Après la clôture d’hier en légère hausse, le CAC ouvre cette fois en nette hausse, directement au niveau de la zone de résistance indiquée hier. Ceci grâce à la clôture proche de l’équilibre hier pour les indices américains, qui étaient en baisse plus marquée au moment de la clôture parisienne, grâce à des futures américains eux-même en hausse, un nikkei en hausse de 1.99% à la clôture, et des résultats globalement meilleurs que prévu.
C’est ainsi le cas pour Business Objects et Dassault Systèmes, Thomson, Cap Gemini, Pernod ou encore Publicis. Déception par contre pour France Telecom et Alcatel.
Euro et pétrole sont en légère hausse, respectivement à 1.2744 dollars et 74.05 dollars le baril.
Après un quart d’heure de cotation, le CAC se maintient en hausse de 0.70% à 4977. Les principales variations sont les suivantes :
PERNOD 159.7 (+5.76%)
THOMSON 13.33 (+5.71%)
CAP GEMINI 41 (+3.80%)
GDF 27.05 (-0.70%)
PEUGEOT 40.63 (-0.95%)
ALCATEL 8.46 (-1.97%)
EADS avertit que ses résultats 2006 risquent de pâtir des problèmes d’Airbus
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Le groupe d’aéronautique et de défense EADS, maison mère d’Airbus, a averti jeudi en publiant ses résultats semestriels que ses perspectives 2006 pourraient être affectées par des charges liées à la modification de l’A350 et au recalage du calendrier de livraison de l’A380.
EADS a donc abaissé jeudi sa prévision de résultat opérationnel avant amortissement des écarts d’acquisition et éléments exceptionnels (EBIT) pour l’ensemble de l’exercice à 3,2 milliards d’euros, soit en bas de la fourchette fixée auparavant (3,2-3,4 milliards).
EADS prévoit qu’à l’occasion du lancement industriel de la famille d’avions A350 XWB, le groupe devra évaluer les coûts et les profits liés aux contrats préalablement signés pour l’A350, ce qui pourrait donner lieu à des charges non récurrentes », détaille le communiqué.
« En outre, l’étude menée par EADS sur le calendrier d’ingénierie, de développement et de montée en puissance de l’A380, incluant des conséquences possibles sur les autres programmes, pourrait également conduire à la reconnaisance de dépenses supplémentaires », ajoute le groupe.
Pour contrer ces problèmes, les deux co-dirigeants d’EADS, Tom Enders et son nouvel homologue français Louis Gallois, ont déclaré dans le communiqué qu’ils veulent « relever les défis immenses qui nous attendent s’agissant de l’A380, de l’A350 et du dollar américain » et « reconquérir la confiance des marchés ».
Sur le premier semestre 2006, le groupe a toutefois dégagé un bénéfice net en hausse de 5% à 1,04 milliard d’euros. Le bénéfice d’exploitation (EBIT) s’est élevé à 1,63 milliard d’euros, soit une augmentation de 6% par rapport à la même période de 2005.
Le chiffre d’affaires ressort lui en progression de 18% à 18,98 milliards d’euros, dont pour Airbus un chiffre d’affaires de 13,154 milliards d’euros (+17%).
EADS a par ailleurs indiqué qu’il revoyait à la hausse les livraisons d’Airbus en 2006, prévoyant un « niveau record de livraisons » de 430 avions.