Amis de le vieille pierre et des langues « étrangères », je vous recommande cet article : «A Marseille, pas de bulle en vue sur le vieux port». Faire des prédictions, cela revient à jouer les « madame Soleil », sorte de sorcières modernes car, en ce qui concerne le marché immobilier, les informations auxquelles on a accès sont d’un flou artistique consommé. En voici un bel exemple, et je vous propose de le « traduire » avec moi.
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Antoine de Crémiers
« Je suis directeur régional du pôle expertise émanant d’un groupe représentant à la fois Caisse d’
Voici une autre reflexion interessante de ce cher Monsieur Antoine de Crémiers lors de sa participation au Groupe de travail « Habitat, bâti, foncier et mutations territoriales» du CRIES de la région PACA en mai 2005. Vu le poste qu’il occupe, j’ose croire qu’il a de bonnes raisons de penser ça, cad des infos auxquelles le commun des mortels n’a pas forcement acces. Ils semblent donc que si on observe le marché en toute objectivité, ca ne va pas si bien….
« Mais je suis frappé par le cas des crises immobilières. Ce sont des mécaniques que tout le monde connaît fort bien. Or, ce qui est surprenant, c
Merci pour cet article Marie, il était temps que quelqu’un dise la vérité ! Et merci pour ces reflexions pertinentes données en commentaire…
J’ai lu un petit article dans Le Parisien à propos d’un communiqué de la FNAIM qui prétend que la flambée de l’immobilier continue dans l’ancien, avec en février 2006 une augmentation de 9.6% sur un an et 0.8% sur un mois. J’aurais bien aimé avoir le commentaire de Marie Phoenix sur ces chiffres.
De mémoire, la FNAIM annoncait en janvier une hausse sur un an an de 9,9 %. Aujourd’ui en février la hausse annoncée sur un an est de 9,6 %… Rien ne vous choque dans ce raisonnement ?
Personnellement j’aimerais connaître le détail des chiffres, échantillons… qui servent à établir ses moyennes. Pouquoi nous fournir un résultat lissé, présentable et pas les données de base, à moins qu’il n’y ait une volonté de masquer quelquechose ? Trouverait-on normal en bourse de ne avoir accès au bilan d’un entreprise, à l’historique des prix et transactions d’un titre ? Non ? Alors pourquoi le marché immobilier n’est-il pas capable de faire preuve de la même transparence ?
Bonjour à tous,
Pour Goerges : j’ai ajouté deux phrases au texte, en le relisant ce matin, j’ai encore ajouté une petite couche sur la presse. Puis j’ai rendu deux phrases encore plus claires.
Pour moi : les chiffres de la FNAIM, sur les quels je buche depuis ce matin, seront le troisième volet de ma synthèse de février (cliquez sur la signature, ils sont incontournables, on est bien d’accord. J’y ajouterai ceux des Echos/indicateur La forêt.
Merci à Nico,
Amitiés à tous, M Ph
Bonjour Marie,
Je suis un lecteur assidu de vos articles.
Je ne m’étendrai pas sur la grande qualité de votre travail car je n’ai pas devant moi 2 h de libre pour en vanter les mérites.
Je vous écris juste afin de vous faire-part de ma consternation face à une news letter (Février 2006) des Echos qui chante les louanges de l’investissement immobilier alors que ce même journal relatait les risques encourus par les « Robiens » actuels et futurs il y a quelques jours.
Il est consternant de voir qu’un journal économique à grand tirage comme les Echos ne soit pas capable d’avoir une position ferme sur un sujet, au lieu de dire tout et son contraire.
S’il s’agit ici de faire de l’argent avec de la réclame, qu’ils mettent au moins un lien sur leurs articles qui vont à l’encontre de l’optimisme aveuglant affichés par les annonceurs.
http://www.charter.fr/operation/sommaire.php3?id_envoi=1026_7346
trouvé sur le net :
« En 2005 dans les Bouches du Rhône prix de vente moyen = 2298 euros m²
A Marseille 2255 euros /m² (SOURCE NOTAIRES PREVAL).
Les plus chers par surface sont les studios : 2633 euros / m² dans les BDR.
Arrondissement de Marseille le plus cher = 8ème (2979 euros / m² en moyenne).
En revanche Marseille 1er = 1919 euros ! Marseille 2ème = 1850 euros (dont Joliette = 1758 euros !).
Ces chiffres sont quand même nettement inférieurs à ceux avancés par les agences immobilières (désinformation FNAIM ?).
On y voit un net décalage entre les beaux quartiers (7,8,9) et les autres … »