FNSEA-biocarburants : manger ou conduire ?

PompisteLe 60ème congrès de la FNSEA, principal syndicat agricole français qui se tiendra du 21 au 23 mars à Metz traitera en priorité des productions agricoles non-alimentaires, dont les biocarburants. Le Premier ministre Dominique de Villepin devrait clôturer le congrès le 23 mars, au lendemain d’une intervention du ministre de l’Agriculture, Dominique Bussereau, a précisé le président de la FNSEA, Jean-Michel Le Métayer.

Le rapport d’orientation de la FNSEA, met en avant toutes les potentialités de l’agriculture en dehors de sa fonction première, l’alimentation. Le vaste débat ne fait que commencer …

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(7 commentaires)

  1. Les carburants de synthèse sont produits à partir de gaz naturel, de charbon, et surtout de la biomasse, ce qui les fait alors renouvelables. Mais c’est sur la base du gaz naturel que les carburants de synthèse sont les plus avancés. Plusieurs usines sont aujourd’hui en construction dans le monde, pour produire ce carburant en grande quantité, dont une énorme au Qatar. Mais au vu de la taille des investissements qui sont nécessaires pour mettre sur pied une usine de transformation du gaz naturel en un carburant liquide, et devant la disponibilité croissante de kits de conversion pour faire marcher une essence au gaz naturel, c’est évidemment sur la base de la biomasse qu’on attend les carburants de synthèse.

  2. Le Conseil d’Etat rejette le recours des pro-OGM
    REUTERS – Le Conseil d’Etat a rejeté le recours en urgence déposé par des semenciers, dont Monsanto, des producteurs de maïs et des agriculteurs contre l’interdiction de la culture du maïs OGM Mon 810 décidée par le ministère français de l’Agriculture, a-t-on appris de source proche du dossier.
    Suivant l’avis du Comité de préfiguration de la Haute autorité sur les organismes génétiquement modifiés et invoquant le principe de précaution, le gouvernement français a interdit début février la culture sur tout le territoire du seul maïs transgénique cultivé en Europe et a déclenché auprès des autorités européennes la clause de sauvegarde.
    L’Association générale des producteurs de maïs (AGPM), des semenciers dont Monsanto et neuf maïsiculteurs ont ensuite attaqué cette décision pour demander d’une part sa suspension en urgence et d’autre part son annulation sur le fond.
    Avec ce rejet par le Conseil d’Etat du recours en référé-suspension, aucune culture à des fins commerciales de maïs OGM Mon 810 ne pourra être réalisée en France en 2008, l’examen au fond de la décision ne devant intervenir qu’en fin d’année soit bien au-delà de la période des semis.
    En 2007, 22.000 hectares de maïs OGM avaient été cultivés en France.

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