signé en 2005. Ce dernier se trouvant toutefois fortement critiqué dès cette date par l’opposition égyptienne, et tout particulièrement par les Frères Musulmans.
Suite à la plainte d’opposants peu enclins à la normalisation des rapports entre l’Egypte et Isarël, la justice égyptienne avait ordonné la suspension d’un contrat d’approvisionnement de gaz sur 15 ans, sans toutefois que cette injonction ne soit appliquée dans les faits.
Principaux arguments avancés – et tout d’abord retenus – : l’illégalité du contrat, ce dernier n’ayant pas été voté par le Parlement, et des prix trop bas.
Le gouvernement s’était alors justifié en précisant qu’un débat parlementaire avait bien été organisé, et que le contrat, approuvé officiellement, était de nature commerciale privée. Tout en reconnaissant néanmoins qu’une renégociation des prix s’avérait nécessaire.
Le Haut tribunal a considéré lundi qu’une telle décision aurait porté atteinte aux « engagements de l’Etat et à ses accords avec d’autres pays » ainsi qu’à sa « souveraineté. Les juges ont toutefois indiqué qu’une audition d’un groupe d’experts était fixée au 16 mars.
Quà cela ne tienne, un des plaignants, Ibrahim Yousri, un ancien diplomate, a affirmé dans la presse d’opposition qu’il entendait s’adresser au Président égyptien Hosni Moubarak en vue de stopper l’exécution du contrat.
Le ministère israélien des Infrastructures s’est quant à lui félicité de la décision de la justice égyptienne, ajoutant qu’Israël considèrait l’accord gazier avec l’Egypte d’une importance stratégique et vitale pour l’approvisonnement d’Israël en énergie.
Deux années de préparatifs auront été nécessaires pour voir du gaz naturel égyptien couler en Israël. Objet d’âpres négociations, le contrat avait fait l’objet d’un mémorandum signé à l’été 2005 au Caire entre le ministre égyptien du pétrole, Sameh Fahmi et le ministre israélien des Infrastructures, Binyamin Ben Eliezer.
L’accord d’un montant de 2,5 mds de dollars porte sur la vente annuelle pendant 15 ans de 1,7 md de m3 de gaz naturel à la compagnie électrique israélienne (CEI) par un consortium israélo-égyptien, East Mediterranean Gas (EMG).
Parmi les actionnaires de la compagnie EMG, basée au Caire, figure notamment la compagnie nationale égyptienne du pétrole et du gaz (ENGPC, 10 %), et les hommes d’affaires égyptien Hussein Salem (28 %)et israélien Yossi Maïman, patron de Merhav (25 %), la compagnie de gaz thaïlandaise (20%).
Le gaz provient du champ gazier que l
Distribuer du gaz à la plus grande menace du moyen orient, ce pays est un cancer au moyen orient. Il n a semé que la mort et le désespoir malgrés les centaines de résolutions de l’ONU non respectées et l’arrogance dont il jouit. C’est un pays qui ne justifie son éxistence que à travers des crimes.
Venant d’un pays comme l’Egypte surtout. Trise époque!
Tout ca c’est à cause du cours du dollar: EUR USD
C’est là la réponse a cet état de fait.
Israël est un état satanique
Parler de satan a propos d’un état,c’est débile.
oui, et encore j’ai filtre , merci d’être correct
vive la Palestine vive la Resistance!
tu filtre quoi « vive la Palestine vive la Resistance!
tu devrais interdire tout simplement, bookido et antision, c’est tout !!!
eh ho, on se calme les débiles extremistes Arabes et Israelites!? Allez vous battre dans la rue et merci de dé-polluer ce forum par votre absence.
Un énorme merci à Elisabeth et a l’equipe du Blog pour leur boulot et la qualité de leurs interventions
Un éventuel lien avec l’attentat de ce week-end ?
A creuser …..
Ah ce lionel, s’il n’existait pas il ne faudrait quand même pas l’inventer. Le sage lui montre la lune et lui regarde le doigt. @Elisabeth, voyons, un peu d’intelligence de grâce, à moins d’être devenue Madame Irma pour faire des supputations. Des faits, rien que des faits, c’est cela l’essentiel.