(110 commentaires)

  1. Douste au Maroc …
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    Un scandale du ministre français des Affaires étrangères, Philippe Douste-Blazy, a été révélé par le journal satirique Le Canard enchaîné et repris avant-hier par Le Monde.
    L

  2. Pour être partial :
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    NOUVELOBS.COM | 29.04.06 | 12:25
    Le ministre des Affaires étrangères, sujet d’une controverse à la suite d’une dispute avec sa compagne, se dit « blessé ».
    Philippe Douste-Blazy, le ministre des Affaires étrangères, a déclaré durant l’émission « Le Franc Parler » I-TELE-France Inter-Le Point vendredi 28 avril être victime d’une « rumeur totalement fausse, et qui blesse profondément » dont Le Canard Enchaîné est à l’origine.

  3. Bizarre … 1er article sur google actus , si on recherche avec le mot clé Algérie … mais absolument pas cité dans les Google News sur les sujets traitant des relations Algérie/France … pas politiquement correct ?

  4. pas seulement l’éffet MEDEF, je crois bien que c’est Chirac qui a donné l’injonction à son MAE, de profiter de la lettre de remerciement envoyée par Bouteflika a Chirac aprés sa sortie d’hôpital, pour s’excuser d’une manière déguisée en écrivant lui aussi une lettre de remerciement à Bouteflika meme aprés 20 jours de son départ d’Algérie, mais franchement Douste-blazy est une honte pour la diplomatie française, il collectionne les gaffes.

  5. Oui, franchement c’est du délire !!! je pense que l’affaire soulevée par le Canard est une manip de Chirac pour pouvoir le virer proprement sans que cela n’impacte son gouvernement et même au contraire pour donner un peu + de crédibilité à la France ..
    Tout de même , un diplomate censé l’etre … s’engueuler de la sorte avec sa femme !!!
    Pour rappel, j’habite Toulouse et Douste etait notre maire … ses bobards et ses esquives ont été également mentionnés par l’Express à son heure.

  6. ben il n’est pas a sa première gaffe, il en a fait d’autres, d’ailleurs les diplomates français ne comprennent pas comment il a pu etre parachuté chef de la diplomatie française sans connaitre rien de la diplomatie, et beaucoup souhaitent un véritable diplomate de métier comme représentant de la diplomatie française.
    D’ailleurs au moment ou lui ironise sur l’hospitalisation du président algérien, Chirac a voulu se démarquer de ce genre de comportement et a envoyé une lettre personnelle a Bouteflika, c’est en quoi Boutef a répondu par une lettre de remerciement aprés sa sortie d’hopital.

  7. « comment il a pu etre parachuté chef de la diplomatie française sans connaitre rien de la diplomatie » … habitant Toulouse, nous avons suivi la chose de pres ..
    en fait , je ne me souviens plus extactement mais grosses tractations entre différents porte-feuilles à l’époque .
    Ca y est j’y suis ! de mémoire , il a eu les Affaires Etrangères pour qu’on puisse NE PAS pas lui donner l’Economie et les Finances , c’était lui ou Breton , sachant que Breton était à France Telecom .
    En fait , il négociait une place … et le gouvernement ne voulait pas qu’il aille aux finances.
    Il avait « droit » à une place de choix , pour contrer Sarkozy peut-etre.;) et en tant que Secrétaire général de l’UMP.

  8. Extrait :
    ————
    Philippe Douste-Blazy (Santé) voit son poste s’étoffer en ministre des Solidarités, de la Santé et de la Famille. Il doit ainsi se consoler de ne pas avoir été nommé à Bercy, poste qu’il convoitait, en récupérant le portefeuille de la Famille et en grimpant spectaculairement dans l’ordre protocolaire du gouvernement.

  9. A méditer :
    ———–
    La frilosité des entreprises françaises n’a d’égal que la «cécité» des politiques français en matière d’histoire. Une frilosité qui fera perdre beaucoup de temps et d’argent à ceux qui viendront quand le marché sera saturé.
    Amine es -tu là ??? Pour nous donner – si tu le souhaites – ton point de vue .

  10. No comment , que nos entrepreneurs français se depechent !!!
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    La Chine marque des points en Algérie
    La Chine renforce sa position en Algérie en étant le 4ème fournisseur de notre pays, ce dernier ayant enregistré en 2005 une hausse de 45% de ses importations en provenance de l

  11. Et ca continue !!!!
    ———————–
    L

  12. Bouteflika remercie Chirac
    Le président Abdelaziz Bouteflika a remercié le président français Jacques Chirac pour la qualité de l

  13. Algérie-Allemagne : Gloser à Alger
    En visite en Algérie, le ministre délégué allemand aux Affaires étrangères, Günter Gloser, s

  14. je suis la, mais hors service, derniere etape de mon mega demenagement, extenué apres avoir chargé et dechargé 1 camion et 2 utilitaires!
    j’intervendrai ici demain, inchallah 🙂

  15. No matter !!!! tkt !! Bon courage !!!!!! et bonne journée

  16. Pour info , sujet bcp politiquement correct en Suisse qu’en France ….. no comment

  17. L’Algérie dispose de réserves de changes considérables, 61 milliards de dollars à la fin février, selon des chiffres officiels.
    Le gouvernement algérien a lancé un programme pluriannuel d’investissements d’un montant équivalent à ses réserves de changes, qui prévoit notamment la réalisation de 1.200 kilomètres d’autoroutes, la modernisation et l’extension des voies ferrées ou encore la construction d’un million de logements.
    Pour inciter les entreprises françaises à s’implanter en Algérie ou la concurrence chinoise et espagnole est de plus en plus apparente, les gouvernements de deux pays négocient par étapes la conversion d’une partie de la dette algérienne à l’égard de la France en investissements directs, dont profitent les entreprises françaises.
    Un accord a déjà été trouvé sur une tranche de 61 millions d’euros, avait annoncé, en novembre, le ministre français de l’Economie, Thierry Breton, lors d’une visite à Alger.
    La France reste le principal fournisseur de l’Algérie avec plus d’un milliard de dollar durant le 1er trimestre 2006, et seulement son cinquième client derrière les Etats-Unis, l’Italie, l’Espagne et la Turquie.

  18. Il faut avouer que la delegation du MEDEF n’a pas bien choisi la date de cette visite, en fait son sejour a été éclipsé par nombreuses delegations internationale que surement elles se sont croisées a l’aeroport d’Alger; comme la délégation des hommes d

  19. Oui effectivement , bcp de délegations la semaine précedente , hasard de calendrier ? messages ? pressions ?

  20. Les turbulences qui caractérisent les relations algéro-françaises en politiques ont pesé, hier, sur le déroulement des rencontres franco-algériennes, organisées par le Forum des chefs d

  21. les entreprises françaises sont presentes en algerie. par exemple carrefourd et bnp paribas vont faire beaucoup d’invesstisment en algerie,en plus pour cetelem ça marche tres fort chez nous. j’ai fait un credit chez eux ils sont vraiment tres pro. cher elisabeth quell opinion avez vous de l’algerie?

  22. les entreprises françaises sont presentes en algerie. par exemple carrefourd et bnp paribas vont faire beaucoup d’invesstisment en algerie,en plus pour cetelem ça marche tres fort chez nous. j’ai fait un credit chez eux ils sont vraiment tres pro. cher elisabeth quell opinion avez vous de l’algerie?

  23. les entreprises françaises sont presentes en algerie. par exemple carrefourd et bnp paribas vont faire beaucoup d’invesstisment en algerie,en plus pour cetelem ça marche tres fort chez nous. j’ai fait un credit chez eux ils sont vraiment tres pro. cher elisabeth quell opinion avez vous de l’algerie?

  24. Avec mes excuses …. que cela soit cliar , je ne faisais que reprendre des extraits d’articles , ni plus ni moins
    l’opinion en general, je prefere me la forger de visu

  25. Douste-Blazy est devenu la risee des Algeriens depuis sa piteuse visite a Alger en avril. Surtout que les multiples visites d’autres officiels etrangers se sont bien deroules.
    De plus, l’ambiance nationaliste anti-francaise cree dans le peuple par Boutef pour detourner l’attention du peuple des vrais problemes (sa gestion calamiteuse, les tensions avec l’armee, le retour en force des islamistes, le pourrissement de la Kabylie, son etat de sante…la liste est longue) n’est guere favorable aux efforts diplomatique de la France.
    Il est etrange que, face a un nationalisme et un loyalisme strident de la presse algerienne, la presse francaise n’est pas cherche a regarder le dessous des cartes des relations france-algerie.
    Pour la route : une analyse decapante ici http://www.kabyles.com/article.php3?id_article=1890

  26. Merci bcp de vos remarques .. comme tjrs les affaires des uns servent aussi à taire celles des autres .

  27. Le Medef quitte Alger les mains vides
    Les hasards du calendrier sont cruels. Au moment où la délégation d

  28. Si le Medef dort sur ses lauriers comme l’ont fait Peugeot Algérie et Renault Algérie… ils n’auront surtout pas à l’inquiéter de la conccurence « nouvelle ». Elle viendra, s’installera, et puis paf, en deux temps trois mouvements, la France assera de la place N° 1 à une autre moins glorieuse.
    http://www.autoalgerie.com/article.php3?id_article=413

  29. Inquietant quelque part de voir cet aveuglement des Français … et je dirais presque cette suffisance … quand tu vois tous les autres pays qui viennent de renforcer leurs contacts avec l’Algérie ….
    merci Amine en tout cas pour tes réactions !

  30. Au fait, le premier article est extrait d’El Watand’aujourd’hui
    Toujours épaté par tes réactions rapides élisa. Dis, tu passes combien de temps scotchée à ton écran?

  31. Pour avoir travaillé dans le marketing chez un coréen, je peux vous assurer qu’en 2003, l’objectif était d’être numéro 1, personne n’y croyait. On comptait justment sur la suffisance de Peugeot/Renault, d’ailleurs, l’expression qui revenait sur nos levres c’était : on va manger du lion… et à l’epoque, Peugeot était en tête.
    Ce fut chose faite en 2005 Hyundai passait en pole, mais sans moi, puisque j’avais quitté entre-temps.

  32. « Toujours épaté par tes réactions rapides élisa. Dis, tu passes combien de temps scotchée à ton écran? » … je suis scotchée au boulot là …. avant de partir à la maison
    mais pour expliquer, au boulot , on prend tous l’habitude d’etre scotché à nos mails , on fonctionne tous comme cela ,
    on s’envoie même des mails de buro à buro … donc on a en permanence la boite mail ouverte et l’esprit en attente d’un mail … et on prend l’habitude d’avoir mille fenetres ouvertes , et on zappe de l’une à l’autre …. du coup , j’ai pris la même habitude avec le blog
    et de la même manière que j’aime bien qu’on me reponde sur un commentaire , pour moins de répondre aux commentaires fait partie du respect que je vous dois.
    A la maison ,j’essaie de me decrocher mais dur dur ….car en principe ici , nous sommes regles comme du papier à musique sur le blog , deux notes par jour pour moi.
    et entre temps, je danse pour me défouler !!!

  33. Yidir, la presse française a d’autres chats à fouetter avec Villepin, que l’Algérie et sa presse!

  34. Oui c’est sur que la france est vraiment occupée avec la délinquécence de son régime, mais ce que je comprends pas c’est pourquoi cet empressement de Chirac a signer ce traité d’amitié ??
    Que ce qu’il cherche derrière celà ??
    Et puis c’est vrai qu’il faut voir vers le futur mais qui a initié la loi du 23 février sur la glorification de la colonisation ?? pourquoi la France ne reconnais pas le tort qu’elle a causé aux autre peuples ou du moins ne pas glorifier ça ??
    Et puis pour un traité d’amitié il faut songer a la libre circulation des personnes aussi, on est amis pour tout ou on l’est pas.
    Et puis qui nous garentis que le prochain président français respctera le traité signé avec Chirac ?? surtout avec la durcification des positions françaises sur l’immigration, et c’est les ressortissants algériens les premiers visés, donc en quoi il est opportun ce traité d’amitié que Chirac ne cesse de le réclamer ??

  35. Chirac est vieux et seul. Il est le seul en France à vouloir de ce traité
    , dont tout le monde se fout! Et encore, il insiste pas vraiment, première occasion de l’annuler, il l’a saisi!
    « … pourquoi la France ne reconnais pas le tort…  » : elle ne fait que çà, depuis 25 ans avec l’arrivé des socialistes au pouvoir. Mais c’est à sens unique.
    Traité d’amitié, après « l’année de l’Algérie » en France, l’organisation du culte musulman, la protection du culte et des croyances … fuuuuu, laissez nous souffler. Il n’y a pas de eu de moines « musulman » de Tibérine en France, à ce que je sache?!
    Cette loi n’est pas une glorification, mais simplement une certaine RELATIVISATION. Personnellement je suis contre cette loi. L’histoire, aux historiens.
    Le gouvernement aurait mieux fait de préparer le voyage de Douste.
    Le sentiment en France, c’est que le passé colonialiste c’est de l’histoire ancienne, et que si les ex-colonisés ne voient pas quelques apports des colonisateurs, même minimes
    , ce n’est certainement pas en TOUT cas, la faute des ex-colonisateurs si la guerre civile ENTRE ALG

  36. Poubelovitch , la je ne suis pas du tout d’accord, désolée , notamment sur « On tourne la page car le futur, ensemble, est infiniment plus riche que les rancoeurs et souvenirs d’événements, que d’ailleurs beaucoup n’ont jamais vécu.
    C’est une question de choix, de philosophie, de civilisation… »
    non , la vie , l’economie, l’histoire sont un éternel recommencement , et pour comprendre demain et aujourd’hui il faut connaitre hier …

  37. On connait « hier »: la loi en parlait.
    Depuis « hier » , on sait que l’on ne poignarde pas dans le dos un « ami » qui vous soigne.
    Depuis « avant hier » on sait que la diplomatie est la meilleure manière de régler les problèmes. Certainement pas d’appeler à la haine de l’autre.
    Le risque, c’est qu’en France les équivalents à ce type de personnage, use et abuse des même méthodes.
    Ce sera une question de choix, de philosophie, de civilisation… en 2007.
    Moi je suis pour la négociation dans le rationnel et le respect. JAMAIS DANS l’

  38. « Le sentiment en France, c’est que le passé colonialiste c’est de l’histoire ancienne,  »
    Je suis vraiment scandalisé par le ton suffisant de mr poubelovitch
    C’est sur qu’on se sent mieux qu’on s’est essuyé le derrière et tiré la chasse d’eau…
    Vous n’êtes que le résultat du lavage de cerveau organisé en France concernant la colonisation.
    Stora a dit parfaitement que les jeunes français ne veulent pas croire (a cause des bouquins d’histoire) que le pays des droits de l’homme est pu commettre d’immonde atrocité…
    L’oubli l’ingratitude et l’insulte s’est tellement plus simple…
    Si vous voulez des exemples de l’atrocité de la colonisation je peux vous instruire et cela vous permettra peut être de ne pas cracher sur le sang et la mémoire de beaucoup d’être humains…
    A+
    PS: nous aussi on s’en fout de vous
    il y a plus de 170 pays sur terre…

  39. «  »Le sentiment en France, c’est que le passé colonialiste c’est de l’histoire ancienne,  » …. non , pas du tout …. si je suis sur terre , c’est bien à cause de la colonisation et de la Guerre d’Algérie , et je n’ai que 41 ans …. euh 42 dans 1 heure …. 😉
    c’est pas si loin !!!
    C’est TROP facile d’oublier ou de rayer de la carte et des souvenirs .. ca derange c’est tout , comme toute vérité.

  40. Vous connaissez reggane mr poubelvitch…
    C 25000 ans de contamination radioactive… (vous en avez entendu parlé aux infos?)
    En faite ces bien penseurs me saoulent
    Ils vous disent « j’étais pas née c pas moi donc je m’en fous » quel égoisme… Je crois qu’en France on commémore certains événement tragiques et dont la France n’est pas clair et je crois même qu’il y en a un seul…
    Pour le reste « j’suis pas née »…
    En faite mr Poubelovitch il y a justement des gens vivant aujourd’hui qui ont connu cette période : vous leur dites quoi?
    Parlons d’avenir comme vous dites regardé la Chine c bien mais ne parlé pas pour rien dire sinon allez vous la jouer ailleurs..

  41. Pour rappel :
    —————–
    Traité d’amitié France – Algerie :
    les conditions de Bouteflika
    Fin août 2005, s

  42. Je crois pas qu’ils cultivent de la tomate atomic la bas lol… Vous pouvez manger des tomates algériennes sans blème…
    Bonne anniversaire chere madame ou mademoiselle studer
    Essais nucléaires de la France en Algérie
    La face cachée du colonialisme
    Pour ressusciter cet épisode douloureux, l

  43. merci !!!! vous etes le 1er !!!!
    j’ai lu sur un site qu’il y avait à Djanet des cultures intensives de tomates …. destinées à l’exporattion , pas fous les Algériens ,
    je regarde .
    et merci pour les precisison sur Reggane

  44. Merci mel pour cette contribution historique.
    Je crois de ma part que la France rate encore une trés belle opportunité de se positionner dans un pays voisin et « ami » avec qui elle avait une histoire tumultueuse, mais je crois qu’encore plus de 40 ans aprés, l’indépendance de l’Algérie reste non assimiliée par toute une frange de décideurs Français, et ils perçoivent mal une relation avec l’Algérie autre que celle de la paternité et de la chasse gardée.
    Mais force est de voir que aprés 40 ans de gestion chaotique conclus avec 10 ans d’une sanglante guerre civile, l’Algérie se relève, se construit sur des bases solides de libre concurrence et d’économie de marché, elle est en pleine transformation, et surtout elle diversifie ses partenaires, dommage mais l’Algérie actuelle n’est plus la chasse gardée de la France, et la France n’a auccun privilège sur les autres partenaires.
    D’ailleurs historiquement l’Algérie etait toujours l’arrière garde de la France et son complément, avant quand la misère et la disette frappaient la France, son premier reflexe c’est d’envoyer le trop plein de sa population en Algérie qui était et elle est toujours une terre riche, vièrge et assé vide.
    La France aurait pu profiter de ce profond lien émotionnel et historique pour accompagner l’Algérie dans son développement, constuire un véritable partenariat gagnant-gagnant, orienter ses magrebins indisérables vers une fixation en Algérie contre de réeles moyens de développement.
    si la France aurait eu la volenté, elle aurait pu profiter des atouts de l’Algérie pour trouver une solution a certains de ses problems actuels.
    Moi je crois que la France a des problèmes et elle aurait pu s’appuier sur l’Algérie pour les résoudre.
    Mais l’Algérie aussi a des défis, et elle aurait aimé avoir la France a ses cotés mais elle c’est pas grave, l’Algérie possède une trés bonne diplomatie et une excellmente situation macro-économique, y a pas que la France de part le monde, et elle sait se créer des partenariat et trouver des pays de bonne volenté qui la considèrent comme partenaire a part entière et qui n’ont pas du tout un passé et une pensée colonialiste, qui cherchent uniquement a gagner et c’est reconnu qu’en Algérie y a énnorméement a gagner, et l’Algérie gagnera avec eux biensur.
    La france actuellement donne l’impression d’etre un pays désemparé, plein d’idées et peu d’actions, la présidentielle prochaine sera vraiment déterminante, et rien n’indique la voie qu’elle se décide d’emprunter, mais l’Algérie ne l’attends pas, elle se reconstruit et elle avance avec d’autres.
    PS:Poubelovitch, tu as une vision trés démodée sur l’Algérie, et tes informations sont fausses.
    juste pour la guerre d’Algérie il y a eu 10 fois, plus de mort que la guerre contre le terrorisme.
    Mais si tu scrute bien l’histoire tu apprendera qu’une nation apprends beaucoup sur ce genre de conflit majeur comme une guerre civile par exemple, je t’assure qu’on a payé un lourd tribut pour cette folie meurtière (150 000 morts) mais on a tiré des leçons aussi, et la menace islamiste est derrière nous, l’islam le plus tolérant se trouvera désormais en Algérie, et ça nous permet aujourd’hui d’aller en avant et de reconstruire notre pays

  45. « juste pour la guerre d’Algérie il y a eu 10 fois, plus de mort que la guerre contre le terrorisme. » oui !!!! et + qu’au Vietnam !!!!

  46. mel: « … le ton suffisant de mr poubelovitch »
    C’est la simple description objective de l’état d’esprit des français, qui ont d’autres problèmes en tête. C’est tout. C’est bien? C’est mal? … ce sont aux « intellectuels » d’en débattre, que les petits atrabilaires de votre genre ne peuvent comprendre, fermer sur leurs positions.
    L’Algérie à 2 richesses: son sous-sol et sa position de victime dont il fait commerce.
    « C’est sur qu’on se sent mieux qu’on s’est essuyé le derrière et tiré la chasse d’eau… »
    Je ne suis pas préoccupé par le caca DE NOS ANCETRES.
    « les jeunes français ne veulent pas croire … immonde atrocité… » On ne le crois pas, ON LE SAIT, c’est prouvé.
    « L’oubli … »
    et de Elisabeth: « C’est TROP facile d’oublier  »
    Mais personne n’oublie. La meilleure façon de ne pas oublier, c’est de développer des moyens pour que cela ne se reproduise plus en gardant à l’esprit de quelle situation justement l’on tire ces conclusions. Les moyens sont:
    > le travail de souvenir
    > les partenariats
    (CEE, Airbus avec les allemands envahisseurs, etc)
    (EDF et ENEL sur EPR avec les tueurs de Vercingétorix, etc)
    > la communication franche.
    On peut pas venir se faire soigner en France, et craché sur le pays une fois rentré. Dans le pauvre esprit étroit des algériens de France sifflant la Marseillaise, passe, mais pas dans la bouche du président algériens, tenu à élever le débat. Il s’est comporté en racaille.
    « l’ingratitude … » … n’est pas à sens unique.
    « l’insulte … » : laquelle?
    « Vous n’êtes que le résultat du lavage de cerveau… »
    Je vous retourne le compliment en citant Yidir:
    « … l’ambiance nationaliste anti-francaise cree dans le peuple par Boutef pour detourner l’attention du peuple des vrais problemes
    > sa gestion calamiteuse,
    > les tensions avec l’armee,
    > le retour en force des islamistes,
    > le pourrissement de la Kabylie,
    > son etat de sante…la liste est longue
    , n’est guere favorable aux efforts diplomatique de la France. »
    CQFD
    « cracher sur le sang et la mémoire » QUI a fait cela?
    « PS: nous aussi on s’en fout de vous » Voilà la première phrase honnête de votre intervention.
    Il y a 2 postures possibles:
    > soit on va de l’avant, on collabore sans arrières pensées
    > soit on se sépare définitivement, et chacun chez soi.
    Faut choisir. Mel, quel est votre position?
    Les ivoiriens ont choisi.
    … la suite un peu plus tard 😉
    (les allemands envahisseurs, et tueurs de Vercingétorix, sont des caricatures, volontairement grossières, rien de plus)

  47. Et biensur certains vont nous critiquer et nous dire que l’Algérie si elle progresse et se construit ce n’est que grace a la baraka du prix élevé du pétrole.
    Ben oui c’est bien vrai et on s’en cache pas, et puis quelle est la nation qui aprés une période noire de mauvaise gestion suivie par une distabilisante épreuve de sang, c’est reconstruite sans une manne financière ou humaine quelque part ??
    Je vous rappelle que pratiquement toute l’europe c’est constuite a l’aide du plan Marshall et en plus de la main d’oeuvre docile et illettrée de ses colonies africaines comme pour la France par exemple ??
    Donc pour les éventuelles donneurs de leçons, je les conseille de réviser leur histoire avant.

  48. Poubelovitch : désolé mais tu racontes n’importe quoi.
    D’ailleurs c’est la deuxiemme fois que tu ironise toi aussi a ta manière sur le séjour médical de notre président.
    Sache tout d’abord que c’est vrai, meme ici en Algérie on a du mal a comprendre pourquoi il se risque d’aller se soigner chez vous, avec tout le contentieux qu’il y entre les deux pays et l’attente par certains dirigents francais de la moidre occasion pour rebondir et chercher le moyen d’ironiser sur l’Algérie.
    Mais je te rassure, que notre président est venu se soigner avec l’argent des algériens, donc il n’est pas venu du tout profiter des euros des français, tout a été payé et l’Algérie en a suffisamment pour payer les services rendus, donc logiquement c’est vous qui etes gagnants et par décence normalement vous n’auriez rien a redire.
    Mais je crois que votre « excellente hospitalité » nous a fais un peut relfechir, et je pense que désormais notre président fera le bonheur et la renommée d’un autre hopital mondial, tant pis pour vous, quand on a une grande gueule on perds ses interets.

  49. « Du côté algérien, les chiffres officiels se résument à la formule mythique « d

  50. un algérien:
     » … on a payé un lourd tribut pour cette folie meurtière (150 000 morts) »
    +++
    Elisabeth:  » …juste pour la guerre d’Algérie il y a eu 10 fois, plus de mort que la guerre contre le terrorisme. » oui !!!!  »
    6 minutes 12 secondes après:
     » … bilan estimé par la France à 200 000 morts, »
     » Du côté algérien, les chiffres officiels se résument à la formule mythique « d

  51. Poubelovitch , tu fais expres ou quoi sur « Du côté algérien, les chiffres officiels se résument à la formule mythique « d

  52. Oui les historiens contestent le 1 million 500 milles morts, mais au délà du chiffre exacte que personne ne l’a, serait t’il juste de dire que la France n’a pas commis de crimes de guerre en Algérie, qu’elle n’a pas torturé, qu’elle n’a pas massacré, qu’elle n’a pas déplacé des civiles ??
    On s’en fout des chiffres exactes, on sais qu’il y a eu énnorméement de morts du coté algérien, que ça été une guerre de libération difficile et sanglante, que les exactions ont eu des deux cotés de protagonistes.
    (Sache que le FLN n’est pas indemne des critiques aussi)
    Mais le FLN ce n’est qu’un groupe de libération qui mène une guerre contre un pays colonisateur qui est le berceau des droits de l’homme.
    Moi quand j’entends Douste Blazy affrimer sans honte que c’est vrai que la colonisation a été une tragédie au début mais aprés il y a eu des insituteurs qui ont éduqué, des medecins qui ont soigné……..
    Mais c’est tellement sacandaleux d’affirmer des bétises pareils par un haut cadre de l’état français !!!!
    Au délà du coup humain qu’elle a généré, la colonisation a été un génocide de l’identité algérienne,
    avant la venue de la france, les algériens n’étaient pas des sauvages, ils avaient des écoles, ils avaient un art de vivre, ils avaient des richesses, c’est l’Algérie qui fourinssait le blé a la France et qui a contracté des dettes pour ça et qui n’a pas voulu les payer aussi.
    Et concetement tu veut savoir ce qu’on fait ??
    Ben c’est simple, l’Algérie s’arrange, se transforme,se construit ses infrastructures, consolide sa démocratie, réduit sa bureaucratie, élimine sa corruption, et développe ses relations a travers le monde.
    si la france veut suivre cette dynamique, qu’elle soit la bienvenue, mais elle sera considérée comme un pays étranger, elle n’aura auccun privilège sur les autres, sinon y a pas que la france dans le monde, et puis avec ses piètres dirigente politiques, sa valeur ne fais que baisser a travers le monde

  53. C’est bientot le 8 mai 1945, j’espaire que certains savent que au moment ou le monde entier célebrait dans la joie la fin d’une guerre mondiale et la victoire contre le nazisme, en Algerie on a massacré des milliers d’arabes dans le silence et ce n’est que 60 ans aprés que la France timidement reconnait qu’elle a commis des crimes en Algérie dans cette date.

  54. Sur les chiffres :
    ———————–
    Pour mes compagnons et moi-même, qui avons vécu cette période, c’était réellement et tout simplement une guerre qui, comme toute guerre, a été une tragédie : 1 343 000 jeunes appelés et rappelés et plus de 400 000 militaires d’active ont franchi la Méditerranée dans les conditions qui ont été rappelées par l’orateur précédent et que j’ai personnellement vécues, 23 000 militaires ont été tués, dont 6 400 soldats du contingent.
    A ces chiffres il faut bien entendu ajouter les victimes civiles d’origine africaine ou européenne, les historiens estimant que leur nombre varie entre 400 000 et 500 000.
    cf.
    http://perso.wanadoo.fr/unmondedebrut/HISTOIRE/GUERRE_ALGERIE/REFERENCE/senatrelectureinteret.doc
    en cliquant sur mon prenom

  55. Sur les chiffres :
    ———————–
    Pour mes compagnons et moi-même, qui avons vécu cette période, c’était réellement et tout simplement une guerre qui, comme toute guerre, a été une tragédie : 1 343 000 jeunes appelés et rappelés et plus de 400 000 militaires d’active ont franchi la Méditerranée dans les conditions qui ont été rappelées par l’orateur précédent et que j’ai personnellement vécues, 23 000 militaires ont été tués, dont 6 400 soldats du contingent.
    A ces chiffres il faut bien entendu ajouter les victimes civiles d’origine africaine ou européenne, les historiens estimant que leur nombre varie entre 400 000 et 500 000.
    cf.
    http://perso.wanadoo.fr/unmondedebrut/HISTOIRE/GUERRE_ALGERIE/REFERENCE/senatrelectureinteret.doc
    en cliquant sur mon prenom

  56. Sur l’origine de la dette de la FRANCE :
    ——————————————-
    – L’Historique de la dette :
    Ce coup d

  57. Et puis que ce que c’est que cette connerie de dire que ce qui te « choque » c’est profiter des compétences francaises ???
    Tu crois que votre médecine est spéciale et innacessible aux autre ??
    ON PAYE CE MEDECIN QUI A SOIGNE NOTRE PRESIDENT, DONC ON PAYE SES COMPETANCES A LEUR JUSTE VALEUR
    CE MEDECIN NE FAIS AUCCUNE FAVEUR NI HUMANISME QUAND MEME !!!!!
    D’AILLEURS L’HOPITAL POUVAIS TRES BIEN REFUSER BOUTEF SI CA NE L’ARRANGE PAS DE LE SOIGNER.
    DONC PAR DECENCE QUAND ON EST PAYE A LA VALEUR DU SERVICE RENDU ON S’ESTIME PAS AVOIR FAIT AUCCUN FAVEUR.

  58. L’Algerie : de tout temps une affaire de politique intérieure pour la France :
    —————————————————–
    Les raisons de l’entrée dans le conflit
    La décision ultime d’entamer les hostilités fut prise pour des raisons de politique intérieure et extérieure étroitement mêlées et indissociables, que voici :
    La vengeance de l’injure :
    La France tente de négocier mais le dey rejette ses propositions. Le 3 août 1829, un vaisseau parlementaire, la Provence, essuie même des coups de canon en quittant le port d’Alger.
    Le 4 février 1830, Polignac envoie aux différentes puissances une circulaire annonçant l’intention de la France de se venger de l’injure faite par le dey d’Alger, le 30 avril 1827, qui a frappé l’ambassadeur de France de trois coups du manche de son chasse-mouches, pour la fameuse histoire embrouillée d’achats de blé.
    La réaction contre la Course Algérienne :
    La circulaire fait également mention d’une volonté de détruire un foyer de « pirates », mais l’Angleterre craint, derrière ses propos, une éventuelle conquête de l’Algérie par la France.
    L’affaire semble dans l’impasse quand, le 8 août 1829, le roi Charles X, de son propre chef, remplace le président du ministère par le prince Jules de Polignac, un ultra-royaliste très impopulaire auprès de l’opinion publique, à savoir les 60.000 bourgeois qui ont le droit de vote.
    La fronde des députés contre Charles X :
    Confronté à la fronde de 221 députés, Charles X a besoin de restaurer au plus vite son image : très mal accueilli par la majorité libérale de la Chambre des députés et par la presse, le roi a besoin de prouver qu’il savait défendre l’honneur et l’intérêt national, en venant à bout d’un chef de « barbares » et en passant outre le veto britannique.
    C’est ainsi que, le 3 mars 1830, dans le discours du trône, il évoque pour la première fois l’idée d’une expédition punitive destinée « à obtenir réparation de la dette ainsi qu’à détruire le repaire de corsaires installé dans la régence d’Alger et mettre fin à l’esclavage ».
    Le 16 mars 1830, dans une adresse au roi, connue sous le nom de « adresse des 221 », 221 députés sur 402 votèrent une adresse de défiance au roi en demandant le renvoi du ministère Polignac et l’instauration d’un régime parlementaire. Charles X refuse et renvoie la Chambre.
    La dissolution de la Chambre des Députés qui s’en suivi fit de l’expédition, embarquée le 12 mai et débarquée le 14 juin 1830, un enjeu majeur de politique intérieure.
    En effet, après une vaine tentative de faire intervenir le Pacha d’Egypte, Mehemet-Ali, contre le dey d’Alger, le gouvernement décida une expédition navale et terrestre le 31 mars 1830.
    *******************************************************
    Le gouvernement renvoya les élections aux 13 et 19 juillet, pour « demander des députés à la France, les clés d’Alger à la main. »
    *****************************************************

  59. Merci pour ce rappel historique Elisabeth
    Ton blog finance deviens vraiment un lieu incontournable d’histoire pour la compréhension de l’origine des évenements.

  60. Merci beaucoup de tes compliments , d’autant plus que ce point me tient extrement à coeur, comme toute vérité d’ailleurs.
    Merci encore.

  61. « d’autant plus que ce point me tient extrement à coeur »
    Ben oui, tu fais partie des nombreux citoyens français en qui l’Algérie c’est impliquée dans leur destin dans une période de leur vie.
    Espérons que les générations suivants des deux rives feront mieux que leur parents et arrivront a appréhender ce lourd passé commun et a regarder ensemble vers l’avant pour leur benefice a tous les deux.
    La France ne peut pas se passer de l’Algérie et l’Algérie ne peut pas se passer de la France.
    Et je crois aussi que de part l’histoire, l’Algérie et la France forment un lien unique à travers le monde ou deux peuples différents d’origines, de culture et de religion ont eu a mêner un intense chemin à travers l’histoire, plein d’émotion, de combat commun, de sacrifices communes et hélas de souffrances de part et d’autres aussi.
    Que puisse un jour la souffrance, l’incompréhension et l’appréhension de l’autre céde le passage au respect, à la fraternité et au travail commun.

  62. poubelovitch :
    « mais pas dans la bouche du président algériens, tenu à élever le débat. Il s’est comporté en racaille. »
    TOI ET SARKO VOUS AVEZ RIEN INVENTE :
    15 décembre 1958 : Corvée de bois: « On nettoie le pays de toute la racaille. » (Algérie)
    Pierre Vidal-Naquet rapporte une lettre d’un jeune soldat, rendue publique en 1958 par les prêtres-ouvriers de la Mission de France: « On demandait des volontaires pour descendre les gars qu’on avait torturés (comme ça il ne restait pas de trace et on ne risquait pas d’histoires). Moi, je n’aimais pas ça. C’est vrai, vous savez: descendre un gars à cent mètres dans le combat, ça ne me faisait rien, parce que le gars étant loin, on ne le voit pas trop. Il est armé, et puis il peut se défendre ou se barrer au besoin. Mais descendre un gars comme ça, sans défense, froidement … non! Alors je n’étais jamais volontaire et il est arrivé que j’étais devenu le seul dans la section qui n’avait pas descendu « son » gars. On m’appelait la « p’tite fille » . Un jour, le capitaine m’a appelé en me disant : « Je n’aime pas les p’tites filles… Prépare toi, le prochain sera pour toi! » Alors, quelques jours après, on avait huit prisonniers qu’on a torturés, à descendre. On m’a appelé et, devant les copains, on m’a dit: « A toi, la p’tite fille! Vas-y! » Je me suis approché du gars : il me regardait. je vois encore ses yeux qui me regardaient… ça me dégoûtait… J’ai tiré… Les copains ont descendu les autres. Après, ça me faisait moins drôle… C’est peut-être pas du boulot très propre ; mais, au fond, tous ces gars-là, ce sont des criminels quand on y réfléchit. Si on les relâche, ils recommencent ; ils tuent les vieillards, les femmes, les enfants. On ne peut quand même pas les laisser faire cela … Alors, au fond, on nettoie le pays de toute la racaille… Et puis ces gars-là, ils veulent le communisme, alors vous comprenez…? »
    Commentaires :
    La date du 15 décembre est choisie arbitrairement.
    Sources :
    Pierre Vidal-Naquet, La torture dans la République, Paris, 1972, Maspéro, page 137-138.

  63. Eh bien voilà, j’ai ma réponse à votre sujet:
    « … l’Algérie s’arrange, se transforme,se construit ses infrastructures, … »
    « … si la france veut suivre cette dynamique, qu’elle soit la bienvenue, mais elle sera considérée comme un pays étranger, … sa valeur ne fais que baisser a travers le monde »
    : on ne discute pas, on se sépare définitivement, et chacun chez soi. CHACUN CHEZ SOI.
    Quand à SUIVRE … les aléas de l’Algérie, laisse moi rire :-))))
    Puisque qu’on discute pas, ne discutons plus!!!
    Je trouverais bien des algériens qui veulent discuter, et trouver des solutions ensemble à l’avenir (j’en connais). La vie est trop courte pour se battre contre des idiots-haineux, portant leur rancune intellectualisée éternelle sur le dos de gens nés bien après tout çà.
    Vive Airbus avec les allemands
    , quand à vos tomates…
    Rédigé par: Elsiabeth | 5 mai 06 12:36:08
    « Poubelovitch , tu fais expres ou quoi … »
    Je te rappelle gentiment la situation:
     » …10 fois, plus de mort que la guerre contre le terrorisme. » oui !!!! et + qu’au Vietnam !!!!
    > Rédigé par: Elisabeth | 5 mai 06 10:55:35
    et 6 minutes 12 secondes après:
     » … bilan estimé par la France à 200 000 morts, »
    > Rédigé par: Elisabeth | 5 mai 06 11:01:47
    Tu dis oui à « 10 fois plus » (1,5 millions)
    , PUIS cite les 200.000 (évaluation française)
    , tout en qualifiant les 1,5M de « formule mythique ».
    Là, j’ai du mal à suivre.
    Ajoutons aux 25000 militaires tués, 30000 français et européens civils en plus. (info QUID)

  64. Poubelovitch …. il faut arreter le pastis ET/OU lire jusqu’au bout
    c.a.d :
    Sources : La guerre d

  65. 15 mars 1843: De Montagnac: « Anéantir tout ce qui ne rampera pas à nos pieds comme des chiens. » (Algérie)
    Officier durant la conquête de l’Algérie, le lieutenant-colonel de Montagnac écrit à Philippeville le 15 mars 1843 : « Toutes les populations qui n’acceptent pas nos conditions doivent être rasées. Tout doit être pris, saccagé, sans distinction d’âge ni de sexe: l’herbe ne doit plus pousser où l’armée française a mis le pied. Qui veut la fin veut les moyens, quoiqu’en disent nos philanthropes. Tous les bons militaires que j’ai l’honneur de commander sont prévenus par moi-même que s’il leur arrive de m’amener un Arabe vivant, ils recevront une volée de coups de plat de sabre. […] Voilà, mon brave ami, comment il faut faire la guerre aux Arabes : tuer tous les hommes jusqu’à l’âge de quinze ans, prendre toutes les femmes et les enfants, en charger les bâtiments, les envoyer aux îles Marquises ou ailleurs. En un mot, anéantir tout ce qui ne rampera pas à nos pieds comme des chiens. »
    Sources :
    Lieutenant-colonel de Montagnac, Lettres d’un soldat, Plon, Paris, 1885, réédité par Christian Destremeau, 1998, p. 153 ; Alain Ruscio, Y’a bon les colonies, Autrement n° 144, Oublier nos crimes, avril 1994, p. 41.

  66. 25 octobre 1961 : Chant du déshonneur (Algérie)
    Benoist Rey, soldat appelé, infirmier dans un commando de chasse dans la région de Djidjelli (Nord Constantinois) écrit ceci :
    Je n’oublierai jamais l’écartèlement algérien, aux
    quatre vents de l’agonie.
    Ni les enfants, dans les ruines, cherchant qui pleurer.
    Ni les hommes, fusillés à l’aube, égorgés la nuit, entre les murs de la honte.
    Ni les femmes violentées.
    Ni le hideux sourire du suborneur, mon camarade.
    Je n’oublierai jamais les incendies dans la montagne,
    les agneaux éventrés, au hasard de la cruauté,
    Ni les pistes de haine, les cortèges de douleur.
    Ni le regard faux des chefs, ordonnateurs de massacres,
    Ni leur rire devant la torture, la bastonnade, la mutilation.
    Dépassant l’arbitraire et l’absurde, je n’oublierai jamais
    ce que fut notre guerre,
    la guerre de nos vingt ans.
    Faire la guerre,
    c’est être moins qu’un homme et bien plus qu’un salaud.
    Commentaires :
    Le jour du mois, le 25 est arbitraire.
    Sources :
    Vérité Liberté numéro 12, octobre 1961; reproduit dans Benoist Rey Les égorgeurs,

  67. 24 janvier 1845: Bugeaud: « Je brûlerai vos villages et vos moissons » (Algérie)
    La conquête de l’Algérie fut une guerre atroce. Ainsi en témoigne les lettres de Saint-Arnaud qui devait devenir maréchal de France:
    « Nous resterons jusqu’à la fin de juin à nous battre dans la province d’Oran, et à y ruiner toutes les villes, toutes les possessions de l’émir. Partout, il trouvera l’armée française, la flamme à la main. » (Mai 1841)
    « Mascara, ainsi que je te l’ai déjà dit, a dû être une ville belle et importante. Brûlée en partie et saccagée par le maréchal Clauzel en 1855. »
    « Nous sommes dans le centre des montagnes entre Miliana et Cherchell. Nous tirons peu de coups de fusil, nous brûlons tous les douars, tous les villages, toutes les cahutes. L’ennemi fuit partout en emmenant ses troupeaux. »
    « Entouré d’un horizon de flammes et de fumée qui me rappelle un petit Palatinat en miniature, je pense à vous tous et je t’écris. Tu m’as laissé chez les Brazes, je les ai brûlés et dévastés. Me voici chez les Sindgads, même répétition en grand, c’est un vrai grenier d’abondance… Quelques-uns sont venus pour m’amener le cheval de soumission. Je l’ai refusé parce que je voulais une soumission générale, et j’ai commencé à brûler. » (Ouarsenis, octobre 1842).
    « Des tas de cadavres pressés les uns contre les autres et morts gelés pendant la nuit! C’était la malheureuse population des Beni-Naâsseur, c’étaient ceux dont je brûlais les villages, les gourbis et que je chassais devant moi. » (Région de Miliana, 1843)
    « J’ai laissé sur mon passage un vaste incendie. Tous les villages, environ deux cents, ont été brûlés, tous les jardins saccagés, les oliviers coupés. » (Petite Kabylie, mai 1851)
    Le général Bugeaud écrit le 18 janvier 1843 au général de la Moricière: « Plus d’indulgence, plus de crédulité dans les promesses. Dévastations, poursuite acharnée jusqu’à ce qu’on me livre les arsenaux, les chevaux et même quelques otages de marque…Les otages sont un moyen de plus, nous l’emploierons, mais je compte avant tout sur la guerre active et la destruction des récoltes et des vergers… Nous attaquerons aussi souvent que nous le pourrons pour empêcher Abd el Kader de faire des progrès et ruiner quelques unes des tribus les plus hostiles ou les plus félonnes. »
    Le 24 janvier il écrit au même: « J’espère qu’après votre heureuse razzia le temps, quoique souvent mauvais, vous aura permis de pousser en avant et de tomber sur ces populations que vous avez si souvent mis en fuite et que vous finirez par détruire, sinon par la force du moins par la famine et les autres misères. »
    Bugeaud déclare dans un discours à la Chambre le 24 janvier 1845 : « J’entrerai dans vos montagnes; je brûlerai vos villages et vos moissons; je couperai vos arbres fruitiers, et alors ne vous en prenez qu’à vous seuls. »
    Les « colonnes infernales » de Bugeaud et de ses adjoints mettent largement à exécution ces menaces à l’égard des populations insoumises ou en révolte. L’objectif n’était-il pas de vider l’Algérie de ses habitants, de n’y tolérer tout au moins que des esclaves?
    Sources :
    Robert Louzon, Cent ans de capitalisme en Algérie 1830-1930 La Révolution prolétarienne 1er mars et 15 mai 1930, réédité par Acratie page 8-10; Jean-Luc Einaudi, Un rêve algérien, Dagorno, 1994, page 18-19; Mehdi Lallaoui, Kabyles du Pacifique, Au nom de la mémoire, 1994.

  68. Oui, MEL … je l’avais lu … pour ma part , j’ai été tellemnt horrifie par les faits … que je n’ai pas encore eu le courage de traiter sur le sujet sur mon site.
    Je signale aussi que ce type de discours a été tenu contre les vendéens … qui se battent pour que soit reconnue la notion de genocide.

  69. 22 août 1955 : Répression des émeutes dans le Constantinois (Algérie)
    Les journées d’émeute des 20 et 21 août 1955 dans le Constantinois constituent à bien des égards une répétition des troubles de mai 1945. Elles sont un point de non-retour.
    Les émeutes paraissent avoir éclaté à l’initiative de Zighoud Youssef, responsable du Nord-Constantinois dans le but de montrer la force du FLN et de contrecarrer les avances faites par Soustelle à des Algériens modérés. Dans la zone Collo-Phillipeville-Constantine-Guelma, d’une part quelques centaines de soldats de l’ALN s’attaquent sans grand succès à des gendarmeries et des postes de police, d’autre part plusieurs milliers de paysans mal armés se lancent à l’assaut d’une trentaine de villes et villages, assassinent à coup de haches et de pioches. Il y aura 123 morts dont 71 européens.
    L’armée riposte avec promptitude. Comme en 1945, des milices privées sont constituées, à l’appel du maire de Philippeville Benquet-Crevaux, dont les harangues passionnées constituent autant d’appels au meurtre. Le bilan officiel de la répression s’établit à 1 273 morts. Nul doute qu’il est bien plus élevé et que le nombre de victimes se situe aux alentours de 12 000. Ce drame convertit Soustelle au tout-répressif, il laisse carte blanche à l’armée. Honni à son arrivée, il sera adulé par les colons. Les élus algériens modérés se rallieront au FLN.
    Edouard Valéry, capitaine au 3ème Régiment de Tirailleurs Algériens, témoigne : « [Au Kroubs, situé à une quinzaine de kilomètres de Constantine]. Toute la journée du 21 août, des camions militaires chargés de civils algériens arrivent à la gendarmerie : plus de cent cinquante hommes de tous âges sont entassés dans la cour, venant, semble-t-il, des régions d’Aïn-Abid et Oued-Zénati.
    Un lieutenant de la subdivision de Constantine vient au Kroubs, chargé, dit-il, d’une mission de répression. Le même soir, arrivent aussi une section de la Légion étrangère commandée par un sous-lieutenant et une section de tirailleurs sénégalais appartenant au 15ème RTS. […] Le lendemain, 22 août 1955, de très bonne heure, alerté par de longues rafales de pistolets-mitrailleurs, tirées non loin de là, en direction du sud-est et par un mouvement de camions, qui partaient de la gendarmerie ou y revenaient, je me dirige rapidement vers celle-là. Au premier coup d’oeil je comprends ce que voulait dire l’expression « mission de répression » !… La cour où étaient entassés les Algériens est vide… Le détachement de la Légion, arrivé la veille au soir, est en train d’exécuter les prisonniers, tandis que les tirailleurs sénégalais, fusil-mitrailleurs en batterie, ont pris position autour de la gendarmerie. Le drame se lit sur les visages de tous les militaires ou gendarmes que je rencontre. Le lieutenant G., commandant de la 64ème CRD [Compagnie de Réparation Divisionnaire] que je rejoins, est très pâle. Avec lui, nous avons juste le temps d’empoigner et de retenir deux enfants de dix ans environ que l’on s’apprête à embarquer dans le dernier camion qui démarre avec son chargement d’Algériens. Un homme assez jeune, amputé des deux jambes, est jeté dans le camion qui roule déjà.
    Le lieutenant de la CRD me fait alors, bouleversé, le récit rapide des scènes d’atrocités dont il vient d’être témoin: « Les Algériens sont amenés par groupe d’une dizaine, au bord d’une grande fosse creusée à la hâte. Ils font leur prière et sont abattus à bout portant par les légionnaires.[…] »
    Vers 8h 30, le lieutenant de la subdivision de Constantine, qui semble être le patron de l’« opération » , revient à la CRD et téléphone devant moi à son état-major, pour rendre compte à mots à peine couverts de sa mission: « Envoyez-moi, dit-il, deux bulldozers pour les travaux de terrassement; avec des pelles et des pioches il faudrait trop de temps. »
    […] La réalité était là dans toute sa brutalité: quarante huit heures après les événements du 20 août, 161 otages avaient été froidement abattus. »
    Jean Mairey, directeur général de la Sûreté Nationale, dans son rapport du 13 décembre 1955 reconnaît: « Mais ils [les événements du 20 août] ouvrirent les vannes d’une répression sans discernement, tant civile que militaire. Et le plus affligeant des résultats des massacres du 20 août se traduit aujourd’hui par une reprise des pires méthodes de police, rendues trop célèbres, hélas, par la Gestapo, et qui soulevèrent à juste titre l’indignation des hommes civilisés. »
    Sources :
    Bernard Droz, Evelyne Lever, Histoire de la guerre d’Algérie, Seuil-Histoire, 1982, page 75-78; Edouard Valéry, 11 octobre 1955. Une séance ordinaire au tribunal militaire, L’Humanité, 4 janvier 2001, page 10-11; Pierre Vidal-Naquet, La Raison d’

  70. Ce ne sont pas les chiffres, mais TON exclamation  » oui !!!!  » au « 10 fois plus »
    , avec des infos contradictoires 6′ plus tard.
    Fuuuu, c’est dur aujourd’hui, le cognac avant déjeuner c’est pas bon 😉

  71. 26 octobre 1956: La paix des Nementchas: Les blessés sont égorgés au couteau de cuisine (Algérie)
    Robert Bonnaud appelé en Algérie participe le 25 octobre à une opération contre des fellaghas au djebel Bou-Kammech, massif des Nementchas au sud de Chéria (Sud Ouest de Tébessa). L’aviation bombarde les rebelles. Le lendemain vint l’ordre d’entreprendre le nettoyage.
    « Les blessés qui n’avaient pu fuir étaient souvent atteints aux jambes, récupérables donc, malgré les pertes de sang et le froid nocturne qui bleuissait leurs chairs. Ils furent massacrés, dans des conditions odieuses qui dépassent une imagination normale mais non la réalité algérienne.
    Les cadres européens du G.M.P.R. (Groupe Mobile de Protection rurale), qui dirigeaient le nettoyage, se distinguèrent particulièrement. Ils s’acharnèrent à coups de pieds sur les blessures, et le malheureux suffoquait de douleur. Ils plaisantaient abominablement pendant la prise de photographie (« Allons, fais-toi beau, souris au petit oiseau, fais-nous plaisir… », redoublaient de brutalité sous prétexte d’interrogatoire. Finalement, sortant le couteau de cuisine, ils l’aiguisaient longuement sur le roc, aux yeux du condamné. L’exécution était maladroite et lente, charcutait le cou et évitait la carotide. Mais les mots historiques, prudhommesques, ne manquaient pas après l’égorgement (« Encore un qui est mort comme il a vécu…». Comble de précaution, une balle de Mas 36, à bout portant, écrabouillait le visage, le transformait en une chose immonde, qui n’a pas de nom dans le langage de l’horreur…
    Ils tuèrent donc les blessés, y compris l’un d’entre eux assez valide pour porter sur son dos, pendant les heures que dura le nettoyage, le poste 300 de la compagnie. »
    Sources :
    Robert Bonnaud, La paix des Némentchas, Esprit avril 1957, Itinéraire, Minuit, 1962; Pierre Vidal-Naquet, Les crimes de l’armée française, La Découverte, 2001, p. 56-62.

  72. Papon ça vous dit rien…
    17 octobre 1961: Massacre des algériens par la police parisienne sous les ordres de Papon (Algérie)
    Le soir du 17 octobre 1961 le FLN organise dans Paris une manifestation pour protester contre le couvre-feu imposé aux algériens dans la capitale. Environ 30.000 algériens convergent des banlieues vers le centre. Le rassemblement est pacifique. Par contre beaucoup de policiers sont « chauffés à blanc » par la mort de collègues tombés sous les balles du FLN. Un bon nombre viennent d’Algérie et ont fait usage de certaines méthodes. Leur chef, Maurice Papon, préfet de police, s’est également illustré en Algérie, en 1956, entre autres, comme préfet de Constantine.
    La police a prétendu que des coups de feu avaient été tirés contre elle. En fait les algériens sont cueillis au faciès dès leur sortie des bouches de métro (témoignage de Amar K. Le Monde 5 février 1999 page 8). Coups de crosse, usage des armes, le sang coule en plein Paris, des corps sont jetés dans la Seine. La hiérarchie policière laisse faire, le gouvernement et De Gaulle à l’

  73. 11 avril 1948: Naegelen est chargé de faire de « bonnes élections » (Algérie)
    Le statut de l’Algérie du 20 septembre 1947, reprend le projet Bidault d’inspiration fort conservatrice. Alors que les représentants des « indigènes » demandent l’association pour les uns, l’indépendance pour les autres, ce statut définit l’Algérie, de même qu’en 1900, comme un groupe de départements doté de la personnalité civile et de l’autonomie financière. Un gouverneur général nommé conserve le pouvoir exécutif, le législatif reste du domaine de l’Assemblée Nationale française. L’Assemblée algérienne a des attributions essentiellement financières. La représentation y est dite « paritaire » : 60 délégués du premier collège, 60 du second. Le premier collège comprend 464 000 citoyens français (hommes et femmes), et 58 000 « Musulmans ». Le deuxième 1 300 000 électeurs « musulmans ». On dénombre alors en Algérie 922 000 Européens et 7 860 000 « Musulmans ». Les clauses qui annonçaient des progrès réels (suppression des communes mixtes, indépendance du culte musulman, enseignement de l’arabe, droit de vote aux femmes « musulmanes »), restent des promesses vaines parce que soumises à des décisions de l’Assemblée algérienne et subordonnées à l’impossible majorité des deux tiers. Les députés « musulmans » algériens, même modérés, avaient refusé unanimement ces dispositions.
    Le 11 février 1948, Edmond Naegelen, est nommé gouverneur général d’Algérie en remplacement d’Yves Chataigneau, jugé trop faible. Celui-ci avait tenté désespérément de faire appliquer le statut de 1947, combattu par les colons. « Membre éminent de la SFIO, Naegelen n’a été choisi que pour couvrir le sabotage pratique dudit statut. »26. Il ordonne à l’administration de faire de « bonnes élections »27 . Réalisée « sous le signe de la fraude, de la peur et du sang »28les 4 et 11 avril, cette élection avait été minutieusement combinée et réglée pour confirmer, à l’échelle du pays, les résultats passablement trafiqués des élection municipales. Au premier collège: cinquante-cinq députés de droite, quatre socialistes, un communiste. Au second collège, quarante-deux élus(?) « administratifs » , neuf MTLD (Messali Hadj), huit UDMA (Fehrat Abbas), un socialiste.
    « Mais alors que le premier tour laissait pressentir une nette victoire du MTLD, une gigantesque opération de trucage dénatura totalement le scrutin du second tour. Le bourrage des urnes, l’arrestation préventive des assesseurs suspects et le quadrillage des douars par l’armée aboutissaient à « l’élection » de 41 candidats administratifs (sur 60) […] »29
    « Les élections qui suivirent [en 1951 et 1954], furent toutes des triomphes pour l’administration. Mais la validation constante de ces « élections » par les Assemblées de la IVème République fit partager à la France la responsabilité de ces errements. A pratiquer cette politique, les gouverneurs Naegelen puis Léonard désespérèrent les Musulmans mais gagnèrent l’amitié reconnaissante des Français d’Algérie. Persuadés que la ruse et la force pourraient maintenir le statu quo, ceux-ci ne firent aucune concession. »30.
    On comprend la sombre prophétie qu’aurait formulée Ferhat Abbas devant le maréchal Juin: « Il n’y a plus d’autre solution que les mitraillettes. »31
    Sources :
    André Mandouze, Mémoires d’outre siècle: D’une résistance à l’autre, Ed. Viviane Hamy, 1998, page 183-184; Ch.-Robert Ageron, Histoire de l’Algérie contemporaine, Que Sais-je n

  74. ce ne sont pas des infos contradictoires : d’un cote le chiffre global estime et de l’autre le chiffre estimé concernant les victimes algériennes
    eh …. pss c’est pas ma fête !!! c’est mon anniversaire !
    et en semaine , je mange tot ,;)

  75. 14 mars 1957 : Asphyxiés dans un chai à vin
    Dans la nuit du 14 au 15 mars 1957, à Aïn Isser, en Oranie, le lieutenant Curutchet, du 7ème régiment d’infanterie, enferme cent un suspects dans des chais à vin. Le lendemain, quarante et un hommes sont morts asphyxiés. Le lieutenant Curutchet est inculpé, mais acquitté, donc en définitive couvert; le général Pédron, commandant le corps d’armée d’Oran, se contente d’adresser, en faisant allusion à des « incidents récents », une circulaire sur la « salubrité des locaux d’habitation ». Le lieutenant Curutchet deviendra un des chefs de l’O.A.S. à laquelle il adhére « par respect de la parole donnée » (aux musulmans).
    Robert Delavignette, membre de la « Commission de sauvegarde des droits et libertés individuels » rapporte des faits analogues dans une cave à vin à Mercier-Lacombe le 16 avril 1957, où vingt trois suspects sont asphyxiés par le gaz sulfureux (SO2), 16 F.M.A (Français Musulmans d’Algérie) décèdent et le 27 juin 1957, dans une cuve à vin à Mouzaiaville, vingt et un suspects sont asphyxiés.
    Ces « erreurs » de « cadres inexpérimentés » ne sont pas sans rappeler les « enfumades » pratiquées par les colonnes du général Bugeaud.
    Sources :
    Pierre Vidal-Naquet, La torture dans la République, Paris, 1972, Maspéro,page 52; Pierre Vidal-Naquet, Les crimes de l’armée française, Algérie 1954-1962, La Découverte, 1975, réédition 2001, p. 100-106; Pierre Vidal-Naquet, La Raison d’

  76. 24 mai 1960 : Les forces de l’ordre égorgent les prisonniers (Algérie)
    Benoist Rey, soldat appelé, infirmier à Texenna à 30 km au Sud de Djidjelli (Nord Constantinois), après que son commando de chasse ait été pris dans une embuscade, rapporte : « Nous faisons, quelques jours après notre embuscade, une opération punitive. Nous emmenons trois prisonniers, dont un que j’ai soigné. Je n’ose les regarder, car je sais qu’ils sont condamnés. Nous restons en embuscade toute une longue matinée et, au plus chaud de l’après-midi, le lieutenant R… commandant en second, fait un signe au caporal-chef B…, un Corse militaire de carrière, un véritable tueur, sadique, « spécialiste » de l’égorgement. Les prisonniers ont les mains liées dans le dos. Le caporal-chef B… prend le premier, l’assomme d’un coup de bâton et l’égorge. Il en fait de même avec le deuxième. Le troisième, qui doit avoir dix-huit ans à peine, a compris. Au lieu d’essayer de se défendre, il tend la gorge au bourreau, lequel n’hésite pas et l’égorge avec la même sauvagerie. On met ensuite sur chaque corps à la gorge béante, où déjà sont les mouches, un écriteau : « Tel est le sort réservé aux rebelles. »
    Le lendemain, le lieutenant R… assistera à la messe. Il a un crucifix au-dessus de son lit. »
    Commentaires :
    La date du 24 mai est arbitraire. Les faits sont de mai 1960 avant le 29.
    Sources :
    Benoist Rey, Les égorgeurs,

  77. On parle de crimes contre l’humanité qui ont pris fin il y a tout juste 40 ans…
    Et l’OAS et la politique de terre brulée qui a détruit beaucoup de preuves…
    Historique
    Le 29 mai 1958, René Coty appelle le général de Gaulle, suite aux mouvements insurrectionnels menés par des partisans de l’Algérie française et des gaullistes, les deux étiquettes n’étant pas exclusives. Le 4 juin 1958, le général crie à Alger le fameux « Je vous ai compris ». La foule comprenant des pieds noirs et des musulmans croyant à la magie de ces mots, crièrent « Vive l’Algérie Française » tout en ovationnant le discours . Le 16 septembre 1959 l’enthousiasme fut brutal pour tous les européens, qui se réveillent en entendant le général de Gaulle parler d’autodétermination.

  78. LES MASSACRES DE SETIF
    Le contexte : la fin de la Seconde Guerre mondiale
    L’Algérie connaît depuis quelques mois une situation alimentaire catastrophique. Depuis quelques semaines une tension règne dans ces départements français. Les nationalistes algériens Messali Hadj (emprisonné) chef d’un mouvement nationaliste algérien le Parti populaire algérien, et Ferhat Abbas, dirigeant des Amis du manifeste et de la liberté, espèrent beaucoup de la première réunion de l’Organisation des Nations unies à San Francisco le 29 avril 1945.
    Le 7 mars 1944, le Comité français de la Libération nationale avait adopté une ordonnance attribuant d’office la nationalité française, sans modification de leur statut civil religieux à tous les Indigènes disposant de certains diplômes tels que le certificat d’études, de décorations militaires, etc. En 1945, environ 62 000 combattans en bénéficient, suscitant diverses oppositions dans certains milieux européens en Algérie.
    Manifestations nationalistes
    Des manifestations, auxquelles se mêle pour la première fois le drapeau algérien, éclatent à Alger et Oran le premier mai et réclament la libération de Messali Hadj. La répression est brutale et fait quelques morts.

  79. Alors bon anniversaire!
    Tango torride ce soir, alors 😉
    Bon laissons MEL se lacher…
    Dit, MEL, t’éteins la lumière en partant, hein ;-)))

  80. 18 juin 1845: « Enfumades » de la grotte de Ghar-el-Frechih (Algérie)
    Pour la conquête totale de l’Algérie, Bugeaud mena à partir de 1841 une « guerre de ravageur » fondée sur la razzia et la dévastation systématique des régions insoumises. En 1845, la guerre reprend un peu partout dans les « régions pacifiées » à l’appel des confréries. Bou Maza avait enflammé le massif du Dahra en se présentant comme un « mahdi » (envoyé du Prophète) ou chérif (descendant du Prophète).
    A Orléanville, le 11 juin 1845, Bugeaud conseille ceci à ses subordonnés pour réduire la résistance des populations de la région du Chélif:
    « Si ces gredins se retirent dans leurs cavernes, imitez Cavaignac aux Sbéhas! Enfumez les à outrance comme des renards. »
    La répression est rapide et rigoureuse: le colonel Pélissier n’hésite pas à asphyxier plus de 1 000 personnes, hommes, femmes et enfants, des Ouled Riah, qui s’étaient réfugiées dans la grotte de Ghar-el-Frechih75 dans le Dahra (triangle Ténès, Cherchell, Miliana).
    Un soldat écrit: « Les grottes sont immenses; on a compté 760 cadavres; une soixantaine d’individus seulement sont sortis, aux trois quart morts; quarante n’ont pu survivre; dix sont à l’ambulance, dangereusement malades; les dix derniers, qui peuvent se traîner encore, ont été mis en liberté pour retourner dans leurs tribus; ils n’ont plus qu’à pleurer sur des ruines. »
    Après son forfait, Pélissier répond à quelques bonnes consciences inquiètes: « La peau d’un seul de mes tambours avait plus de prix que la vie de tous ces misérables. »
    Le prince de la Moskowa, fils du Maréchal Ney, fait une interpellation à la Chambre des Pairs. Cela n’empêche pas Pélissier d’obtenir son bâton de maréchal et d’être nommé gouverneur général de l’Algérie de 1860 à 1864.
    Le 12 août 1845, Saint-Arnaud à son tour, près de Ténès, transforme d’autres grottes « en un vaste cimetière » , « cinq cents brigands » y furent enterrés.
    Sources :
    Ch.-Robert Ageron, Histoire de l’Algérie Contemporaine, Que Sais-je N

  81. « Dit, MEL, t’éteins la lumière en partant, hein »
    Non c à toi qu’on a éteint la lumière…
    Aujourd’hui tu nages dans l’amnésie puante des racistes de bas de gamme…

  82. Elisabeth, tu trouves où j’ai été « raciste »
    , ou tu supprimes le post de MEL.
    Sinon le bloqéco c’est fini pour moi!

  83. non , non , il ne faut pas abandonner devant la remise en question de soi ! c’est aussi comme cela qu’on evolue !!!!

  84. « on ne discute pas, on se sépare définitivement, et chacun chez soi. CHACUN CHEZ SOI. »
    Trés bien, c’est vraiment chaqu’un chez soi, chaqu’un est indépendant de l’autre, et vous allez rendre un grand service a l’Algérie en fermant les portails de votre pays.
    Comme ça aux algériens de sentir qu’ils sont indisérables partout ailleurs, qu’ils ne peuvent pas éspairer le respect et l’éstime que chez eux, qu’ils restent chez eux et qu’ils retroussent leur manches et arrangent leur pays.
    Mais détrompe toi, désolé mais la France n’aura pas réglé ses problèmes pour autant.
    Y a 6 millions de musulmans en France, la majorité c’est des algériens parqués dans des banlieux, et c’est des français tout comme vous, vous ne pourriez les expluser et il vous faut vous en occuper !
    Sinon ça explosera et gare aux dégats…

  85. Et le plus grave encore, c’est que en ce moment de l’histoire vous êtes pauvres en véritables décideurs politiques, toute votre classe politique c’est des piètres politicards qui visent le siège et oublient le reste.
    Déjà quand tout le monde s’unit pour élire une personne comme président non pas pour ses brillants idées politiques mais juste pour barrer la route a un fou nostalgique d’une ancienne époque xénophobe résolu, y de quoi s’inquiéter sérieusement sur le devenir de la France.
    Et le scénario ne se présente gère mieux pour les présidentielles prochaines.

  86. Il faut voir que la France donne l’impression d’un pays en panne, et c’est l’Algérie qui progresse et qui se renouvelle.

  87. Allocution du président Bouteflika à l’occasion du 8 mai 1945
    [Aps 8/5/06] Guelma – Le ministre des Moudjahidine, Mohamed Cherif Abbes, a prononcé, dimanche à Guelma, au nom du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, une allocution à l’occasion de la commémoration du 61e anniversaire des massacres du 8 mai 1945. Voici le texte intégral de l’allocution du Président de la République:
    « Mes Chers Compatriotes,
    C’est avec un sentiment de fervente fierté nationale mêlé d’une profonde tristesse que je m’adresse à vous en ce jour anniversaire de l’une des dates les plus lumineuses et les plus sombres de notre commune histoire nationale.
    Commémorer aujourd’hui le 8 mai 1945, c’est d’abord répondre à un devoir de vérité qui dépasse et doit fonder le simple devoir de mémoire. L’importance du 8 mai 1945 réside, bien sûr, mais ne réside pas seulement, dans le courage des jeunes manifestants qui brandirent à Sétif et Guelma le drapeau national et furent assassinés par des policiers français.
    L’importance du 8 mai 1945 réside, bien sûr, mais ne réside pas seulement dans la bravoure des paysans de l’Est algérien qui, spontanément, décidèrent de rendre coup pour coup.
    L’importance du 8 mai 1945 réside, bien sûr, mais ne réside pas seulement dans la terrifiante chasse à l’Arabe, dans les incroyables mais bien réels meurtres de masse qui ensanglantèrent l’Est de notre pays pendant plusieurs semaines.
    Commémorer aujourd’hui le 8 mai 1945 ne prend tout son sens que si l’on fait l’effort de replacer ces événements dans la triple logique de la reconfiguration du monde née de la seconde guerre mondiale, de l’évolution de notre mouvement national et de la nature du colonialisme français dans notre pays.
    Dans cette perspective, « les événements » du 8 mai 1945 et l’atroce répression qui les suit doivent être compris, non comme des accidents malheureux mais dans leur cruelle et implacable nécessité. Le 8 mai n’a pas d’existence en soi. Il ne représente qu’une journée, certes particulière, dans l’offensive délibérément pacifique de notre mouvement national depuis l’élaboration du Manifeste du Peuple algérien en 1943, qui revendique une constitution propre à l’Algérie ainsi que la Liberté et l’Egalité absolues de tous ses habitants sans distinction de race et de religion.
    Les trois grands courants de notre mouvement national, qui ont commencé à se structurer à la fin des années vingt et dont les figures de proue sont Messali Hadj, Ferhat Abbas, et Cheikh Bachir Ibrahimi, apportent leur soutien au Manifeste.
    Une étape qualitativement supérieure vient d’être franchie par notre mouvement national, celle de son pluralisme unifié. L’Association des Amis du Manifeste et de la Liberté devient le creuset de la jeune citoyenneté algérienne. La répression administrative classique faite d’arrestations et de mises en résidence surveillée ciblées s’avère incapable de ralentir l’élan d’adhésion aux AML qui vient de toutes les régions et de toutes les catégories sociales de l’Algérie.
    Avec plus de 500.000 adhésions au début de l’année 1945, la carte des AML est devenue la véritable carte d’identité nationale de la grande majorité du peuple algérien.
    Là, et pas ailleurs, réside le formidable défi que l’Etat colonial français doit relever : soit négocier avec les représentants légitimes du peuple algérien qui a largement contribué à la victoire contre le nazisme les modalités d’un démantèlement progressif des structures du colonialisme, soit briser l’élan patriotique et démocratique du peuple algérien, renouant ainsi avec sa pulsion originelle, celle du déferlement de violence génocidaire.
    Avec une grande détermination, l’Etat colonial français s’engagera dans la voie que l’on sait : celle de l’assassinat méthodique et planifié de la jeune démocratie nationale, pluraliste, algérienne.
    Bien sûr, nous ne devons pas oublier les fosses communes de mai 1945, ni les fours à chaux d’Héliopolis, pas plus que les bombardements de l’aviation et de la marine, les exécutions sommaires, les viols, tous ces meurtres de masse qui plongèrent les régions de Sétif, Guelma, Kherrata à dans une ambiance d’apocalypse. Bien sûr, nos historiens doivent faire la lumière, avec la plus grande précision possible, sur le martyre enduré par chacune de nos villes, chacun de nos villages.
    Nous ne devons pas cependant nous contenter de micro histoires parcellaires qui peuvent induire des mémoires erratiques et déresponsabilisantes. Ce qui est décisif pour notre mémoire commune, en ce mois de mai 1945, ce n’est pas le comportement odieux de tel préfet ou sous-préfet, ce n’est pas la rage ludique des « chasses à l’Arabe » menées par les milices coloniales, c’est la parfaite synergie de tous les agents du colonialisme, publics et privés, locaux et centraux pour briser l’élan national et démocratique du peuple algérien. Les massacres de masse commis par les instances répressives de l’Etat colonial français et ses relais dans la population européenne ne sont en rien des « excès » imputables à des responsables de second rang ou à des conjonctures régionales particulières.
    Ils sont un des éléments de réponse globale de l’Etat colonial français à l’émergence tout aussi globale d’un mouvement national désormais présent sur tout le territoire algérien et capable d’impulser de manière unifiée des actions politiques coordonnées à l’échelle du pays tout entier. Ce n’est pas sous-estimer, bien au contraire, le martyre de nos concitoyennes et de nos concitoyens de Sétif et de Guelma que de dire qu’ils ont été assassinés en tant que représentants de la même collectivité nationale algérienne.
    Bien sûr, ce n’est pas sans raison que la mémoire se focalise sur une date particulière, le 8 mai 1945, et deux localités précises, Sétif et Guelma. Ce qui se passe dans ces deux villes est en effet scandaleux et révoltant, pas seulement pour la conscience nationale algérienne, mais pour la conscience universelle.
    Le jour de l’armistice, qui scelle la victoire des Alliés contre le nazisme, des policiers français tirent sur des cortèges d’Algériens qui entendent clamer pacifiquement leur amour de la liberté des autres et de la leur propre en brandissant dans un même mouvement les drapeaux des puissances alliées, notamment le drapeau français, et le drapeau algérien. Mais l’offensive du mouvement national ne se réduit ni à ces deux villes ni au jour du 8 mai 1945.
    Une première vague de manifestations a déjà eu lieu le 1er mai à Alger, Oran, Bejaïa, Tlemcen, Constantine, Mostaganem, Guelma, Relizane, Sétif, Batna, Biskra, Aïn Beïda, Khenchela, Sidi-Bel-Abbès, Souk-Ahras, Cherchell, Miliana, Skikda, Oued Zenati, Saïda, Annaba, Tebessa, Sour-el-Ghozlane.
    Partout des cortèges d’Algériens pénètrent pacifiquement dans les quartiers européens aux cris de « Algérie libre », « Constitution », « Libérez Messali » et brandissant parfois l’emblème national. A Alger et Oran, la police tire et le mouvement nationaliste algérien compte ses premiers morts et blessés.
    Pour éviter de nouvelles provocations policières, aucune manifestation ne sera organisée dans ces deux villes le 8 mai 1945, preuve supplémentaire s’il en était besoin de la détermination pacifique du mouvement de mai 1945. Dans le reste du pays, les mêmes manifestations pacifiques et unitaires sont organisées à Sétif et Guelma, mais aussi à Blida, Tizi-Ouzou, Berrouaghia, Bou-Saâda, Mostaganem, Sidi-Bel-Abbès, Tlemcen, El Eulma, Khenchela, Batna, Biskra, Oued Zenati, El Khroub, Collo, Skikda, Azzaba, El Arrouch, Constantine, Annaba.
    A Sétif et Guelma, policiers et membres des milices tirent sur les manifestants désarmés. Très vite, l’onde de choc atteint les campagnes environnantes. Spontanément, des paysans entendent prendre la relève de leurs frères citadins assassinés. Quelques européens sont tués, quelques fermes et maisons forestières attaquées.
    A aucun moment, les responsables des AML n’organisent la contre-violence rurale qui s’exprime en ordre dispersé, sans armement ni stratégie. Le carnage peut alors commencer. Il durera plus de trois semaines. Pour une centaine d’Européens tués, on estimera à plusieurs dizaines de milliers les Algériens assassinés non pas parce qu’ils combattaient les armes à la main le colonialisme, mais pour ce qu’ils étaient : des êtres humains aspirant à vivre au rythme de leur liberté en tant que peuple autonome, ce qui est la définition même de ce que l’on appelle un génocide.
    A court terme, les massacres de mai 1945 rempliront doublement leur objectif : briser l’offensive patriotique et démocratique du peuple algérien. Face à une répression démesurée, littéralement folle de haine, de racisme, de sang, de prédation en tous genres, la mobilisation populaire reflue. Surtout cette folle répression orchestrée par les centres nerveux de l’Etat colonial va permettre par un artifice de propagande digne de l’extraordinaire génie politique français de dissoudre les AML en leur imputant la responsabilité des « désordres ».
    Ce premier élan nationaliste algérien ne s’achève pas seulement dans les fosses communes et les fours à chaux de l’Est algérien où périrent des dizaines de milliers d’hommes et de femmes coupables du seul crime d’être Algériens. Il s’achève aussi par la dissolution des AML et l’arrestation de milliers de militants politiques qui connaîtront les humiliations et les tortures dans les geôles coloniales.
    Bien sûr, le peuple algérien survivra à cette violence du colonialisme français comme il a survécu à d’autres moments encore plus longs et plus cruels, et comme il vaincra au bout de plus de sept ans d’une terrible guerre de reconquête coloniale la face noire de l’Etat français, sa face colonialiste. Il faudra à peine une dizaine d’années pour que le peuple algérien, à peine ses effroyables blessures pansées, reprenne le combat pour sa liberté, renouant avec l’élan de mai 1945 tout en tirant les leçons de son échec.
    A partir du 1er novembre 1954, les forces de répression de l’Etat colonial français devront combattre non plus des poitrines nues brandissant des drapeaux, mais des militants politico-militaires habiles à mettre en échec, à un prix de sang et de larmes certes exorbitant pour le peuple algérien, la formidable puissance de l’armée coloniale française.
    Nous étions, il y a encore quelque temps, nombreux dans notre pays, surtout parmi les membres survivants de notre glorieuse Armée de Libération Nationale, à ne pas vouloir insister de manière trop précise sur la nature du colonialisme dans notre pays. Nous préférions suivre la démarche mesurée du président Houari Boumediene, qui consistait à tourner la page du colonialisme sans la déchirer.
    A cette attitude, il y avait plusieurs raisons. D’abord, nous étions sortis vainqueurs, en tant que peuple et nation d’une formidable confrontation qui avait duré cent trente-deux ans. Avec quelque naïveté sans doute, nous étions convaincus que la France dans son ensemble, Etat et société réunis, relèguerait dans un pan discret de sa mémoire collective cet aspect odieux et honteux de son histoire et qu’avec le temps, elle ferait elle-même positivement son « deuil  » de sa dérive colonialiste à l’égard de peuples entiers sur les trois continents.
    Que certaines mémoires françaises demeuraient nostalgiques du passé colonial ne présentait pas d’importance majeure tant que la tendance centrale au niveau de l’Etat, du pouvoir politique et des média était à un silence que l’on pouvait croire respectueux des victimes innombrables de cet effroyable crime contre l’humanité qu’a été le colonialisme.
    Ensuite, nous n’avons jamais confondu la nation française, le peuple français, ni même l’Etat français avec le colonialisme français qui a été sa face obscure, son excroissance mortifère de la liberté et de la dignité humaine aussi bien quoique dans des proportions et avec une intensité différentes dans les colonies que sur le territoire français proprement dit. Les Bugeaud, les Changarnier, les Cavaignac, ont été les bourreaux du peuple algérien, comme ils ont été les bourreaux du peuple parisien.
    Qui plus est, nous n’avons jamais oublié, nous Algériens, et nous ferons en sorte de ne jamais oublier, que pendant notre long martyre, des Françaises et des Français, au prix de leur marginalisation, de leur liberté et parfois même de leur vie, se sont levés au nom des idéaux les plus enracinés dans la nation française pour dénoncer non pas les crimes de la colonisation, comme autant de dégâts collatéraux, mais le colonialisme lui-même en tant que crime contre le peuple algérien, contre les valeurs de la France et contre l’humanité.
    Ce que je dis aujourd’hui, et que je répète depuis la promulgation de la loi française du 23 février 2005, n’a, hélas, rien de bien excessif ni de bien original en comparaison du procès du colonialisme qu’ont fait des intellectuels français comme Paul Vigné d’Octon, Aimé Césaire, Albert Memmi, Francis Jeanson et Jean-Paul Sartre, pour ne citer que ceux-là.
    Enfin et surtout, nous ne voulions pas, et nous ne voulons toujours pas, culpabiliser les nouvelles générations de Françaises et de Français qui n’ont pas, à notre sens, à porter la responsabilité de ce qu’ont fait leurs aînés. C’est avec ces jeunes générations en principe en voie de dépollution progressive de la vision colonialiste du monde qui avait perverti la conscience morale et la raison de nombre de leurs parents et grands-parents que nous voulions, que nous voulons toujours, construire un avenir algéro-français fait, non seulement de paix, mais d’amitié, de fluidité entre les deux rives de la Méditerranée, de créativité et de synergies multiformes.
    Le premier Algérien à avoir proposé à la France, dès la perte d’Alger, la création d’un Etat algérien ami de la France, n’est autre que Hamdan Khodja. Quelques années plus tard, l’Emir Abdelkader reformulera à de nombreuses reprises cette proposition d’amitié entre un Etat algérien et un Etat français liés par une coopération multiforme.
    Tout le monde sait que l’Etat français préfèrera se lancer dans une conquête meurtrière qui détruira une grande partie de la population algérienne et aboutira à la fin du 19e siècle à une Algérie musulmane exsangue, violée dans son identité, expropriée, déculturée.
    Pourtant une nouvelle fois, après la première guerre mondiale à laquelle 300.000 Algériens ont participé dans les rangs de l’Armée Française, le petit-fils de l’Emir Abdelkader, l’émir Khaled, renouvelle les propositions d’amitié franco-algérienne fondée sur la reconnaissance des droits du peuple algérien à la dignité et à la liberté. Il sera contraint à l’exil. La France coloniale entend continuer son génocide qui, de démographique, devient culturel. Les candidats français mais aussi espagnols, italiens, maltais à la colonisation agraire de l’Algérie ne sont pas légion. Il faut donc cesser de tuer systématiquement les Algériens pour qu’ils puissent constituer le réservoir de main d’

  88. merci mel !! je n’étais donc pas presente sur le blog lundi et mardi.
    néanmoins, je n’ai pas manque de suivre l’info à la tele , et j’ai remarque que la 2eme chaine francaise a diffusée des films des massacres aux infos de 20 h , c’est deja une avancée tout de même.

  89. merci mel !! je n’étais donc pas presente sur le blog lundi et mardi.
    néanmoins, je n’ai pas manque de suivre l’info à la tele , et j’ai remarque que la 2eme chaine francaise a diffusée des films des massacres aux infos de 20 h , c’est deja une avancée tout de même.

  90. Pour Poubelovitch …
    ———————-
    Jamel Debbouze accroche Nicolas Sarkozy le 25-5-2006
    Jamel Debbouze a égratigné Nicolas Sarkozy aujourd’hui à Cannes lors de la présentation à la presse du film « Indigènes ». Long métrage en compétition dans lequel il tient un des rôles principaux. Le comédien était interrogé par une journaliste tunisienne sur la possibilité que ce film, qui traite de l’engagement de soldats maghrébins dans la libération de la France lors de la Deuxième Guerre mondiale, puisse infléchir le ministre français et surtout son projet de loi sur l’immigration en débat au parlement.
    « Je ne pense pas que Nicolas Sarkozy sera influencé par ce film, je pense que Nicolas Sarkozy a un but bien précis et qu’il mettra tout en

  91. Bienvenue au Programme humanitaire Hôpital Dave Gray, conçu pour fournir aux participants un soutien qui permet aux personnes, les activités et services qui répondent aux besoins humains de plus en plus complexes et de l’assistance qui facilite le stress de la vie condition de difficultés. Faire un don de rein pour les nécessiteux et obtenir un précieux retours de 48,670,00 $ et vous sauver des vies. Dr. Dave Gray. Tel: + 91-8050773651. courrier davegray@davegrayhospital.com

    Je vous remercie.

  92. I just want to mention I’m beginner to blogging and definitely loved your blog site. Probably I’m want to bookmark your site . You amazingly come with impressive posts. Thanks a lot for sharing your website page.

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