OPEP : statu quo ou influence de Chavez ?

Chavezd3105am1 L’Opep a démarré mardi à Caracas ses consultations pour fixer sa politique pétrolière des mois à venir. Une modification des quotas de production paraît improbable, le marché demeurant sous haute pression en raison des craintes suscitées par l’Iran.

Le président vénézuelien Hugo Chavez, qui doit inaugurer la réunion jeudi, pourrait profiter de cette tribune pour réaffirmer que « l’ère du pétrole bon marché est désormais terminée ». Son ministre de l’énergie a toutefois laissé entendre que son pays s’abstiendrait cette fois de réclamer une baisse de production au vu du contexte difficile du marché.

Les cours du brut ont franchi, mardi, la barre des 72 $, les marchés étant préoccupés par la crise nucléaire iranienne et la prochaine saison d’ouragan.

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(3 commentaires)

  1. « Le ministre de l’Energie du Qatar, Abdallah ben Hamad Al-Attiyah, a pour sa part jugé à son arrivée dans la capitale vénézuélienne que l’Opep ne pouvait rien faire d’autre que choisir le statu quo ». Selon lui, on ne serait absolument pas confronté actuellement à une pénurie de pétrole. »
    Celui-là ils nous prend vraiment pour des cons, ils ne peuvent plus augmenter leur production ? pourquoi ?

  2. Non , c’est autre chose ….. je souhaite en reparler au plus tot , le Qatar partage avec l’IRAN un des plus grands champs gaziers du monde … tout simplement ….

  3. Opep: trop tôt pour réduire production, possible d’ici septembre (Ramirez)- CARACAS, 31 mai 2006 (AFP)
    Le ministre de l’Energie vénézuélien Rafael Ramirez a jugé qu’il était « trop tôt » pour envisager une baisse de la production lors de la réunion jeudi des ministres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) tout en jugeant « possible » qu’elle intervienne « d’ici septembre ».
    Il a répété la position vénézuélienne selon laquelle, compte tenu de conditions fondamentales du marché, il serait logique pour Caracas de proposer une réduction. Mais il a souligné l’existence de fortes tensions géopolitiques concernant notamment l’Iran qui font qu’il « existe un consensus » au sein de l’Opep que la production doit être maintenue.
    « Nous ne voyons pas la possibilité qu’une position s’établisse pour varier ou modifier les plafonds de production », a-t-il indiqué.
    « Sur la base des fondamentaux du marché — bon niveau d’approvisionnement et niveau élevé des stocks — il serait logique de réduire la production mais il existe une série de facteurs géopolitiques très importants et spéculatifs qui maintiennent les prix au niveau élevé où ils se trouvent ».
    « Il semble que nous devrions renforcer un message de stabilité sur le marché pétrolier et les discussions de la conférence vont tourner autour de cela », a-t-il dit, à propos de la réunion ministérielle de jeudi à Caracas.
    Le Venezuela estime qu' »il y a suffisamment de brut sur le marché et que celui-ci est même sur-approvisionné, que le niveau des stocks est au-dessus de la moyenne, ce qui normalement nous amènerait à proposer une réduction », a souligné M. Ramirez.
    Il a rappelé que de l’avis de Caracas, les cours ne vont plus baisser: « notre président a indiqué que notre éventuel prix plancher pour une éventuelle bande (de référence de fluctuation des prix) serait d’autour de 50 dollars » le baril.
    A propos d’un possible retour de l’Equateur dans l’Opep, M. Ramirez a indiqué que si Quito « le demande, le Venezuela lui apportera son appui avec enthousiasme ». L’Equateur s’était retiré de l’Opep en 1992. Il a également estimé possible une entrée du Soudan, en indiquant que Caracas est favorable à l’adhésion à l’OPEP de tout pays producteur important.
    M. Ramirez a jugé que l’Opep était redevenue une « référence » pour les marchés pétroliers, dotée d’une « forte influence pour la stabilité du marché pétrolier » et que donc l’incorporation de tout pays supplémentaire était « la bienvenue » du point de vue du Venezuela.

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