La Syrie a annoncé à l’Onu un renforcement des contrôles à sa frontière avec le Liban pour prévenir tout trafic d’armes à destination du Hezbollah, tandis que le Premier ministre britannique Tony Blair est attendu à Beyrouth pour une visite qui s’annonce difficile.
Le gouvernement syrien avait annoncé samedi qu’il n’acceptait pas le déploiement de troupes européennes sur la partie libanaise de la frontière séparant les deux pays, réfutant ainsi les propos selon lesquels il aurait donné son assentiment.
Dans le même temps dans le sud du Liban, la marine israélienne a effectué dimanche des tirs d’intimidation contre des pêcheurs libanais. Près d’un mois après l’instauration d’un cessez-le-feu par l’Onu, la tension persiste dans la région, les problèmes étant loin de trouver une résolution pacifique.
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«Moments difficiles»
Samedi soir, Damas a également démenti avoir accepté l’envoi de gardes-frontières de l’Union européenne pour contrôler sa frontière avec le Liban, comme l’avait indiqué plus tôt le chef du gouvernement italien Romano Prodi. Le secrétaire général de l’Onu réaffirme de son côté que la Syrie est «obligée» d’accepter la résolution 1701 de l’Onu sur la cessation des hostilités entre Israël et le Hezbollah. «Elle est acceptée par le gouvernement libanais, y compris le Hezbollah. On ne peut pas être plus libanais ou plus Hezbollah qu’eux».
Kofi Annan confie enfin qu
L’ambassade américaine a été attaquée à Damas
DAMAS, 12 sept 2006 (AFP)
L’ambassade américaine a été attaquée à Damas mardi matin, a affirmé à l’AFP un des gardes de sécurité de l’ambassade joint par téléphone.
Des explosions et des coups de feu ont été entendus mardi peu après 07H00 GMT dans le quartier d’Abou Remmeneh, abritant plusieurs ambassades à Damas, dont l’ambassade des Etats-Unis, et une fumée noire s’élevait dans le ciel, ont en outre indiqué des témoins à l’AFP.
Un témoin a affirmé à l’AFP avoir entendu des tirs nourris près de l’ambassade américaine.
Toutes les routes menant au secteur ont été interdites aux voitures et aux piétons par des forces de sécurité, en civil ou en uniforme, a constaté une journaliste de l’AFP.