Areva : non en Chine mais oui en Russie ?

Areva_bb30zAreva semble avoir perdu la partie pour la vente de 4 centrales nucléaires à la Chine, son rival américain Westinghouse ayant remporté le marché du fait de son engagement pour un transfert global de technologies. La Chine a lancé en septembre 2004 un appel d’offres pour la construction de quatre réacteurs de troisième génération, un contrat initialement évalué à 8 milliards de dollars.

Parallèlement, le directeur de l’Agence russe pour l’Energie atomique et le ministre français délégué à l’Industrie ont discuté mercredi de la coopération dans le domaine de l’énergie nucléaire. Les actuelles discussions autour de la question iranienne se réduiraient-elles alors à un partage des parts du marché international du nucléaire civile entre Russes, Américains et Français ? vis à vis de clients tels que la Chine et l’Iran ? … l’avenir nous le dira .

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(8 commentaires)

  1. Ta MP ne marche pas Elisa 🙁 comme svt. mes mails sont « recrachés ». 🙁
    A demain, M

  2. sur BFM ce matin, ils expliquaient qu’il valait sans doute mieux perdre une « bataille » que la guerre compte tenu des contrats, dialogues et autres échanges engagés par AREVA sur d’autres territoires .. en outre le secteur est porteur .. qu’en penses tu ? Le problème semble pour des non-spécialsites comme moi se situer plus à l’échelle de la politique européenne..

  3. Marie MP : mail perso ?…. j’en ai 3 !! en fait même 5 en comptant le buro , mais j’ai fait le menage , y’en a une bien ok …

  4. Vers un partenariat Libye-France dans le nucléaire civil
    LIBYE – 15 mars 2006 – PANAPRESS
    « La France veut établir un véritable partenariat avec la Libye dans le domaine du nucléaire civil », a déclaré mercredi l’administrateur général français du Commissariat à l’énergie atomique (CEA), Alain Bugat, soulignant que par souci d’efficacité, des projets précis ont été identifiés pour être mis en

  5. Lundi 13 Mars 2006 -Areva : contrat avec le japonais Chubu
    Un consortium constitué d’Areva et de Belgonucléaire dédié à la commercialisation de combustibles MOX (combustible mixte issu du traitement des combustibles usés, contenant de l’oxyde d’uranium et de l’oxyde de plutonium utilisé en Europe et au Japon) a signé un contrat portant sur l’approvisionnement en combustibles MOX de la centrale nucléaire de Hamaoka exploitée par l’électricien Chubu.
    La fabrication des combustibles se déroulera en 6 campagnes, jusqu’en 2020. La totalité du plutonium issu du traitement des combustibles usés de l’électricien Chubu à l’usine de La Hague sera ainsi recyclée.
    Via ce consortium, baptisé ComMox, Areva est le premier producteur mondial de MOX

  6. Nucléaire/Chine: Westinghouse en négociations exclusives (source proche)
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    PARIS, 15 mars 2006 (AFP)
    Le groupe nucléaire américain Westinghouse est entré en négociations exclusives depuis « fin février » avec le gouvernement chinois pour la construction de quatre réacteurs, contrat qui est aussi convoité par le groupe français Areva, selon une source proche du dossier.
    « Le comité chargé de l’évaluation des offres a décidé d’ouvrir des négociations exclusives avec Westinghouse à la fin du mois de février », a déclaré cette source à l’AFP.
    Le groupe américain, racheté début février par le japonais Toshiba, est avantagé par le fait que son réacteur, l’AP 1000, n’a jamais été commandé et n’existe donc que sur le « papier », a expliqué cette source. En revanche, la construction du réacteur de troisième génération français (EPR) a déjà débuté en Finlande.
    « Le fait que ce soit un réacteur sur papier est perçu par les Chinois comme une condition qui leur faciliterait l’appropriation technologique », selon elle.
    Le groupe Areva s’est borné à dire mercredi que « l’appel d’offres était toujours en cours » et qu’il n’avait reçu aucune notification officielle des autorités chinoises.
    Selon la source proche du dossier, Areva a choisi « une mauvaise approche commerciale » en essayant de proposer à Pékin une offre « globale dans tous les domaines du nucléaire », en amont au niveau de la fabrication du combustible et en aval au niveau du recyclage des combustibles usés.
    Spécialisé dans la construction de centrales, Westinghouse n’était de son côté pas en mesure de présenter une offre globale.
    Après l’ouverture des négociations exclusives avec l’américain, Areva a réitéré son offre de « coopération globale », à la condition que les Chinois « prennent l’EPR ».
    Mais les Chinois « refusent ce type de négociations. Ils sont intéressés par l’aval du cycle (retraitement des combustibles, ndlr) mais traitent un sujet après l’autre » et ne veulent pas céder à ce qu’ils considèrent comme du « chantage ».
    Par ailleurs, Areva s’est montré « incapable d’identifier ses alliés possibles en Chine », a indiqué cette source, selon laquelle le groupe français aurait dû « jouer Chinois contre Chinois ».
    « Au cours de la négociation, d’autres acteurs du nucléaire chinois se sont présentés » avec une « offre de collaboration pour une stratégie alternative » à l’EPR mais Areva ne l’a pas « regardé avec l’attention nécessaire ».
    Ces acteurs, opposés à une appropriation de la technologie de troisième génération, souhaitaient qu’Areva aide la Chine à fabriquer elle-même des réacteurs de deuxième génération, a-t-elle précisé.

  7. Le directeur de Rosatom entame une visite de travail en Chine
    17/03/2006 08:19
    MOSCOU, 17 mars – RIA Novosti. Le directeur de l’Agence fédérale russe pour l’énergie atomique (Rosatom), Sergueï Kirienko, entame ce vendredi une visite de travail en Chine.
    Au cours de son déplacement Sergueï Kirienko se rendra à la centrale nucléaire de Tianwan et envisagera avec la partie chinoise la poursuite de la coopération des deux pays dans le domaine de l’électronucléaire, a indiqué une source à Rosatom.
    Sergueï Kirienko entend rencontrer les dirigeants du Comité pour la défense, la science, la technique et l’industrie ainsi que de la Corporation nationale nucléaire de la Chine.
    La centrale nucléaire de Tianwan est construite sous la direction de la société russe Atomstroïeksport. Le lancement du premier réacteur de la centrale a eu lieu le 20 décembre 2005.
    Selon les spécialistes, le réacteur VVER-1000 installé à la centrale de Tianwan est d’une très grande fiabilité.
    La société russe Atomstroïeksport gère la construction de centrales nucléaires dans le cadre de contrats conclus par la Russie avec l’Iran, la Chine, l’Inde et la Bulgarie. Le montant total de ces marchés est de 4,5 milliards de dollars.

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