La pierre américaine serait encore plus surévaluée que sa cousine européenne. Mais il a fallu attendre le très net ralentissement des prix outre-atlantique et surtout la contraction des transactions, qui est à l’origine du phénomène et rappelle de façon cuisante cette triste réalité, pour que les langues se délient.
Selon la revue Investir, « les prix de l’immobilier américain seraient surévalués de 35 à 40% selon une étude menée par les économistes de HSBC. Cette bulle immobilière représente quelque 50% du PIB américain, soit 6000 de dollars ou encore l’équivalent des PIB allemands, français et britanniques réunis ! » Rien que ça ! est-on tenté de s’exclamer.
Il est évident que la Réserve Fédérale américaine devra prendre en considération cette menace que constitue l’immobilier dans la définition de sa politique monétaire. Comme le prouve ce graphique, le prix médian baisse et les transactions sont en recul.
The Wall Street Journal fait partie des médias qui tirent la sonnette d’alarme : Millions Are Facing Monthly Squeeze On House Payments.
« Millions of Americans who stretched themselves financially to buy homes face a painful adjustment — some could even lose their houses — as monthly payments on adjustable-rate mortgages are reset higher.
In the hot housing market of recent years, many households took advantage of « affordability » mortgage loans — heavily promoted by lenders — that hold down payments for an initial period. Now the initial periods are coming to an end on many of these loans, leaving borrowers to face resets of their interest rates that can cause monthly payments to shoot up between 10% and 50%. »
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http://www.freep.com/apps/pbcs.dll/article?AID=2006603110319
Bonjour Denis,
Merci pour ce lien, je vais l’insérer dans le dossier complet, Fin du boom immo aux US que je suis en train de rédiger, et où je vais m’efforcer de dresser un portrait de la situation ville par ville.
Très cordialement, M Ph
La deuxième image, que j’ai trouvé très parlante, s’appelle : « Cancelled debts ».