Décidément le pétrole est et sera toujours le nerf de la guerre, à la fois motifs et armes du conflit, comme si régnait une étrange malédiction.
Les hôpitaux du Liban n’ont plus qu’une semaine de carburant, en raison du blocus imposé par Israël a en effet averti samedi le ministre de la Santé Mohamad Khalifé dans une déclaration.
Une bonne nouvelle néanmoins dans ce monde de brut : Français et Américains ont trouvé un accord sur le projet de résolution que prépare le Conseil de sécurité des Nations unies sur le Proche-Orient, a annoncé samedi la présidence française.
Selon le ministre de la Santé Mohamad Khalifé, les hôpitaux libanais disposeraient au maximum d’une semaine de carburant pour toutes réserves, impliquant la fermeture de nombre d’entre eux. Tout en insistant sur l’urgence du problème, le ministre a précisé que des contacts avaient été entamés pour résoudre le problème, sans donner plus de précisions.
Selon les autorités libanaises, l’armée israélienne, qui impose depuis trois semaines un blocus au Liban, aurait refusé jeudi d’admettre une cargaison de mazout, destiné notamment aux centrales électriques. L’armée israélienne a de son côté affirmé samedi avoir autorisé ces trois derniers jours deux pétroliers à accoster au Liban pour fournir du carburant, mais que, selon un porte-parole, leurs commandants « ont jusqu’à présent préféré rester au large apparemment de crainte d’être pris dans des tirs avec le Hezbollah ».
Même si le Liban obtenait dès à présent des livraisons de carburant, le problème ne serait cependant pas résolu. En effet, les routes étant détruites, et les ponts écroulés, le mazout ne peut être transporté vers les régions.
Alors que les hôpitaux libanais manquent de médicaments, les coupures d’électricité se multiplient, faute de fioul pour alimenter les générateurs. Le Dr George Tomey, président de l’Université américaine de Beyrouth, affirme que le centre médical de la faculté n’a jamais connu pire situation, y compris pendant la guerre civile de 1975-1990. A partir de lundi, si la situation reste inchangée, la majeure partie de l’hôpital sera fermée, pour ne conserver que les blocs opératoires et les urgences. Seuls les patients dans un état critique seront admis.
A Saïda, au Sud-Liban, « c’est une véritable catastrophe »,selon le Dr Ghassan Hammoud, qui dirige un hôpital de 320 lits. L’établissement, qui manque lui aussi de médicaments et de fioul, pourrait être contraint de fermer ses portes d’ici dix jours. Les médicaments sont rationnés tandis que les opérations qui ne sont pas urgentes sont annulées ou reportées. L’hôpital n’est alimenté en électricité que six heures par jour et ses réserves de fioul ne lui permettront de faire fonctionner les générateurs que pendant une semaine.
Le Dr Hammoud s’inquiète surtout pour les patients placés sous respiration artificielle ou qui doivent subir des dialyses régulières, les appareils indispensables à leur survie nécessitant du courant.
L’hôpital de Saïda a reçu du matériel d’organisations telles que Médecins sans Frontières, sans que cela ne soit suffisant. Le Liban commence par ailleurs à manquer de médicaments essentiels, notamment contre l’hypertension et le diabète.
Israël ayant bombardé vendredi le dernier axe routier qui reliait le Liban au monde extérieur, la pénurie ne peut qu’empirer, se propageant bien au delà du domaine médical. Les Libanais commencent à manquer de lait, de riz et de sucre. Les supermarchés sont à cours de nourriture pour bébé, de couches et de boîtes de conserve. Batteries et bougies se font rares. De longues files de voitures se forment également devant les stations-service, chaque automobiliste n’étant autorisé à prendre qu’une dizaine de litres d’essence.
Seule avancée positive, la présidence française a annoncé samedi qu’un accord avait été trouvé entre Français et Américains sur le projet de résolution sur le Proche-Orient préparé par la France pour
L’ORIENT le jour 5/08/2006
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Samedi 05 Août 2006 | 5:00 | Beyrouth
CRISE – Les hôpitaux tirent la sonnette d
Quelque soit la crise humanitaire (Guerre) ou désastre naturel, il ya toujours plusieurs organismes qui viennent en aide aux sinistrés. La plupart de ces organismes se font malheureusement rare au Liban, Palestine , et en Iraq.
Aidez ses Populations qui dont la plupart sont des civiles ( Enfants, Femmes, et hommes sans armes)
Ouvrez votre coeur aux sinistrés, SVP.
En passant, Israel vient d’enlever le president du parlement palestinien!!!
waffen ss ehud
a partir de aujourdhui va declancher la solution final
rayer un pays de la terre
pour ehud et son armee de juifs nazi les camps de consentration
en allemagne a cote du liban c le club med
La Jordanie va livrer au Liban 10.000 tonnes de carburant en les acheminant par camions-citernes en passant par la Syrie dès que les routes seront sécurisées, a annoncé un responsable jordanien au journal Al-Rai. La Jordanie, qui importe tout le pétrole dont le pays a besoin, va prendre sur ses propres réserves qui sont actuellement de 80.000 tonnes pour aider le Liban, a déclaré Ahmad Rifai, directeur général de la compagnie d’Etat jordanienne Jordan petroleum company. Le responsable jordanien a exprimé l’espoir que l’opération puisse commencer cette semaine après un feu vert du Liban indiquant que les routes de Syrie au Liban sont assez sures. « La Jordanie attend actuellement les procédures du côté libanais concernant la sécurité de routes afin de fournir au Liban 10.000 tonnes de carburant prises sur ses propres réserves » a dit M. Rifai au journal jordanien pro-gouvernemental. Les hôpitaux du Liban n’ont plus qu’une semaine de carburant, en raison du blocus imposé par Israël à ce pays, avait indiqué samedi le ministre libanais de la Santé, Mohamad Khalifé
merci beaucoup pour tous vos enrichissements !!!!
Enfin l’ONU s’en inquiète !!!!
L’Onu s’inquiète des risques de pénurie de carburant au Liban
AFP 10.08.06 | 17h15
Le Liban va manquer de carburant dans les jours ou les semaines qui viennent si les combats continuent, ce qui paralysera les hôpitaux et entraînera la coupure de l’électricité dans le pays, a averti jeudi le coordinateur des affaires humanitaires de l’Onu, Jan Egeland.
« La pénurie de carburant est la crise humanitaire la plus inquiétante en ce moment », a déclaré M. Egeland au cours d’une conférence de presse.
« S’il y a quelque chose qui va être critique dans les prochains jours et les prochaines semaines, plus encore que le ravitaillement en nourriture, c’est l’approvisionnement en carburant », a-t-il souligné.
La pénurie de mazout et d’essence est due au blocus maritime et aux bombardements des routes et des ponts par Israël ainsi qu’à la difficulté d’accès des pétroliers.
Quatre hôpitaux du sud du Liban sont déjà à court de fioul pour faire tourner les générateurs indispensables aux salles d’opération, a indiqué M. Egeland.
De plus, a-t-il ajouté, les propriétaires de deux pétroliers affrétés par l’Onu ont renoncé à les faire accoster à Beyrouth parce qu’ils jugeaient la situation trop dangereuse.
« Il y aura une panne du réseau électrique national si le mazout n’arrive pas rapidement », a prédit le responsable de l’Onu.
M. Egeland a critiqué les deux belligérants, Israël et le Hezbollah, pour avoir alimenté le « cycle absurde de la violence » et empêché l’aide humanitaire de parvenir librement à la population qui en a besoin, en particulier dans le sud du Liban.
« C’est vraiment un scandale, car les parties au conflit, Israël et le Hezbollah, pourraient laisser accéder (à la population civile) en un clin d’oeil et alors nous pourrions aider 120.000 personnes au sud Liban », a-t-il déclaré.
Jeudi, a précisé M. Egeland, les agences humanitaires de l’Onu ont demandé dix autorisations de passage pour leurs convois, dont huit ont été accordées par les forces israéliennes. Mais elles ont renoncé à demander une autorisation pour Tyr (sud du Liban) car toutes les demandes présentées ces derniers jours ont été refusées.
M. Egeland a aussi mis en doute l’efficacité du système de communication mis en place avec les forces israéliennes pour assurer la sécurité des convois, après des incidents où des véhicules humanitaires ont échappé de peu à des bombardements aériens.
« Cela donne l’impression qu’il s’agit d’un système très fragile…un système qui ne marche pas », a-t-il commenté.
M. Egeland a aussi abordé le sort des Libanais qui ont fui les combats, affirmant: « ces gens ont le droit de rentrer chez eux ». « Si ce droit ne leur est pas accordé, a-t-il averti, ils généreront un perpétuel ressentiment, une haine éternelle, un conflit sans fin ».