Si on a tendance à lister tous les facteurs de nature à réduire l’offre de pétrole, face à la flambée actuelle, il ne faut pas oublier d’analyser également la demande.
Celle-ci est de manière très importante « gonflée » par les besoins d’approvisionnements des pays asiatiques.
L’actualité vient nous le rappeler puisque la Chine envisage d’importer 15 millions de tonnes de pétrole brut de Russie cette année, rapporte mardi l’Agence Chine Nouvelle citant le vice-ministre chinois du Commerce Yu Guangzhou.
« L’énergie est le principal secteur des échanges commerciaux bilatéraux et de la coopération économique entre la Chine et la Russie, a indiqué M. Yu, ajoutant que l’objectif proposé par les dirigeants chinois d’investir 12 milliards de dollars d’ici 2020 en Russie sera atteint.
L’oléoduc reliant la Chine à la Russie est long de 1.030 km, dont 70 km se trouvent en Russie. Il a été conçu pour transporter 30 millions de tonnes de pétrole brut par an. En 2005, la Chine a importé 12,78 millions de tonnes de pétrole brut de Russie, soit 10,1 % du total de ses importations.
La Chine occupe la 2de place mondiale en tant que consommateur de pétrole avec un taux de dépendance pétrolière de 40%. Elle a contribué avec les USA aux deux tiers de la hausse de la demande mondiale de pétrole en 2003 (environ 1,6 million de barils par jour).
La Chine a produit 175 millions de tonnes de brut en 2004, tout en augmentant parallèlement sa consommation de 19%, celle-ci totalisant 314 millions de tonnes, soit 8% de la consommation mondiale. La production nationale devait atteindre 180 millions en 2005. Les importations chinoises de pétrole brut pour la même année sont estimées à 130 millions de tonnes, soit 5.0% de plus qu’en 2004 – où elles avaient bondi de +34,8% par rapport à l’année précédente.
Selon un rapport du principal organe chinois de planification économique, en 2010, la moitié des besoins pétroliers de la Chine viendra des importations, ce taux pouvant même atteindre 80% en 2020.
« Si les modèles de la croissance économique et du commerce international chinois ne sont pas rapidement modifiés et si de nouvelles réserves ne sont pas exploitées localement ou s’il n’y pas d’avancées technologiques, alors la demande en pétrole et l’offre seront en déséquilibre, le développement économique et commercial de la Chine sera en péril », a averti la Commission.
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Avec l’augumentation des prix du pétrole, et le rafermissement du monopole des Etats sur leurs richesses pétrolières, on ressent que les prochains conflits seront de nature énergetique, et les pays qui possèdent des réserves energetiques veulent naturellement reprendre leur place d’importants acteurs dans le monde sinon de leader, et le chef de file de ce genre de revendication c’est la grande Russie.
Gare aux pays qui sont pauvres en énergie.
Un exemple concret :
USA : guerre-froide avec la Russie via l’Iran
Le berger : » je te bloque tes contrats d’armement avec l’Algérie si tu fais l’OPEP du gaz avec elle »
La bergère : t’inquietes, le chiffre d’affaires de mes ventes d’armes est plus que satisfaisant , et si tu insistes , je boycotte Boeing et « sponsorise » EADS.
De toute manière, j’ai fait ma petite tournée : j’ai l’Iran, le Venezuela, le Qatar, le Vietnam, la Bolivie, le Mali avec moi … et leurs matières premières …
« j’ai l’Iran, le Venezuela, le Qatar, le Vietnam, la Bolivie, le Mali avec moi … et leurs matières premières … »
Oui on dirais que les Russes veulent se créer un autre bloc qui ne sera pas communiste cette fois si mais énergétique.
Oui, partenaires de la Russie + partenaires de l’IRAN …. je vous signale que la France est les deux*
d’ou :
Liban : France et Russie ensemble pour l’ONU
Oui moi je trouve que la position diplomatique actuelle de la France qui se manifeste à travers cette crise du Liban est vraiment innédite et intriguente.
Se démarquer nettement des Etats-Unis et devenir la plus énergique défendeuse d’un pays arabe comme le Liban est assé remarquable, ça trahit que le bloc Russe commence à prendre suffisamment de poids et d’envergure pour que les pays européens commencent à orienter leur principes diplomatiques en conséquence.
Et puis que le Venezuila va jusqu’à rompre carrément ses relations avec Israel sans craindre des représailles, et des problèmes au niveau international prouve que le Venezuila s’appuie sur un bloc fort.