(2 commentaires)

  1. Attention aux services secrets pakistanais !
    La structure particulière de l’ISI, couvrant à la fois le service extérieur et les renseignements généraux, lui confère un rôle des plus éminents et font de ce service l’un des plus puissants qui soit : « c’est une source de pouvoir et une des plus viriles agences de renseignement du Tiers-Monde. » A cet égard, des similitudes peuvent être établies entre la structure de l’ISI et celle de l’ancien KGB.
    «… L’ancien Premier ministre Benazir Bhutto a tenté de réduire le pouvoir et l’influence de l’ISI à la fin des années 80, mais une manoeuvre a permis de la destituer avant qu’elle puisse agir dans ce sens. »
    C’est en ce sens que le propos d’un ancien officiel du Secrétariat du gouvernement indien prend toute son ampleur : « En Inde, il y a un point de vue qui circule dans certains cercles et qui avance que la seule possibilité pour l’Inde de lutter contre les activités de l’ISI à son égard est d’avoir une version indienne de l’ISI ; (

  2. Karachi: des documents confirment le rôle d’intermédiaire de Takieddine
    AFP | 11.10.10 | 15h34
    Des documents publiés lundi par le site Médiapart confirment le rôle d’intermédiaire présumé de Ziad Takieddine dans la vente de sous-marins de la Direction des constructions navales (DCN) au Pakistan en 1994, sur laquelle un juge antiterroriste enquête.
    Ziad Takieddine, homme d’affaires libanais, a été présenté par plusieurs anciens responsables de la DCN, interrogés au cours de l’enquête sur l’attentat de Karachi en 2002, comme un intermédiaire imposé par des responsables politiques proches du Premier ministre Edouard Balladur pour le contrat Agosta de vente de sous-marins signé en septembre 1994, ce qu’il dément avec véhémence.
    Quinze personnes, dont 11 salariés de la DCN travaillant à la fabrication de ces sous-marins, sont mortes dans cet attentat survenu le 8 mai 2002.
    Jusqu’ici seul un projet de contrat entre la DCN et M. Takieddine, représenté par la société suisse Mercor, était aux mains du juge antiterroriste Marc Trévidic et ne comportait pas de signature.
    Médiapart publie cette fois un contrat daté du 30 juin 1994 et comportant la signature de M. Takieddine. Le document a été fourni au juge par un ancien dirigeant de DCNI (branche internationale de DCN), Emmanuel Aris, et précise les modalités de versement des commissions sur le contrat Agosta.
    Le contrat définitif a été signé le 12 juillet 1994, a dit M. Aris lors de son audition en juin par la police citée par le site internet. Médiapart reproduit également des extraits de l’agenda de l’ancien dirigeant de DCNI mentionnant des rendez-vous avec M. Takieddine au printemps 1994.
    Une enquête préliminaire, conduite par le parquet de Paris sur d’éventuels abus de biens sociaux au détriment de la DCN, et citée dans l’ordonnance du juge financier Renaud van Ruymbeke qui va enquêter sur ces faits, confirme ces éléments.
    « M. Aris a eu ainsi affaire à de multiples reprises à M. Takieddine », indique ainsi le juge dans son ordonnance que l’AFP a consultée.
    Depuis début mai, Ziad Takieddine a attaqué en justice plusieurs médias le présentant comme un intermédiaire au profit des proches de l’ancien Premier ministre Edouard Balladur, candidat malheureux face à Jacques Chirac pour la présidentielle de 1995.
    ef/mra/mba/nas

Les commentaires sont fermés.