Airbus: le plan de compétitivité Power 8 commence tout de suite (Gallois)
PARIS, 10 oct 2006 (AFP)
Le plan de compétitivité Power 8 d’Airbus, décidé par l’ancien PDG Christian Streiff, commence « tout de suite », il y aura « des suppressions d’emploi de structure et il faudra se poser la question des sites », a déclaré mardi le nouveau président de l’avionneur européen Louis Gallois sur Europe 1.
Mais la mise en oeuvre de ce plan de redressement d’Airbus se fera « après plusieurs mois de travail », dans « le dialogue et l’équilibre », a précisé Louis Gallois.
Airbus: Louis Gallois favorable au lancement de l’A350
PARIS, 10 oct 2006 (AFP)
Le nouveau président d’Airbus, Louis Gallois a indiqué mardi sur Europe 1 qu’il présentera « le dossier du lancement de l’A350 de façon positive » au conseil d’administration d’EADS qui devra se prononcer « dans les prochaines semaines ».
M. Gallois, successeur de Christian Streiff qui a démissionné lundi , a estimé qu’Airbus « doit être présent sur l’ensemble de la gamme et l’A350, c’est le milieu de gamme, le gros porteur de 200-300 places à long rayon d’action, c’est 40% du marché ».
« Il faut trouver 9 à 10 milliards d’euros et les ressources en ingénierie », a souligné Louis Gallois qui cumulera les fonctions de coprésident d’EADS et de patron d’Airbus.
M. Gallois a par ailleurs indiqué que l’avion de transport militaire A400 M « respecte les jalons » de son développement. « Il y a des étapes techniques encore difficiles, nous les suivons de très près et j’espère que cet avion sera en vol à l’heure », a-t-il ajouté.
Lagardère: simplifier la gouvernance d’EADS et Airbus « était une nécessité »
PARIS, 10 oct 2006 (AFP)
Le coprésident du conseil d’administration d’EADS, Arnaud Lagardère, a déclaré mardi à l’AFP que simplifier la gouvernance d’EADS et d’Airbus, avec l’arrivée de Louis Gallois, coprésident d’EADS, à la tête de l’avionneur, « était une nécessité ».
« La simplification de la gouvernance était une nécessité, dont chacun sait que nous l’appelions de nos voeux depuis longtemps », a-t-il affirmé.
« J’ai aujourd’hui une totale confiance dans l’avenir d’EADS et d’Airbus », a souligné M. Lagardère, par ailleurs président du groupe français de médias Lagardère.
Le coprésident français d’EADS Louis Gallois a été nommé lundi à la tête d’Airbus en remplacement de Christian Streiff et cumulera ces deux fonctions.
Cette simplification de la gouvernance entre EADS et Airbus a été saluée lundi par le gouvernement français.
« Le gouvernement estime que c’est une bonne chose d’avoir une seule ligne de management entre EADS et Airbus », a commenté le ministre de l’Economie Thierry Breton.
Streiff: la gouvernance d’Airbus ne permettait pas la réussite de son plan
PARIS, 9 oct 2006 (AFP)
Christian Streiff, PDG démissionnaire d’Airbus remplacé lundi soir par Louis Gallois, estime dans un entretien à paraître mardi dans Le Figaro que « le mode de gouvernement d’entreprise d’Airbus ne permettait pas la réussite » de son plan de redressement.
M. Streiff qualifie « d’évolution positive », de « pas dans la bonne direction » le fait que le co-président d’EADS Louis Gallois cumule son poste avec la présidence d’Airbus.
Le président démissionnaire reste cependant convaincu « qu’il faut remettre Airbus aux commandes de son propre avion et non pas le piloter via EADS ». « Si mon successeur n’a pas les coudées franches (…) alors oui l’avenir de l’entreprise est préoccupant », déclare-t-il par ailleurs.
« L’organisation et la gouvernance d’EADS, estime-t-il, ont comme objectif majeur le subtil équilibre des hommes, des forces et des positions » mais « cette formule (…) n’est plus adaptée à une entreprise qui traverse une crise grave ».
« Je voulais limiter le plus possible les doublons entre les fonctions support d’EADS et celles d’Airbus, (…) Je souhaitais aussi simplifier l’organigramme pour mettre en place des circuits rapides de décision entre les actionnaires et le président d’Airbus. Enfin je souhaitais avoir les pouvoirs opérationnels nécessaires », indique l’ancien patron d’Airbus.
« Airbus est encore en partie la juxtaposition des quatre sociétés. Il faut qu’il devienne une véritable entreprise européenne. Il faut installer une unité de commandement permettant de réagir rapidement », souligne M. Streiff au terme de 100 jours au sein d’Airbus.
« Il faut d’abord réussir le premier objectif (l’intégration). La deuxième priorité est de sortir de la logique des nationalités qui a présidé à la création d’EADS », ajoute-t-il.
« J’ai acquis la conviction qu’en ne bougeant pas, je n’arriverais pas à modifier la situation » ajoute M. Streiff avant de souligner: « Plus qu’un refus j’ai constaté une certaine impossibilité de dialogue ».
Il a qualifié sa démission de « décision mûrement réfléchie même si le laps de temps est très court » et a écarté une question sur un éventuel départ vers la présidence du groupe PSA Peugeot-Citroën. « Je ne commenterai pas cette rumeur qui n’a rien à voir avec ma décision de quitter Airbus ».
Le plan de redressement de l’avionneur Airbus prévoirait près de 10.000 suppressions d’emplois, indique mardi La Tribune sur son site Internet, citant une source proche du constructeur aéronautique.
Ces suppressions d’emplois seraient étalées sur plusieurs années et se feraient sans licenciements, selon le journal.
Les syndicats d’Airbus et de European Aeronautic Defence & Space Co. , la maison mère de l’avionneur, ne confirment pas ce chiffre mais reconnaissent que c’est une information qui circule en interne, écrit La Tribune.
Ce chiffre de 10.000 postes proviendrait d’une étude commandée par la direction à Goldman Sachs Group Inc. (GS), indique Philippe Fraysse, coordinateur syndical Force Ouvrière chez EADS, cité par le journal.
Les syndicats doivent rencontrer Louis Gallois, nommé à la tête d’Airbus pour remplacer Christian Streiff, mardi à 15h00 à Toulouse.
Airbus compte 56.000 salariés, dont 22.000 en France.
Dans une note datant du 4 octobre, Goldman Sachs estimait que pour atteindre ses objectifs d’économies, Airbus devra fermer sept sites sur les 16 que l’avionneur possède en Europe, ajoute La Tribune. Quatre sites d’Airbus sont situés en France.
merci, à Toulouse, on parle depuis une semaine de 19.000 emplois
Airbus: le plan de compétitivité Power 8 commence tout de suite (Gallois)
PARIS, 10 oct 2006 (AFP)
Le plan de compétitivité Power 8 d’Airbus, décidé par l’ancien PDG Christian Streiff, commence « tout de suite », il y aura « des suppressions d’emploi de structure et il faudra se poser la question des sites », a déclaré mardi le nouveau président de l’avionneur européen Louis Gallois sur Europe 1.
Mais la mise en oeuvre de ce plan de redressement d’Airbus se fera « après plusieurs mois de travail », dans « le dialogue et l’équilibre », a précisé Louis Gallois.
Airbus: Louis Gallois favorable au lancement de l’A350
PARIS, 10 oct 2006 (AFP)
Le nouveau président d’Airbus, Louis Gallois a indiqué mardi sur Europe 1 qu’il présentera « le dossier du lancement de l’A350 de façon positive » au conseil d’administration d’EADS qui devra se prononcer « dans les prochaines semaines ».
M. Gallois, successeur de Christian Streiff qui a démissionné lundi , a estimé qu’Airbus « doit être présent sur l’ensemble de la gamme et l’A350, c’est le milieu de gamme, le gros porteur de 200-300 places à long rayon d’action, c’est 40% du marché ».
« Il faut trouver 9 à 10 milliards d’euros et les ressources en ingénierie », a souligné Louis Gallois qui cumulera les fonctions de coprésident d’EADS et de patron d’Airbus.
M. Gallois a par ailleurs indiqué que l’avion de transport militaire A400 M « respecte les jalons » de son développement. « Il y a des étapes techniques encore difficiles, nous les suivons de très près et j’espère que cet avion sera en vol à l’heure », a-t-il ajouté.
Lagardère: simplifier la gouvernance d’EADS et Airbus « était une nécessité »
PARIS, 10 oct 2006 (AFP)
Le coprésident du conseil d’administration d’EADS, Arnaud Lagardère, a déclaré mardi à l’AFP que simplifier la gouvernance d’EADS et d’Airbus, avec l’arrivée de Louis Gallois, coprésident d’EADS, à la tête de l’avionneur, « était une nécessité ».
« La simplification de la gouvernance était une nécessité, dont chacun sait que nous l’appelions de nos voeux depuis longtemps », a-t-il affirmé.
« J’ai aujourd’hui une totale confiance dans l’avenir d’EADS et d’Airbus », a souligné M. Lagardère, par ailleurs président du groupe français de médias Lagardère.
Le coprésident français d’EADS Louis Gallois a été nommé lundi à la tête d’Airbus en remplacement de Christian Streiff et cumulera ces deux fonctions.
Cette simplification de la gouvernance entre EADS et Airbus a été saluée lundi par le gouvernement français.
« Le gouvernement estime que c’est une bonne chose d’avoir une seule ligne de management entre EADS et Airbus », a commenté le ministre de l’Economie Thierry Breton.
Streiff: la gouvernance d’Airbus ne permettait pas la réussite de son plan
PARIS, 9 oct 2006 (AFP)
Christian Streiff, PDG démissionnaire d’Airbus remplacé lundi soir par Louis Gallois, estime dans un entretien à paraître mardi dans Le Figaro que « le mode de gouvernement d’entreprise d’Airbus ne permettait pas la réussite » de son plan de redressement.
M. Streiff qualifie « d’évolution positive », de « pas dans la bonne direction » le fait que le co-président d’EADS Louis Gallois cumule son poste avec la présidence d’Airbus.
Le président démissionnaire reste cependant convaincu « qu’il faut remettre Airbus aux commandes de son propre avion et non pas le piloter via EADS ». « Si mon successeur n’a pas les coudées franches (…) alors oui l’avenir de l’entreprise est préoccupant », déclare-t-il par ailleurs.
« L’organisation et la gouvernance d’EADS, estime-t-il, ont comme objectif majeur le subtil équilibre des hommes, des forces et des positions » mais « cette formule (…) n’est plus adaptée à une entreprise qui traverse une crise grave ».
« Je voulais limiter le plus possible les doublons entre les fonctions support d’EADS et celles d’Airbus, (…) Je souhaitais aussi simplifier l’organigramme pour mettre en place des circuits rapides de décision entre les actionnaires et le président d’Airbus. Enfin je souhaitais avoir les pouvoirs opérationnels nécessaires », indique l’ancien patron d’Airbus.
« Airbus est encore en partie la juxtaposition des quatre sociétés. Il faut qu’il devienne une véritable entreprise européenne. Il faut installer une unité de commandement permettant de réagir rapidement », souligne M. Streiff au terme de 100 jours au sein d’Airbus.
« Il faut d’abord réussir le premier objectif (l’intégration). La deuxième priorité est de sortir de la logique des nationalités qui a présidé à la création d’EADS », ajoute-t-il.
« J’ai acquis la conviction qu’en ne bougeant pas, je n’arriverais pas à modifier la situation » ajoute M. Streiff avant de souligner: « Plus qu’un refus j’ai constaté une certaine impossibilité de dialogue ».
Il a qualifié sa démission de « décision mûrement réfléchie même si le laps de temps est très court » et a écarté une question sur un éventuel départ vers la présidence du groupe PSA Peugeot-Citroën. « Je ne commenterai pas cette rumeur qui n’a rien à voir avec ma décision de quitter Airbus ».
Le plan de redressement de l’avionneur Airbus prévoirait près de 10.000 suppressions d’emplois, indique mardi La Tribune sur son site Internet, citant une source proche du constructeur aéronautique.
Ces suppressions d’emplois seraient étalées sur plusieurs années et se feraient sans licenciements, selon le journal.
Les syndicats d’Airbus et de European Aeronautic Defence & Space Co. , la maison mère de l’avionneur, ne confirment pas ce chiffre mais reconnaissent que c’est une information qui circule en interne, écrit La Tribune.
Ce chiffre de 10.000 postes proviendrait d’une étude commandée par la direction à Goldman Sachs Group Inc. (GS), indique Philippe Fraysse, coordinateur syndical Force Ouvrière chez EADS, cité par le journal.
Les syndicats doivent rencontrer Louis Gallois, nommé à la tête d’Airbus pour remplacer Christian Streiff, mardi à 15h00 à Toulouse.
Airbus compte 56.000 salariés, dont 22.000 en France.
Dans une note datant du 4 octobre, Goldman Sachs estimait que pour atteindre ses objectifs d’économies, Airbus devra fermer sept sites sur les 16 que l’avionneur possède en Europe, ajoute La Tribune. Quatre sites d’Airbus sont situés en France.
merci, à Toulouse, on parle depuis une semaine de 19.000 emplois