Le président russe Vladimir Poutine et le Premier ministre italien Romano Prodi ont prôné mercredi la construction rapide d’un gazoduc entre la Russie et l’Europe sous la mer Noire lors d’une conversation téléphonique.
Les deux hommes « ont souligné que ce projet avait une grande importance sur le plan bilatéral et régional, mais aussi pour assurer la sécurité énergétique en Europe », a indiqué le Kremlin dans un communiqué.
Les compagnies italienne ENI et russe Gazprom ont annoncé samedi à Rome la signature d’un accord pour la construction d’un gazoduc de 900 kilomètres reliant les deux pays. A noter cependant, que la Russie avait récemment mis dans la balance son intérêt pour les télecoms italiens en contrepartie d’accords dans le domaine gazier.
Les deux présidents se sont dit prêts à « commencer dans un avenir proche le travail pour la réalisation pratique » de ce projet conclu samedi à Rome entre ENI et Gazprom. Pour mémoire, le gazoduc South Stream traversera la mer Noire jusqu’en Bulgarie, où il se divisera en deux branches, l’une vers l’Autriche et l’autre vers la Grèce, puis Otrante, dans le sud de l’Italie, selon l’administrateur délégué d’ENI, Paolo Scaroni.
Il est prévu que le tronçon marin du gazoduc passera par le fond de la mer Noire depuis le poste de pompage de Beregovaïa, sur le littoral russe, jusqu’au littoral bulgare. La longueur totale du secteur marin sera d’environ 900 km et la profondeur maximale, de plus de 2 km.
Trois années seront nécessaires pour construire ce gazoduc, une fois obtenues toutes les autorisations, a-t-il ajouté. Les travaux devraient commencer entre 2008 et 2009. Les investissements, de plusieurs milliards de dollars, seront répartis à 50/50 entre ENI et Gazprom.
La capacité du futur gazoduc devrait être de quelque 30 milliards de mètres cubes de gaz. C’est le réseau russe de transport du gaz qui alimentera le South Stream, avec du gaz russe en provenance d’Asie centrale et du Kazakhstan. Le débit du gazoduc sera défini en fonction des possibilités techniques et économiques.
Le ministre Pierluigi Bersani avait souligné que l’accord représente « un nouvel élément dans la stratégie de renforcement de la sécurité énergétique de l’Italie et de l’Union européenne ».
Enfin …. même si tout le monde n’est pas d’accord sur une entrée possible de la Turquie dans l’UE … tous les membres actuels ou futurs (?!) ne semblent pas être du même avis que le ministre italien.
Ainsi selon une source émanant du ministère turc de l’Energie, l’accord entre Gazprom et l’italien Eni sur la construction du gazoduc South Stream menace le projet de gazoduc Nabucco reliant les gisements caspiens à l’Europe via la Turquie. Connaissant la stratégie et tactique de Poutine, ceci pourrait être un des réels objectifs du projet russo-italien …
« Les projets gaziers et pétroliers proposés par la Russie depuis le début de l’année sont préjudiciables pour les projets auxquels participe la Turquie« , a ainsi déclaré la source ministérielle. « A présent, pour mettre en oeuvre le Nabucco, il va falloir s’assurer du soutien de la Russie », a-t-elle ajouté.
Mais le malheur des uns … semble faire le bonheur des autres. La Grèce se joint au projet de construction du gazoduc Russie-Bulgarie South Stream sous la mer Noire, ont ainsi annoncé le président russe Vladimir Poutine et le premier ministre grec Konstantinos Karamanlis à l’issue de leurs négociations lundi à Istanbul. « La Grèce a étudié la proposition et elle est prête à prendre part à la mise en oeuvre du projet, conjointement avec la Russie, la Bulgarie et l’Italie », a noté le premier ministre grec.
Dimanche, lors du sommet énergétique des pays de l’Europe du Sud-Est à Zagreb, en Croatie, le vice-président de Gazprom, Alexandre Medvedev, n’a pas exclu que d’autres pays puissent se joindre au projet, mais leur participation concernerait uniquement les réseaux terrestres du gazoduc. Sa partie sous-marine sera contrôlée uniquement par Gazprom et ENI à égalité (50% et 50%).
La Bulgarie se joindra au projet de South Stream, avait déclaré le président Gueorgui Parvanov lors de sa rencontre dimanche avec Vladimir Poutine.
Sources : AFP, Ria Novosti
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MOSCOU, 22 novembre (Reuters) – Le monopole russe du gaz Gazprom et le pétrolier italien Eni ont signé jeudi un accord portant sur la création d’une coentreprise à parité pour construire et exploiter un nouveau gazoduc entre la Russie et le sud de l’Europe, qui devrait coûter au moins dix milliards d’euros.
Cet accord constitue un grand pas vers la construction du gazoduc South Stream, qui permettra d’exporter 30 milliards de mètres cubes de gaz russe par an vers l’Europe.
« Nous sommes ouvert à d’autres partenaires sur ce projet », a déclaré l’administrateur délégué d’Eni, Paolo Scaroni, lors d’un point presse à Moscou avant la signature de l’accord par les deux partenaires.
« C’est un projet européen destiné à fournir du gaz à des millions de personnes dans l’Union européenne », a-t-il ajouté.
Des analystes considèrent South Stream comme un concurrent du projet de pipeline Nabucco, qui devrait acheminer du gaz d’Azerbaïdjan vers le sud de l’Europe, via la Turquie, dans le but de diversifier les sources d’approvisionnement en énergie de l’Europe. L’Europe importe la moitié du gaz naturel qu’il consomme, un taux qui pourrait atteindre 75% en 2020, et dépend actuellement pour un quart du gaz exporté par la Russie.
LE PROJET NABUCCO TOUJOURS EN PISTE
Le coordinateur de Nabucco, l’ex-ministre néerlandais des Affaires étrangères Jozias van Aartsen, a déclaré de son côté à Bruxelles que tous les Etats européens participants étaient pleinement engagés dans le projet, qui a connu des hauts et des bas cette année.
« Les quatre pays européens concernés, l’Autriche, la Hongrie, la Bulgarie et la Roumanie, sont à nouveaux soudés à ce projet et le considèrent vraiment comme une priorité pour leur pays », a-t-il assuré.
Une partie du gaz approvisionnant South Stream proviendra des champs russes d’Eni, qui étaient exploités auparavant par le pétrolier russe Ioukos, aujourd’hui démantelé.
Ce gaz russe partira du port de Novorossiisk, sera acheminé sur une distance de 900 km sous la mer Noire, refera surface sur la cote bulgare et continuera son chemin sur un ou deux itinéraires terrestres.
Au Sud, il passera par la Grèce, pour atteindre la région italienne des Pouilles.
Au Nord, le gaz traversera la Roumanie, la Hongrie, la République tchèque et l’Autriche, avant d’atteindre l’Italie.
Eni a par ailleurs annoncé jeudi qu’elle allait réduire de moitié sa participation, actuellement de 60%, dans sa filiale russe de production de gaz Enineftegas si Gazprom décide d’exercer son droit à prendre le contrôle de la structure.
L’électricien italien Enel détient les 40% restant d’Enineftegas, coentreprise avec Eni créée après le rachat en avril dernier lors d’une vente aux enchères de deux actifs gaziers détenus auparavant par Ioukos
je n’ai pas eu le temps de traiter mais beaucoup « d’echanges de bons procédés » entre Russie/Italie dans le secteur de l’energie en ce moment
Bcp d’infos sur Ria Novosti
[…] que la Serbie serait sur le parcours de South Stream, route nord ouest. Le ministre Italien Pierluigi Bersani avait souligné que l’accord représente «un nouvel élément dans la stratégie de renforcement de la […]
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