Selon une étude du cabinet Xerfi publiée vendredi, le rendement du parc éolien français serait « assez faible et aléatoire, compris entre 14% et 21% pour la période 2001 à 2006 ».
Toutefois son rendement deviendra « un peu plus constant au fur et à mesure que le parc va grossir et être disséminé sur l’ensemble du territoire », ajoute le cabinet d’études sectorielles.
Mauvaise note donc pour le développement de l’énergie éolienne en France. Examinons les éléments mis en avant par l’étude.
Selon le cabinet, l’électricité produite à partir des aéromotrices aurait un coût de revient bien supérieur à celui des centrales nucléaires ou thermiques. Le secteur ne serait rentable actuellement que grâce au système de rachat, mis en place par les pouvoirs publics, de cette énergie par l’électricien EDF à un prix garanti pendant 15 ans, supérieur au prix de marché, rappelle le cabinet.
Pour être précis, l’article 10 de la loi du 10 février 2000 relative à la modernisation et au développement du service public de l’électricité dispose que, sous réserve de la nécessité de préserver le bon fonctionnement des réseaux, Electricité de France et les Entreprises Locales de Distribution sont tenues de conclure, si les producteurs intéressés en font la demande, un contrat pour l’achat de l’électricité produite par des installations valorisant des déchets ou utilisant des énergies renouvelables, dont l’énergie éolienne.
Les relations entre producteur et acheteur font l’objet d’un contrat d’achat. L’arrêté du 8 juin 2001 précise les conditions d’achat de l’électricité produite par les installations utilisant l’énergie mécanique du vent, en particulier les conditions tarifaires. Il prévoit un tarif particulier pour les 1500 MW de puissance installée à partir du 22 juin 2001, date de publication de l’arrêté du 8 juin 2001, correspondant à des contrats signés.
Tant que le cumul n’aura pas franchi le seuil de 1500 MW, les producteurs concernés pourront bénéficier pour la totalité de leur contrat, du tarif prévu par l’arrêté, y compris celui dont la puissance installée fera atteindre ou franchir le seuil. Une fois le seuil atteint, le compteur 1500 MW sera fermé.
Néanmoins, poursuit l’étude, « deux stratégies s’offrent aux opérateurs pour éviter les possibles déconvenues ». La première est l’internationalisation de l’activité, la prise de contrôle de parcs situés dans différents pays d’Europe permettant de réduire les aléas liés au vent.
La seconde stratégie consisterait à « se diversifier dans d’autres modes de production d’électricité comme le photovoltaïque, l’hydraulique ou les technologies classiques », pour limiter les risques inhérents au fonctionnement des centrales électriques (arrêt pour maintenance, absence de vent, problème technique, etc.).
Le cabinet estime que le développement du parc éolien « fragilise l’équilibre offre-demande d’électricité nécessaire au bon fonctionnement du réseau en présentant une production électrique intermittente » et ne « répond que partiellement aux insuffisances des capacités de production électrique ».
En outre, l’extension du parc éolien français va être confrontée à un problème de saturation d’ici à 2015, comme c’est déjà le cas en Allemagne ou dans d’autres pays d’Europe du Nord, selon Xerfi.
Sources : AFP, EDF
A lire également :
Encore un article qui ne veut rien dire:
1°
un rendement de 14 à 21% par rapport à quoi?
2° coût de revient : mettre dans le même sac les centrales nucléaires et les thermiques c’est mélanger pomme et poire ( en plus quel type de thermique? )
3° l’internationalisation de l’activité ce n’est pas la prise de contrôle d’autres parcs mais bien l’interconnectivité des réseaux.
etc.
Si je puis me permettre … c’est l’étude du cabinet qui parle en ces termes … je ne fais que modestement reprendre ses dires 😉
Le rendement s’entend certainement par rapport à un fonctionnement en continu.
Une éolienne ne tourne que quand il y a du vent, et encore pas trop sinon elle risque de casser.
En augmentant les sites on augmente le rendement car sur toute la france il y a toujours un endroit où ça souffle.
Mais il ne faut pas se leurrer, quand on parle d’une éolienne d’une puissance de 2MW, il faut comprendre 2MW lorsque le vent souffle, soit en moyenne 20 à 30% de l’année.
Il faut donc 5 éoliennes de 2MW bien réparties sur un large territoire pour fournir 2MW constant…
Le rendement est simplement le rapport entre l’energie fournie par une eolienne, sur un an en general, et ce qu’elle fournirait en marchant tout le temps a 100%. Contrairement aux arguments des defenseurs de l’eolien, celui-ci est inferieur a 20% dans un pays « tempere » (France, Allemagne). Je ne vois pas que la multiplication des eoliennes ait la moindre chance d’ameliorer cette situation: on equipe dans ce cas des sites moins favorables! Sauf l’off-shore, mais ca commence a peine et nos plateaux continentaux limites par rapport a la mer du Nord ne nous donnent que peu de reserves.
Outre que les eoliennes ne fonctionnent que le quart du temps d’une centrale nucleaire, a des moments ou on n’en n’a pas necessairement besoin, leur prix est de 1.4 Euros/W installe (EPR: 2 Euros/W) et a l’arrivee le Kwh revient presque trois fois plus cher avec l’eolien qu’avec le nucleaire! Il n’est garanti que par le tarif « Cochet »(90 Euros/Mwh) contre 30-35 Euros/Mwh du nucleaire existant.
Si on ne veut pas a tout prix diminuer la part du nucleaire (cas des gens de l’ADEME qui est noyautee par des militants anti-nucleaires), c’est non rentable et improductif ecologiquement: le nucleaire n’emet pas de CO2!
Le rendement est simplement le rapport entre l’energie fournie par une eolienne, sur un an en general, et ce qu’elle fournirait en marchant tout le temps a 100%. Contrairement aux arguments des defenseurs de l’eolien, celui-ci est inferieur a 20% dans un pays « tempere » (France, Allemagne). Je ne vois pas que la multiplication des eoliennes ait la moindre chance d’ameliorer cette situation: on equipe dans ce cas des sites moins favorables! Sauf l’off-shore, mais ca commence a peine et nos plateaux continentaux limites par rapport a la mer du Nord ne nous donnent que peu de reserves.
Outre que les eoliennes ne fonctionnent que le quart du temps d’une centrale nucleaire, a des moments ou on n’en n’a pas necessairement besoin, leur prix est de 1.4 Euros/W installe (EPR: 2 Euros/W) et a l’arrivee le Kwh revient presque trois fois plus cher avec l’eolien qu’avec le nucleaire! Il n’est garanti que par le tarif « Cochet »(90 Euros/Mwh) contre 30-35 Euros/Mwh du nucleaire existant.
Si on ne veut pas a tout prix diminuer la part du nucleaire (cas des gens de l’ADEME qui est noyautee par des militants anti-nucleaires), c’est non rentable et improductif ecologiquement: le nucleaire n’emet pas de CO2!
En France le éoliennes fonctionnent environ 2000 heures par an. Mais ce rapport observe l’ensemble du parc, ce qui ne reflète pas la réalité des nouveaux projet et des nouvelles machines qui captent mieux le vent et fonctionnent plus longtemps.
Quand au prix de rachat, c’est 83 Euros le MW et non 90 euros.
Le coup du nucléaire : j’aimerais bien qu’on intègre les 10000 ou 30000 ans pendant lesquels il faudra gérer les puits ou sont entassés les déchats. Il faudra notamment assurer le fonctionnement des systèmes de ventillation .. car oui, il faut le savoir les futs de verre dans lesquel sont stockés les déchets nucléaires rejettent des gaz …
En France le éoliennes fonctionnent environ 2000 heures par an. Mais ce rapport observe l’ensemble du parc, ce qui ne reflète pas la réalité des nouveaux projet et des nouvelles machines qui captent mieux le vent et fonctionnent plus longtemps.
Quand au prix de rachat, c’est 83 Euros le MW et non 90 euros.
Le coup du nucléaire : j’aimerais bien qu’on intègre les 10000 ou 30000 ans pendant lesquels il faudra gérer les puits ou sont entassés les déchats. Il faudra notamment assurer le fonctionnement des systèmes de ventillation .. car oui, il faut le savoir les futs de verre dans lesquel sont stockés les déchets nucléaires rejettent des gaz …
Xerfi est non moins noyauté, ou stipendié, puisque comme par hasard, ils font semblant d’ignorer toute autre option que le nucléaire, qui n’est pourtant pas la seule valable.
Il y a effectivement une difficulté en France avec l’éolien. Le facteur de capacité, (improprement dénommé « rendement ») dépasse rarement 20%, alors que la Mer du Nord, ou les côtes espagnoles Atlantiques permettent d’approcher, voire dépasser, 40%.
La solution est évidemment de signer des contrats de concession éolienne avec ces pays. Et de licencier les deux sortes de parasites: ceux qui roulent pour le tout-nucléaire, et ceux qui préfèrent que l’éolien francais continue dans la médiocrité.
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