Clearstream-Eads:Imad Lahoud mis en examen

Lahoud65573_1L’affaire Cleartsream n’a pas fini de faire des vagues, le dossier étant loin d’être clair, comme quoi, pas l’ombre d’une prédestination n’assombrit le tableau déjà bien noir …

En effet, l’ancien responsable du laboratoire de recherches d’EADS, Imad Lahoud, a été mis en examen vendredi par les juges Jean-Marie d’Huy et Henri Pons pour « dénonciation calomnieuse » et « faux et usage de faux » dans l’affaire Clearstream.

Arrivé vers 11H30 au pôle financier du palais de justice de Paris après 48 heures de garde à vue à la Division nationale des investigations financières (DNIF), M. Lahoud est entré dans le cabinet du juge d’Huy peu avant 15H30. Un représentant du parquet était présent lors de l’interrogatoire.

Les magistrats instructeurs ont saisi le juge des libertés et de la détention qui doit se prononcer dans la soirée sur une éventuelle incarcération. Ce magistrat n’était pas encore arrivé au pôle financier vers 18H15.

M. Lahoud, 38 ans, est soupçonné d’avoir falsifié des listings Clearstream en y faisant paraître des noms de personnalités industrielles et politiques, dont Nicolas Sarkozy, qui auraient prétendument touché de l’argent dans l’affaire des frégates de Taïwan. Imad Lahoud nie toute implication dans ce dossier, même s’il a été désigné vendredi par l’ex-informaticien Florian Bourges comme l’auteur des falsifications.

M. Bourges a en effet « authentifié » comme les siens les fichiers de comptes qu’il a remis à Imad Lahoud, avant qu’ils ne soient falsifiés et ne soient adressés de façon anonyme à la justice. M. Bourges a été entendu mercredi comme témoin par les juges d’Huy et Pons et a remis les originaux de ses fichiers à la police jeudi.

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(11 commentaires)

  1. Meuh non, meuh non. Ce n’est pas si embrouillé ( à condition d’avoir bien repéré les méthodes du quarteron qui a tenté un putch médiatique: Monde, Libé, Obs, Express)
    Clearstream2 est plutôt évident depuis 15 jours. Les dernières infos ne font que confirmer le fond de l’affaire.
    Données parues ds Marianne, (exclusif Web) il y a 15 jours:
    Deux procédures judiciaires en cours visant Imad Lahoud, bien avant fin 2003 – 2004 (année des évènements de Clearstream2):
    Au départ, nous avons la boite d’Imad Lahoud en faillite avec une grosse ardoise qu’il ne peut rembourser. Pour retarder sa chute, il fait des faux(déjà). Parallèlement, il monte un autre business dans le golf, faillite aussi, et dettes.
    Donc, voici le profil psychologique du personnage: plutôt que d’encaisser l’échec et/ou perdre la face, 1 – il prend des risques supplémentaires, 2 – il plonge dans l’illégalité, baratine ses investisseurs, et fabrique des faux.
    Noter qu’une récente bio résumée de Lahoud, parue dans le Monde sous la plume d’Ariane Chemin, est cohérente avec cette analyse.
    Revenons à l’affaire: une question fut constamment oubliée depuis le début: Quel pouvait bien être le but poursuivi par l’auteur des listings trafiqués, sachant que la manip était pratiquement vouée à l’échec?
    Question moins oubliée, d’ailleurs, que négligée par flemme, car trop difficile: quel pourrait-être le motif d’une stratégie apparemment absurde? Je pense pourtant que l’on devait se concentrer sur cette question, justement, parcequ’elle était potentiellement bien plus féconde. Malheureusement, on a fui la difficulté, on s’est replié sur les questions qui offraient facilement tout un catalogue de réponses possibles – et tous les bavardages journalistiques, et tous les lynchages que l’on pouvait désirer -, mais ne permettaient évidémment pas de conclure. Car l’abondance des solutions possibles empêche de résoudre un système d’équations contenant trop de variables et pas assez de « contraintes ».
    Inversemment, si l’on introduisait dans l’équation le fait que ces listings trafiqués ne pouvaient pas tenir la route très longtemps, on s’imposait une contrainte, mais on était radicalement débarassé de la surabondance de solutions. Restait alors à en trouver au moins une, mais elle était simple: puisque le bénéfice à long terme est improbable, le coupable était quelqu’un qui cherchait en priorité un bénéfice à court terme. Autrement dit, quelqu’un qui a pratiquement abandonné les perspectives d’avenir à long terme. Il ne construit pas son avenir, il cherche à survivre dans l’immédiat. Le seul dans cette situation était Imad lahoud, à cause des deux procédures judiciaires en cours. Etre à EADS, ou à la DGSE lui permettait de réver à une immunité « secret défense » dont la pérennité est fragile, mais tout répit est bon à prendre. Encore lui faut il gagner cette position, et la conserver, alors qu’elle est construite sur du vent, ce qui l’amène successivement à:
    1) faire miroiter à Gergorin qu’il possède de quoi le débarasser des ses ennemis : Gomez…
    2) faire miroiter à Rondot : Flam…
    3) faire miroiter à Villepin : Sarkozy, et d’autres présidentiables)
    Sur ces points 1, 2 et 3, on a ainsi l’explication de la bizarre hétérogèneité de cette collection de noms, qui a pu faire penser que les ajouts à la liste pouvaient être le fait de plusieurs personnes.
    Mais ca ne marche qu’un temps, et revoici Lahoud face à la justice, et alors:
    4) faire miroiter aux juges qu’ils vont grâce à lui se payer un premier ministre – oui, car enfin, Saperlipopette! personne n’a réagi face à cette coincidence énorme: Lahoud, pour l’une de ses deux précédentes affaires judiciaires, était déjà « client » des juges D’Huy et/ou Pons (info parue ds le même article de Marianne).
    Sur ce point N°4: Si Lahoud n’avait pas préalablement dénoncé tous les autres, (dénonciation calomnieuse! soyons clair) comment expliquer le culot des juges? Il fallait bien qu’ils aient une conviction en acier, et ce ne sont pas les déclarations de Rondot qui ont pu la forger. (soyons sérieux, Le Monde n’est plus une référence, mais une posture, qui roule contre Chirac depuis Février 1994). D’autre part, comment expliquer que la seule faute pouvant invalider la procédure de ces super juticiers fut commisse précisément lors de leur perquisition chez Lahoud? Ne peut-on supposser qu’ils renvoyaient ainsi l’ascenseur à leur indicateur en le mettant momentanémrent à l’abri?
    Pour comprendre la trajectoire de Lahoud, il suffit de lire « L’adversaire », par Emmanuel Carrère (je conseille le livre, je n’ai pas vu le film)

  2. Oh , l’Adversaire … si vous saviez …; vaste sujet qui me tient en coeur pour avoir vécu plus d’une année aupres de quelqu’un qui devait faire face à ce Diable d’Adversaire,sa maladie : la mythomanie ..
    Depuis, j’ai du mal à engager ma confiance en quelqu’un et ne supporte absolument plus le mensonge , sans en vouloir aucunement à cette personne (eh oui , Domi …. ;))
    il faut bien comprendre :
    1 – que la mythomanie est une maladie
    2 – qu’un menteur ment passe qu’il a PEUR !
    3 – que le mensonge devient presque une pulsion vitale , c’est à dire que le menteur ment pour eviter que ne se produise le fait qui le terrorise
    4 – et qu’un mensonge en entraine un autre , ce qui est tres bien mentionné dans le livre : c’est un cycle infernal , comparable au diable , un boulet dont ils ne peuvent se défaire .
    Après avoir enchaine bobards sur bobards , la personne que je connais m’a dit avoir attendu presque que je le mette au mur face à sa réalite ,pour que cette chaine de mensonges cesse enfin .
    C’est cela le + insupportable , le carctère inéluctable du mensonge qui entraine 1000 autres, lesquels en entrainet 1000 autres.
    Lisez l’Adversaire , vous comprendrez …

  3. Pour poursuivre sur le sujet , je tiens à preciser également que malheureusement la MALADIE de ces personnes est exploitée par dirons-nous, notamment des sociétes de type cuisinistes, ventes de canapé …. qui ne sont pas forcément réputées pour leur grande limpidité .
    Or ce que recherchent ces sociétés , c’est avant tout pour leurs patrons, certes la marge bénéficiaire , mais pour leurs directeurs commerciaux : LE CHIFFRE , les ventes , le montant du Chiffre d’Affaires.
    Donc des personnes , qui au départ, je vous rappelle vivent continuellement dans la peur se font enroler dans ces sociétés, car avouons le un bon menteur est aussi souvent un bon vendeur . Ils ont tôt fait, une fois rentrée dans la société de tomber dans l’escroquerie et doivent donc de l’argent, ou du moins sont redevables. Ils restent un temps couyvert en interne , car leurs directeurs commerciaux sont contents , car ils font du chifre, et c’est bien là le coeur du pb.
    Néanmoins, un jour ou l’autre , l’affaire apparait au gros jour (souvent parce qu’un nouveau maillon pas trop au courant intervient dans la chaine) , du coup seule solution aux yeux de notre couard guidé par la peur : la fuite en avant vers d’autres employeurs … et souvent d’autres regions .
    Ils arrivent ainsi dans autre société, une autre ville, avec comme boulet un casier judiciaire pas toujours tres sympa et des dettes à rembourser compte tenu de l’escroquerie précedente.
    Et que croyez vous qu’il fit pour rembourser ses dettes, escroquer clients et / ou responsables de sa nouvelle société , et le cycle se poursuit indéfiniment .
    Je vous le jure pour en avoir témoin , la personne peut donc être en costard la journée devant ses clients et propects et le soir en jean pour faire la manche à la gare …
    Car c’est bien là le caractère infernal de tout cela , cette personne fait du CHIFFRE , fait transiter l’argent … dont elle ne beneficie pas une seconde d’ailleurs, et c’est cette capacité à faire circuler l’argent qui est recherchée et qui, bon gré , mal gré lui permet de trouver du travail et de survivre , mais quelle VIE ?
    et quelles conséquences pour les clients escroqués qui ont parfois perdu toutes leurs economies accumulées par une vie de travail ?

  4. vrai à 100% :
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    Un menteur sait qu’il ment, il a la ferme intention de tromper l’autre et agit en plein conscience sans confondre rêve et réalité.
    Le mythomane, lui croit ce qu’il raconte, il ne ment pas pour tromper mais pour y croire lui-même. Aucun spécialiste n’est vraiment en mesure d’évaluer le degré de lucidité du mythomane.
    Le pire pour un mythomane est d’être placé face à son mensonge et de perdre ainsi sa raison d’être. C’est pourquoi lorsqu’il est découvert, le mythomane embraye immédiatement sur une nouvelle affabulation.
    Le mythomane ne se supporte pas lui-même tel qu’il est. Nous sommes face à une pathologie du narcissisme, c’est-à-dire de l’amour de soi.
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    « Le mythomane, lui croit ce qu’il raconte » : je peux vous dire que c’est vrai , il ne ment pas consciemment.
    « lorsqu’il est découvert, le mythomane embraye immédiatement sur une nouvelle affabulation. » … oui, c’est bien là le cycle infernal
    un mensonge initial le place souvent dans une voie sans issue , des mensonges sur lesquels il ne peut revenir .

  5. Extrait du site http://jc.romand.free.fr/mensonge/mytho.htm :
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    L’engrenage financier
    L’édifice aurait pu tenir ainsi des années, s’il n’avait pas été question d’argent. Entretenu par ses parents qui lui avait acheté un studio à Lyon et une voiture, l’heure de vérité aurait dû sonner quand il est entré dans la vie active. Mais rien ne s’est passé, il a continué à puiser dans les comptes bancaires de ses parents sur lesquels il avait une procuration. Il considérait leur bien comme le sien et eux l’y encourageaient, ne s’étonnant pas de ces ponctions régulières opérées par un fils qui pourtant gagnait bien sa vie. En quittant Lyon, il a vendu le studio et a gardé l’argent.
    Une fois à l’OMS , il a dit ou laissé entendre que son statut de fonctionnaire international lui ouvrait droit à des placements extrêmement avantageux dont il pouvait faire bénéficier sa famille. Jouissant d’une aura d’homme raisonnable, Romand convainquait alors sans peine son entourage de lui confier des économies à « placer » dans les banques suisses. Ses parents dans un premier temps, puis son oncle, son beau-père.
    Ses principaux actionnaires n’ont jamais vu un document bancaire témoignant du dépôt du capital ou du cumul des intérêt mais avait une entière confiance en Jean-Claude, persuadés que leur argent travaillait tranquillement sur un compte en Suisse.
    Les choses se sont gâtées le jour où son beau-père a voulu retirer une partie du capital. Quelques semaines après alors qu’il était seul chez lui avec Jean-Claude, cet homme a fait une chute mortelle dans l’escalier de sa maison. Sa culpabilité dans cet acccident n’a jamais pu être prouvée mais ce qui est sûr c’est que la mort de son beau-père a été pour lui providentielle. Non seulement il n’était plus question de toucher aux sommes placées en Suisse mais de plus sa belle-mère vendit sa maison devenue trop grande, lui confiant le produit de la vente
    Il a par la suite, vendu un faux médicament à base de cellule fraîches d’embryons récupérés dans une clinique sur lequel il conduisait une prétendue recherche à l’OMS. Il a ainsi pu dépouiller tous ses proches de sommes qui lui ont permis de mener le train de vie d’un médecin de l’OMS: BMW, école privée, villa.

  6. Avis favorable à déclassification dossier d’Imad Lahoud
    PARIS (AP)–La Commission consultative du secret de la défense nationale, ou CCSDN, a émis le 21 juillet dernier un avis favorable à la déclassification de documents classés secret-défense concernant le passage à la Direction générale de la sécurité extérieure, ou DGSE, d’Imad Lahoud, mis en examen dans l’affaire Clearstream.
    L’avis de la CCSDN a été publié au Journal officiel daté de ce vendredi.
    La décision de déclasser ces documents appartient désormais à la ministre de la Défense, Michèle Alliot-Marie, qui a saisi la Commission le 23 juin dernier, à la demande des juges d’instruction en charge du dossier Clearstream, Henri Pons et Jean-Marie d’Huy.
    Il est rare que les ministres ne suivent pas les avis de la CCSDN qui n’ont cependant qu’un caractère consultatif.
    En l’espèce, la CCSDN a émis un « avis favorable à la déclassification du dossier d’habilitation de M.Imad Lahoud, à l’exception, le cas échéant, des mentions à caractère technique ou interne dont la protection paraîtrait nécessaire au ministre ».
    Imad Lahoud dit avoir travaillé entre février et mai 2003 à la DGSE « pour des missions ponctuelles sur la traque du financement du terrorisme international ». Selon son avocat, le général Philippe Rondot l’aurait sollicité début juin 2003 pour qu’il continue ces missions jusqu’en juin 2004.
    L’informaticien d’origine libanaise a été mis en examen le 9 juin dernier pour « dénonciation calomnieuse », « faux et usage de faux ». Cet ancien employé d’European Aeronautic Defence & Space Co. (5730.FR) est soupçonné d’avoir falsifié des listings de la chambre de compensation luxembourgeoise Clearstream, envoyés anonymement à la justice à l’automne 2004.
    Sa mise en examen, la deuxième dans ce dossier, intervenait après celle de Jean-Louis Gergorin, ex-haut responsable d’EADS. Ce dernier a reconnu avoir fait envoyer les fichiers Clearstream au juge Renaud van Ruymbeke en charge d’une enquête sur de possibles rétro-commissions en marge de la vente de frégates à Taïwan en 1991.
    Les noms d’hommes politiques comme ceux de Nicolas Sarkozy, Alain Madelin ou Dominique Strauss-Kahn étaient mentionnés comme titulaires de comptes.
    Mais cette même commission émet un avis défavorable pour l’affaire des frégates de Taïwan
    http://www.la-croix.com/afp.static/pages/060805054612.pcynaqw3.htm

  7. Le PDG de MBDA Marwan Lahoud (frère d’Iman Lahoud) pourrait devenir le co-numéro deux d’EADS
    Le PDG de MBDA Marwan Lahoud pourrait succéder au directeur général délégué Jean-Paul Gut si ce dernier venait à partir du groupe européen. Selon La Lettre de l’Expansion, le co-président exécutif d’EADS Louis Gallois a proposé à Marwan Lahoud de devenir le numéro deux du groupe européen.
    Si le départ du directeur général délégué Jean-Paul Gut d’EADS se confirmait, le PDG du missilier européen MBDA Marwan Lahoud pourrait le remplacer. Selon La Lettre de l’Expansion, le co-président exécutif d’EADS et PDG d’Airbus Louis Gallois a proposé à Marwan Lahoud dont le groupe est détenu à 37,5% par BAE Systems, 37,5% par EADS et à 25% par Finmeccanica, de devenir le numéro deux du groupe européen.
    Toute la question pour les prétendants à la succession de Jean-Paul Gut dont Marwan Lahoud, est de savoir si le poste sera configuré dans son périmètre actuel, qui est très étendu. Jean-Paul Gut est effectivement en charge du commerce international, de la stratégie et des fusions-acquisitions. Il pilote aussi les projets industriels transversaux pour les business units et est en charge du développement industriel mondial du groupe.
    Apprécié par Louis Gallois, le patron de MBDA est aussi évoqué pour succéder à Jean-Paul Béchat à la tête de la présidence du directoire. Il fait partie d’une short-list de trois noms, qui ont été sélectionnés par le président du conseil de surveillance Francis Mer (La Tribune du 14 février). Selon nos informations, le profil de Marwan Lahoud colle très bien aux souhaits de la Délégation générale pour l’armement (DGA), qui table sur un dirigeant plutôt jeune et surtout connaissant le monde de la Défense.
    http://www.latribune.fr/info/Le-PDG-de-MBDA-Marwan-Lahoud-pourrait-devenir-le-co-numero-deux-d-EADS-~-ID3E61FCEC16F13276C125728E005A0601-$Db=Tribune/Articles.nsf
    Marwan Lahoud était Chief Executive Officer (CEO, l’équivalent de PDG) du leader européen dans le secteur des missiles MBDA (MBDA Missile Systems). Les actionnaires de MBDA, créée en 2002, sont EADS (37.5%), BAE Systems (37.5%) et Finmeccanica (25%).
    Il est le frère d’Imad Lahoud, le trader-informaticien au c

  8. quel embroglio …..
    merci pour toutes ces infos
    regardez Thales et Miksa sur article sur attentat en Arabie saoudite … petite surprise dans les commentaires …

  9. Denis Robert cite Imad Lahoud comme témoin
    Le journaliste, qui affirme que l’informaticien a falsifié les fichiers « clearstream », le cite comme témoin lors de son procès, affirme Imad Lahoud au nouvelobs.com.
    Invité des forums de nouvelobs.com à l’occasion de la sortie de son livre*, lundi 26 février, l’informaticien Imad Lahoud, soupçonné d’avoir falsifié les fichiers de l’affaire Clearstream, a affirmé que le journaliste Denis Robert l’avait cité comme témoin lors de son procès le 21 juin prochain. « Denis Robert me cite comme témoin dans son procès contre Clearstream le 21 juin prochain. Vous êtes le bienvenu » a-t-il répondu à la question d’un lecteur de nouvelobs.com.
    Le journaliste et écrivain Denis Robert, qui a eu en sa possession des listings comptables de Clearstream, a été mis en examen pour « recel de vol et d’abus de confiance » par les juges qui enquêtent sur cette affaire politico-industrielle.
    « Faux et usage »
    Imad Lahoud, soupçonné d’être le falsificateur, ce qu’il nie, est par ailleurs poursuivi pour « dénonciation calomnieuse, faux et usage de faux ».
    Denis Robert a toujours affirmé avoir remis à Imad Lahoud les documents qu’il avait obtenus par Florian Bourges, et que Lahoud les a ensuite altérés.
    Vous pouvez lire les réponses d’Imad Lahoud ici :
    http://forums.nouvelobs.com/societe/489900-934/1-nok/Imad+Lahoud.html
    * »Le coupable idéal », à paraître le 1er mars aux Editions Privé.
    http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/societe/20070223.OBS4019/denis_robert_citeimad_lahoud_comme_temoin.html

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