Des commentaires fleurissent un peu partout pour s’extasier de la « hausse inattendue » d’hier à Wall Street concoctée à grand renfort de statistiques du gouvernement, dont la précision est sujette à caution. En effet, depuis le rebond de mars 2009, et dans une mesure un peu moindre, depuis le début du bear market, l’administration US a constamment soutenu de façon active le marché actions. Cela n’a rien d’une théorie du complot et se comprend facilement lorsqu’on réalise que le système de retraites par capitalisation outre-Atlantique fait partie intégrante du marché mobilier (souvenons-nous des fonds de pension si décriés à une époque, par exemple voir la fin du « 99 francs » de Frederic Beigbeider); notre système par répartition fait plus penser à la pyramide de Madoff où les entrants paient pour les sortants.
Revenons à nos moutons: le gros problème, c’est la structure en « tete-épaules » qui se met lentement en place sur le S&P 500 (ci-dessus). En cas de validation, une telle figure baissière renverra l’indice sans problèmes sous les 850 points très rapidement. Une particularité est que, pour l’instant, nos indices européens ne semblent pas suivre cette évolution (voir ci-contre le CAC 40) et restent sagement sous les obliques baissières de leurs canaux descendants. Toutefois, il faut encore compter avec la journée aux USA de ce vendredi. Il peut encore survenir des choses inattendues (et invariablement haussières) produisant de l’activité désordonnée, inutilisable pour le petit spéculateur, mais synonymes de gros profits pour l’initié au fait des « publications corrigées » du gouvernement US. N’oubliez jamais que c’est l’administration qui a la maitrise du calendrier dans toutes ces affaires-là!
MERCI pour l analyse.
je vais donc attendre le sommet de l ETE pour acheter les BX car pour le moment le doute est present et je ne veux pas entrer trop chèr.