Quand on est pour la paix et qui plus est la paix verte, on a des convictions, et on défend la planète, cela va de soi. Ainsi des militants de Greenpeace ont bloqué vendredi pendant près de cinq heures un embarquement de soja de la multinationale américaine Cargill dans le port de Santarem au nord du Brésil pour protester contre la destruction de la forêt amazonienne.
Vaste sujet, l’Amazonie subissant les multiples assauts des multinationales, et notamment au c
A mediter :
http://t2web.amnesty.r3h.net/library/Index/FRAAMR280042006
Voire +
Appel D’AMNESTY INTERNATIONAL :
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ACTION URGENTE
Londres, le 16 mai 2006
Guadalupe de Heredia a été la cible d’une campagne d’intimidation, notamment d’agressions violentes. Elle est l’attachée de presse du service juridique qui représente des communautés indigènes dans le cadre d’une action en justice contre ChevronTexaco, multinationale pétrolière qui s’est gardée de nettoyer les zones polluées par des décennies de forage dans la région de Sucumbios, riche en pétrole. Amnesty International craint que Guadalupe de Heredia et les membres de sa famille ne soient en danger de mort. Les agressions dont elle a été la cible avaient également pour but, semble-t-il, d’intimider les membres du service juridique qui travaillent sur cette affaire. Parmi eux figurent les cinq avocats et défenseurs des droits humains nommés ci-dessus, qui ont déjà été menacés par le passé.
Amnesty International ignore si la police a enquêté sur ces événements. Le 28 avril, des organisations non gouvernementales (ONG) de défense des droits humains ont introduit une requête auprès de la Commission interaméricaine des droits de l’homme afin que Guadalupe de Heredia bénéficie elle aussi du dispositif de protection prévu pour des membres du service juridique.
NB :
La rédaction de mon article n’a pas été justifiée par cet appel d’Amnesty, que j’ai trouve à la suite, par « hasard » ?
Soja en Amazonie: opérations tous azimuts de Greenpeace contre Cargill
SAINT-CYR-EN-VAL (Loiret), 22 mai 2006 (AFP)
La multinationale américaine de l’agro-alimentaire Cargill est depuis trois jours la cible des militants de Greenpeace au Brésil, à Londres et en France, qui dénoncent la déforestation de la forêt amazonienne au profit des plantations de soja.
Lundi, les militants environnementalistes ont ainsi déversé quatre tonnes de soja devant les bureaux de Cargill à Cobham, à l’ouest de Londres, tandis qu’au même moment, une quinzaine d’autres bloquaient l’entrée d’une usine Cargill de conditionnement de poulets en France, à Saint-Cyr-en-Val (Loiret).
Vendredi, Greenpeace avait déjà bloqué pendant près de cinq heures un embarquement de soja de Cargill dans le port de Santarem (nord du Brésil).
« Ces opérations visent la totalité de la chaîne depuis l’embarquement du soja au terminal de Santarem, au Brésil, vers Liverpool, jusqu’à son acheminement au siège européen qui répartit le soja dans les unités de production, puis à l’usine du Loiret qui transforme les poulets en beignets », a expliqué lundi Gregory Gendre, de Greenpeace France.
Les abords de l’usine française ont été évacués sans incident à la mi-journée, a-t-il ajouté.
A Londres, Greenpeace a été reçu par les responsables de Cargill qui « ont accepté d’envisager un moratoire sur la production et l’extension des cultures de soja dans l’Amazonie », selon l’organisation. Une militante, qui s’était enchainée aux grilles, a été interpellée par la police, a-t-elle ajouté.
« Une nouvelle réunion est prévue au siège de Cobham d’ici début juin en vue d’un moratoire, de six mois si possible » a précisé Ludovic Frère, responsable Biodiversité à Greenpeace-France.
Dans un rapport publié début avril (« Eating up the Amazon »), Greenpeace accuse Cargill de « passer des accords avec des fermes exploitant illégalement des territoires de la forêt amazonienne appartenant au domaine public ou aux populations indigènes ». Selon ce document, trois géants de l’agroalimentaire américains – outre Cargill, Archer Daniels Midland et Bunge – contrôlent 60% de la production de soja du Brésil, qui représentait 1,2 M d’hectares en 2005.
« En un an, la surface déforestée autour de Santarem a doublé de 15.000 à 30.000 ha », assure M. Frère. Au total, 2,8 M d’ha ont été déforestés en Amazonie.
Joints par l’AFP, les responsables de la communication de Cargill en France ont estimé que « Greenpeace soulève de vraies préoccupations que nous partageons ». « Mais si on se retire des zones cultivées au Brésil, cela n’empêchera pas les agriculteurs de continuer. La meilleure façon de préserver la forêt est pour nous de rester présents, tout en formant les travailleurs à de meilleures pratiques, limitant l’impact sur l’environnement », a indiqué Michel Salion.
Selon lui, Cargill travaille sur place avec une ONG internationale, the Nature Conservancy.
En Grande-Bretagne, une porte-parole de la direction de Cargill a déclaré à l’AFP que la compagnie, si elle est prête à regarder le dossier qui lui sera présenté par Greenpeace, n’a pas l’intention de renoncer à la culture de soja en Amazonie.
Pour rappel, Mme Rice a été Pdte du Conseil d’administration de Chevron-Texaco pendant 10 ans avant d’entrer au gouvernement Bush .