Le groupe d’énergie et d’environnement Veolia Environnement a convoqué pour mercredi soir un conseil d’administration. Alors que des rumeurs de presse font état d’un possible rapprochement avec Vinci, les administrateurs étudient en ce moment même l’opportunité de proposer une fusion avec le groupe de BTP, vient d’indiquer une source proche du dossier. L’ordre du jour n’a pas été communiqué par Veolia .
Le conseil d’administration de Vinci a par ailleurs assuré mercredi qu’il n’y avait « aucun doute » sur la réalité de la démission de l’ancien président du groupe, Antoine Zacharias.
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Veolia va proposer une fusion amicale à Vinci
PARIS, 14 juin 2006 (AFP)
Le conseil d’administration de Veolia Environnement, qui s’est réuni mercredi soir, a chargé son PDG Henri Proglio « d’étudier l’éventualité d’un rapprochement amical » avec le groupe de BTP Vinci, a-t-il indiqué dans un communiqué.
Le conseil d’administration de Veolia « s’est réuni et, compte tenu de la convergence des métiers et de la complémentarité des savoir-faire, a chargé son président d’étudier l’éventualité d’un rapprochement amical avec Vinci dans l’intérêt des actionnaires », indique le groupe d’énergie et d’environnement, sans autre précision.
Le groupe de BTP Vinci a rejeté mercredi l’idée d’une fusion avec le groupe d’énergie et d’environnement Veolia Environnement, estimant dans un communiqué qu’un rapprochement « n’aurait aucun intérêt stratégique » et que la démarche de Veolia « présente un caractère hostile ».
Paf !
Ouh là , vite en besogne !!! ca a le mérite d’etre clair !!!
Vinci considère qu’un projet de rapprochement entre les deux groupes n’aurait aucun intérêt stratégique, ne serait pas porteur de synergies et ne serait pas créateur de valeur pour ses actionnaires », affirme le groupe dans un communiqué.
« Vinci estime que cette démarche, non sollicitée, présente un caractère hostile », poursuit-il.
Vinci limite son recul (-3,78%) après refus de proposition de Veolia
PARIS, 15 juin 2006 (AFP)
L’action Vinci ne reperdait jeudi que la moitié des gains de mercredi, le refus d’examiner le rapprochement proposé par Veolia Environnement étant perçu par les analystes comme la preuve que le groupe peut obtenir une valorisation élevée de la part d’autres prétendants éventuels.
A 10H40 (08H40 GMT), le titre Vinci cédait 3,78% à 77,55 euros, mais perdait moins de la moitié de son gain de mercredi (+8,24%).
L’action Veolia Environnement gagnait de son côté 1,36% à 38,45 euros, un rebond modeste alors qu’elle avait perdu mercredi 7,97% à 38,13 euros. « Tout ceci a eu au moins un mérite: celui de mettre l’accent sur la vraie valeur de Vinci puisque ce dernier fait l’objet de convoitises », a commenté un courtier parisien.
« Même si la tentative de Veolia n’a pas abouti, elle aura joué un rôle de révélateur, à l’instar de la tentative en cours de Sacyr sur Eiffage. En d’autres termes, malgré son changement de taille lié à l’acquisition d’ASF, le groupe pourrait rester une proie potentielle pour un prédateur », a ajouté cette source.
Veolia Environnement a « déploré » dans un communiqué le refus du groupe de BTP Vinci d’examiner le projet de rapprochement qu’il lui a soumis.
Veolia Environnement avait annoncé mercredi vouloir proposer une fusion amicale à Vinci, qui a aussitôt rejeté la démarche, la qualifiant d' »hostile ».
Veolia: rapprochement avec Vinci seulement dans le cadre d’un projet amical
PARIS, 16 juin 2006 (AFP)
Le groupe Veolia Environnement a précisé vendredi qu’une offre par échange d’actions sur le groupe de BTP Vinci « ne serait envisagée que dans le cadre d’un rapprochement amical, ayant reçu le soutien des conseils d’administration ».
Veolia affirme que cette opération créerait « des synergies de coûts et de revenus d’un montant qui pourrait atteindre au bout de trois ans 700 millions d’euros d’EBITDA (excédent brut d’exploitation) annuel ».
« Ce projet ne pourrait voir le jour qu’à l’issue d’un échange amical et approfondi avec Vinci », répète Veolia, alors que mercredi Vinci a rejeté l’hypothèse d’une fusion, qualifiant la démarche de Veolia d' »hostile ».
Si ce projet « ne devait pas avoir lieu, Veolia poursuivrait le développement ambitieux déjà annoncé et engagé depuis plusieurs années ».
Veolia souligne par ailleurs que ce rapprochement « entre le numéro un mondial des services à l’environnement et le numéro un mondial concessionnaire-constructeur intégré, donnerait naissance au leader mondial de l’environnement urbain et de l’aménagement du territoire ».
Le nouveau groupe ainsi constitué « réaliserait un chiffre d’affaires de près de 50 milliards d’euros, compterait près de 400.000 collaborateurs et bénéficierait d’importants avantages concurrentiels », fait valoir Veolia.
Veolia avait « déploré » jeudi le refus de Vinci.
Veolia renonce à un « rapprochement amical » avec le groupe Vinci
Le groupe Veolia « considère que les conditions ne sont pas réunies pour mettre en oeuvre un rapprochement amical entre les deux groupes destiné à créer le leader mondial de l’environnement urbain et de l’aménagement du territoire » et « décide de ne pas donner suite au projet », a indiqué le groupe dans son communiqué.
C’est clair non ?