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  1. Résumé des épisodes précédents :
    1°) La Russie est encerclée de bases US ;
    2°) Les anciens satellites de l’URSS payaient leur gaz très en-dessous du prix mondial ;
    3°) Après augmentation le prix, toujours inférieur au tarif mondial, n’est pas acquitté par l’Ukraine ;
    4°) L’Ukraine vole au passage le gaz qui nous est destiné, en violation du traité signé ;
    5)) La Russie déclare que le prix d’ami est réservé aux amis, ce que n’est pas un pays qui rejoint les USA (qui dépensent 48 % de la dépense militaire mondiale, financés par le dollar trop haut pour sa valeur intrinsèque) et qui veut virer les Russes de Crimée (la Crimée étant historiquement tatare, donc plutôt russe, n’ayant été rattachée à l’Ukraine que par Khrouchtchev).
    Alors, le loup, quelques belles que puissent être leur langue et Julie Timochenko, c’est bien l’Ukraine.

  2. @ dadounet :
    vous oubliez une chose d’importance
    le tarif du transit du gaz russe sur territoire ukrainien
    A comparer avec couts de solutions de « contournement », et tarifs appliqués avec d’autres pays
    en ce qui concerne le prix du gaz, à noter également que la Russie fait actuellement des « fleurs » sur le prix du gaz Turkmene, tout ceci pour « plomber » le projet Nabucco et mettre en avant South Stream
    en ce qui concerne le tarif avec l’Ukraine, voir si les précédents tarifs dits « avantageux » ne correspondaient pas à une volonté politique du Kremlin en vue de s’octroyer les faveurs de l’Ukraine sur le transit notamment
    A creuser.

  3. 19:29:05 : SVP, ne me donnez pas de leçons d’anticommunisme ! Les ignominies accomplies entre 1917 et 1991 (dont la dékoulakisation) l’ont été par des soviétiques, une sous-race à base de Russes, certes, mais conditionnés par un mème, – que l’on retrouve chez nous dans les grèves SNCF et RATP – les mensonges qui nous font tant de mal.
    .
    19:33:36 : Bien entendu, la Russie utilise le gaz comme moyen de pression ; vaut mieux ça que le nucléaire ! C’est d’ailleurs ce qui est dit sur Russia Today.
    .
    19:39:15 : Eh bien, que l’Ukraine demande 2,5 $, si ça les vaut (c’est tout plat, non ?), mais sans voler notre gaz et en respectant sa signature !
    Ce qu’on peut reprocher aux Russes, c’est de rester à une économie de matières premières (quelqu’un a déjà vu du ‘Made in Russia » ?), de réagir avec toute la finesse du KGB, mais pas de ne pas vouloir se laisser encercler ni de traiter des ennemis potentiels comme tels.
    Il me semble clair que nous devons avoir autant d’alliés que possible, qu’ils plaisent ou non à Washington, et que l’axe Paris-Berlin-Moscou est gage de paix et de puissance – sans pour autant se mettre les Polonais, les Ukrainiens et les Géorgiens à dos, bien sûr !

  4. le bourreau de l’Ukraine, un stalinien de choc, s’appelait Nikita Kroutchev. Le pouvoir soviétique ne fut détenu par les russes de manière prépondérante que sous Mikael Gorbatchev.
    Ses courroies de transmissions locales étaient du personnel local. Dans le cas de l’Ukraine, NK et consorts. (On lui administra aussi une purge, après, d’ailleurs)…

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