Voilà qui ne devrait pas faire baisser le cours du pétrole : les importations chinoises de pétrole brut se sont élevées à 70,33 millions de tonnes au premier semestre 2006.
Elles enregistrent une progression de 17,6 % par rapport à la même période de 2005, a rapporté jeudi dernier l’agence Chine Nouvelle.
Reste néanmoins que l’huile de coude constitue encore une importante source d’énergie dans le pays, photo à l’appui.
La production de pétrole brut du pays a atteint 91,66 millions de tonnes au titre de la même période, ajoute l’agence citant des statistiques de l’Administration générale des Douanes et de l’Association de l’Industrie pétrolière et chimique de Chine, signalant qu’environ 43 % de la demande du pays en pétrole dépend des importations.
Les principaux fournisseurs de pétrole pour la Chine sont l’Angola, l’Arabie saoudite, l’Iran, la Russie, Oman, la Guinée équatoriale, le Yémen, le Congo, la Libye et le Venezuela.
Mais Pékin poursuit également sa quête énergétique jusqu’au Nigéria, tandis qu’elle s’est récemment accordée avec l’Inde.
De janvier à juin, la Chine a importé 13,36 millions de tonnes de pétrole de l’Angola, chiffre représentant 18,2 % des importations totales du pays.
En 2005, la consommation pétrolière chinoise s’est élevée à 317 millions de tonnes, chiffre en légère baisse par rapport à 2004, alors que ses importations de pétrole brut étaient de 136 millions de tonnes également en baisse par rapport à l’année précédente.
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Huile de coude, huile de coude, ça serait plutôt l’huile de genou dans le cas présent 🙂
Plus sérieusement, ce qui est intéressant, c’est la réduction de consommation sur 2005, ce qui permet de relativiser la hausse de 2006. Et d’autre part, il serait intéressant de savoir quelles étaient et quelles sont les prévisions de consommation sur les années à venir. Car c’est à mon avis surtout cela qui joue sur les prix du pétrole (en dehors bien entendu de la consommation US…)
Aller, bonne nuit à tous 😉
Bonne nuit
Pimprenelle
Petite Depeche que j’avais sous le coude/genou 😉
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Chine: ralentissement en août de la croissance de la production industrielle
PEKIN, 13 sept 2006 (AFP)
La croissance de la production industrielle a ralenti en août en Chine, pour le deuxième mois consécutif, avec +15,7% en glissement annuel, à 735,6 milliards de yuans (93 milliards de dollars), a indiqué mercredi le Bureau national des statistiques (BNS).
En juillet, elle avait été de 16,7% et en juin de +19,5%.
La production industrielle a été soutenue le mois dernier par les exportations de produits industriels, qui ont augmenté de 23,9% en glissement annuel, à 505,3 milliards de yuans, selon la BNS.
Sur huit mois, la hausse de la production industrielle est de 17,3%, a-t-on précisé de même source.
Mardi, le chiffre des investissements en capital fixe, principal indicateur de surchauffe de l’économie, avait également montré un ralentissement, avec +21,5% en glissement annuel, contre +27,4% en juillet, attribué aux mesures prises par le gouvernement ces derniers temps, notamment la restriction de l’accès au crédit.
Les autorités considèrent le surinvestissement, notamment dans le secteur immobilier, comme un des principaux problèmes de l’économie, alors que le pays a connu au deuxième trimestre une croissance toujours forte, atteignant 11,3%. Le gouvernement table sur 8% cette année.
« La plupart des indicateurs économiques sont en baisse », a relevé Zuo Xiaolei, chef économiste à Galaxy Securities, basé à Pékin.
« Les mesures de contrôle macro-économique commencent à porter leurs fruits », a-t-il jugé.
Cependant, certains chiffres publiés mercredi montrent qu’il reste du chemin à faire. La production de ciment est restée assez forte, progressant de 21,3% en août, par rapport à la même période de 2005, alors que le secteur immobilier est l’un des principaux secteurs concernés par les mesures anti-surchauffe.
Mardi, le responsable du Bureau national des statistiques (BNS), Qiu Xiaohua, a appelé à intensifier les mesures de régulation macro-économiques « pour ramener dans le droit chemin les investissements en capital fixe ».
« La priorité doit être de mettre en oeuvre les mesures actuelles. Si nous continuons à bien les appliquer, les objectifs seront atteints », a affirmé M. Qiu.
N’oublions pas les USA pour le prix du pétrole.
La production de pétrole décline régulièrement aux USA. Elle est passé de 10 millions de barils/jour en 1985 à 8 aujourd’hui alors que la consommation a augmenté de 16 à 20 millions de barils. Les importations sont donc passées de 8 à 12 millions de barils en 20 ans.
Si on ajoute la hausse de la population américaine qui dépassera 400 millions d’habitants en 2050 contre 300 aujourd’hui, la pression sur la demande de pétrole continuera à augmenter aux USA.
http://www.contrat-social.com/pdf/graphiques23hd.pdf
oui mais la demande us est insolvable, en cas de baisse ou de chute du dollar…
le monde ne sait pas quoi foutre de ses dollars, ce qui explique la flambée actuelle des cours du brut. de plus le plus gigantesque gisement d’energie à decouvrir est evident : les economies d’energies, si les usa s’alignent sur un standard europeen ou japonais ils divisent leur conso d’energie par 2. si ils alignent sur la derniere technologie existante, c’est par 4.
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