Tony Blair dément envisager toute fonction au nom de Donald Trump

C’est non ! Selon le porte-parole de l’ex-Premier ministre britannique Tony Blair, l’ancien leader travailliste n’a pas proposé à Donald Trump de devenir son conseiller spécial pour le Moyen-Orient. Un démenti qui fait suite aux affirmations de « The Mail on Sunday ».

D’après ce journal britannique, Tony Blair aurait rencontré la semaine dernière l’influent gendre du président américain, Jared Kushner, en vue de discuter d’une éventuelle collaboration dans ce domaine avec l’administration américaine. « Les deux hommes se sont rencontrés à trois reprises depuis septembre », assure même la version dominicale du Daily Mail.

Pour rappel Jared Kushner, petit-fils de rescapés polonais de la Shoah, a été nommé en novembre 2016 « haut conseiller » de Donald Trump, devenant officiellement l’une des personnalités les plus influentes du l’administration Trump à la Maison-Blanche. Selon la presse américaine, même les deux principaux conseillers de Donald Trump, Steve Bannon, chef de la stratégie, et Reince Priebus, secrétaire général, doivent avoir l’approbation de Jared Kushner avant toute proposition ou initiative.

Selon son entourage, Jared Kushner se concentre jusqu’à présent à des fonctions de « recruteur en chef », s’appuyant pour ce faire sur son réseau de magnat de l’immobilier new-yorkais. En décembre 2016, il a ainsi organisé le sommet de la technologie, lequel a réuni, autour de Donald Trump , Jeff Bezos (Amazon), Sheryl Sandberg (Facebook), Eric Schmidt (Google) et d’autres dirigeants phares de la Silicon Valley. Le gendre du président entend également avoir un rôle actif en matière de politique internationale et, en particulier, sur les questions liées au Moyen-Orient dont il est officiellement en charge.  Jared Kushner s’est ainsi beaucoup investi dans la préparation de la première rencontre Trump-Netanyahou du 15 février, à Washington. Il constitue en effet un relais précieux auprès de la communauté juive américaine pour  adapter  les déclarations intempestives de son beau-père sur le conflit israélo-palestinien.

« M. Blair ne s’est pas proposé pour le poste de conseiller spécial du président pour le Moyen-Orient« , a affirmé en retour dimanche un porte-parole de Tony Blair dans un communiqué, qualifiant d' »invention » l’article du quotidien. « Il n’a pas non plus évoqué la possibilité d’occuper une telle fonction, ni aucune autre fonction au nom du nouveau président. Il travaille sur le processus de paix depuis dix ans et continue de le faire. Il fait cela à titre privé et continuera de le faire à titre privé », a ajouté le porte-parole. Dans un premier temps, l’entourage de Tony Blair avait refusé de commenter des « rencontres privées ».

Pour rappel après avoir exercé ses fonctions au 10 Downing Street, l’ancien chef du Labour a été jusqu’en 2015 envoyé spécial pour le Moyen-Orient du Quartet , lequel regroupe l’Union européenne, la Russie, les Nations unies et les Etats-Unis.

Sources : AFP, Reuters, Les Echos

Elisabeth Studer – 5 mars 2017 – www.leblogfinance.com

A lire également :

Quand Trump menace Toyota de ses foudres douanières … et se trompe

GM : Trump menace de taxer les importations, remettant en cause l’ALENA

Menaces de Trump envers Toyota : le Japon monte au créneau

(18 commentaires)

  1. Bush, Blair et l’autre nain portugais de Barroso sont des criminels de guerre.
    Pour le reste on verra après le procès 🙂 🙂

  2. Hello just wanted to give you a quick heads up and let you know a few of the images aren’t loading correctly.
    I’m not sure why but I think its a linking issue. I’ve tried it in two different web browsers
    and both show the same outcome.

  3. Hi! I simply wish to offer you a huge thumbs up for your great
    info you’ve got here on this post. I am coming back to your blog for more soon.

Les commentaires sont fermés.