Alors que le Conseil des ministres du Tchad avait indiqué mercredi vouloir renégocier l’accord avec le consortium qui exploite le pétrole tchadien, pour permettre à la compagnie nationale de faire partie de l’ensemble, le président tchadien Idriss Deby Itno a ordonné samedi le départ dès dimanche de deux des trois sociétés étrangères du consortium qui exploite le pétrole tchadien, Chevron et Petronas, pour non paiement de l’impôt sur les sociétés.
La compagnie pétrolière américaine Exxon demeurait donc la seule société du consortium autorisé à rester.
Et dire qu’on m’avait reproché de toujours tout lier au pétrole suite à mes différents articles publiés au sujet des conflits qui avaient eu lieu en avril 2006 au Tchad … en parlant d’une bataille FRANCE/USA pour obtenir la suprématie sur le pétrole tchadien.
« Dès demain, les représentants de Chevron et Petronas doivent quitter le Tchad et fermer leur bureau pour non respect de leur engagement conformément aux clauses relatives au paiement des impôts sur les sociétés« , a annoncé le chef de l’Etat dans un discours prononcé à la présidence devant son gouvernement, le bureau de l’Assemblée nationale et les responsables des partis politiques, y compris ceux de l’opposition.
« Le Tchad avec Exxon géreront le pétrole tchadien en attendant de trouver une solution avec les deux autres partenaires« , a-t-il dit.
Mardi, le président Deby avait demandé à son gouvernement de négocier la convention de 1988 avec le consortium pétrolier américano-malaisien, composé par Chevron-Texaco, ExxonMobil et Petronas en vue permettre à la la Société des hydrocarbures du Tchad (SHT), d’entrer dans la production, afin de retirer meilleurs profits des ressources pétrolières du pays. La SHT a été créée en juillet par le gouvernement avec pour mission « la prise en main du secteur pétrolier et l’augmentation de la part de la rente qui revient à l’Etat en s’associant à l’exploitant ».
La négociation a pour but de permettre au Tchad de participer directement à la production de son pétrole au lieu de se « contenter » de percevoir juste les 12,5% des revenus totaux de la vente du pétrole, prévus par la convention, a expliqué un responsable du Mouvement patriotique du Salut (MPS), le parti présidentiel.
Le Président avait alors également demandé au gouvernement de « traiter de façon diligente certaines questions fiscales pendantes avec le consortium » afin que le Tchad dispose des « ressources nécessaires au financement de ses projets de développement et de réduction de la pauvreté ».
En octobre 2004, la présidence tchadienne avait accusé le consortium de ne pas respecter la convention et de brader le brut tchadien sur le marché. Les relations avec le consortium s’étaient ensuite apaisées.
Samedi, Idriss Deby Itno a déclaré que les trois ministres qui avaient eu à gérer le dossier pétrolier devaient se mettre en congé pour répondre de leurs actes devant les juridictions compétentes, sans préciser cependant les noms des personnalités visées.
Un dur conflit a par ailleurs opposé N’Djamena et la Banque mondiale après la modification par le Tchad fin décembre 2005 de la loi sur la gestion des ressources pétrolières, adoptée en 1999 sous la pression des bailleurs de fonds. Le différend a pris fin avec la signature d’un accord en juillet.
A noter que Petronas est devenu récemment avec 10% des actions proposées le premier des investisseurs stratégiques dans le pétrolier russe Rosneft, lequel reste majoritairement détenu par l’Etat russe. British Petroleum arrive juste derrière avec 9%, suivi par le chinois CNPC avec 4%. Les Etats-Unis n’avaient eu quant à eux aucune miette du gâteau.
A lire également :
. France-Tchad : le pétrole vaut bien une fleur
. Tchad : bataille France/USA pour le pétrole
la photo a été prise bien sur AVANT l’expulsion ….
qd tout allait bien 😉
ce pourrait etre une poignée de mains d’adieux … 😉 néanmoins
C’est donc parce qu’il y a du petrole qu’il y a la guerre au Tchad!!!
Ha, j’ai compris.
Coucou elisa. encore re-disparition pour moi.
J’ai lu ton commentaire où il m’etait gentiment demandé de me joindre à votre équipe de bloggeurs finance 🙂
Ca aurait été avec plaisir, mais je me noie déja dans mon automobile. J’ai même un peu de mal avec leblogauto, tellement je suis pris. En tous cas, ça me flatte. Merci 🙂 peut-être, quand je trouverai des plumes pour autoalgerie, je pourrai me metre ailleurs, en attendant.
En passant, il y a d efortes chances que je sois à Paris pour le Mondial de l’Auto
oui …. et ma mère habitant Paris , elle serait ravie de t’avoir à sa table …. et parler ainsi de Kouba ,
rappelle-moi les dates ?
A tres , tres bientot , de VISU !!!!
sur « C’est donc parce qu’il y a du petrole qu’il y a la guerre au Tchad!!! » …. je sais ce genre de choses peut paraitre surprenant 🙂
sur « C’est donc parce qu’il y a du petrole qu’il y a la guerre au Tchad!!! » …. je sais ce genre de choses peut paraitre surprenant 🙂 <- ca ne me surprend plus, ni le fait qu’il y ait de l’eau dans les fermes d echebaa et au litani…
« C’est donc parce qu’il y a du petrole qu’il y a la guerre au Tchad!!! » et oui
en ces temps ou la demande est très proche de l’offre maximale possible, le pétrole est cher.
Comme il est cher, il est convoité.
Comme il est convoité, certains essaient de déstabiliser les acteurs pour essayer de récupérer les ressources.
Comme il y a destabilisation, il y a des guerres.
… et ce qu’il y a de plus drôle. C’est que :
comme il y a des guerres, l’acces au pétrole est plus difficile.
Comme son accès est difficile, il est encore plus cher.
Comme il est plus cher, il est d’avantage convoité…
Conclusion : ce n’est pas la conjoncture qui créé le pétrole cher, mais la difficulté technique d’extraire du petrole, qui le rend cher et qui génère une conjoncture plus difficile qui le rends encore plus cher.
Et ainsi de suite jusqu’à la grande crise qui arrivera sous peu…
Tchad: le départ des pétroliers peut prendre « quelques jours »
AFP 27.08.06 | 19h36
e départ du Tchad des sociétés pétrolières américaine Chevron-Texaco et malaisienne Petronas, demandé samedi par le président Idriss Deby Itno, « peut prendre quelques jours », a déclaré dimanche à l’AFP le porte-parole du gouvernement tchadien. « Le président Deby a annoncé une décision hier (samedi), sa mise en oeuvre peut prendre quelques heures, voire quelques jours », a affirmé Hourmadji Moussa Doumgor, également ministre de la Communication, joint au téléphone. Le chef de l’Etat avait affirmé dans un discours que « les représentants de Chevron et Petronas (devaient) quitter le Tchad » dès dimanche, « et fermer leur bureau pour non respect de leur engagement conformément aux clauses relatives au paiement des impôts sur les sociétés ». Prié de dire si ces deux sociétés, qui forment avec un autre pétrolier américain, ExxonMobil, le consortium qui exploite le brut tchadien depuis 2003, bénéficiaient d’un délai des quelques jours pour organiser leur départ, le porte-parole du gouvernement a répondu: « Bien sûr. Nous sommes dimanche, le prochain jour ouvrable n’est que demain (lundi) ». Il a estimé qu’en évoquant un départ dès le lendemain, le président avait voulu dire dans les plus brefs délais. Les représentants au Tchad de Chevron-Texaco et de Petronas n’avaient toujours pas réagi publiquement dimanche après-midi à la décision présidentielle. Quant aux autorités, qui doivent désormais gérer le pétrole tchadien avec ExxonMobil selon la volonté d’Idriss Deby, elles n’ont pas encore précisé les modalités de cette nouvelle cogestion. Le président tchadien a engagé ce nouveau bras de fer dans le dossier pétrolier après avoir, mardi, fait connaître sa ferme intention de renégocier la convention qui lie l’Etat au consortium américano-malaisien. Producteur d’or noir depuis 2003, le Tchad n’a signé avec les sociétés pétrolières qu’un accord de concession, et non de partage de la production. Selon cette convention critiquée de longue date par la société civile et l’opposition, l’Etat tchadien ne touche donc que des redevances, à hauteur de 12,5% des revenus tirés de la vente de son pétrole. Idriss Deby souhaite à présent que N’Djamena participe directement à la production du brut. Le président tchadien avait déjà accusé en octobre 2004 le consortium de « piller les ressources » de ce pays très pauvre d’Afrique centrale en bradant notamment ses barils sur le marché, mais les relations s’étaient ensuite officiellement apaisées.
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