Après près de dix ans d’absence, Yoplait vient de faire son retour au Maroc. Avec deux ans de retard sur le calendrier initial, le numéro 2 mondial des produits laitiers fait ainsi son come-back, mais via un contrat de franchise, accordé à la Société laitière centrale du nord (SLCN).
Dans le cadre de leur accord, SLCN se chargera ainsi de la production, la commercialisation et la distribution de ses produits. « Aujourd’hui, nous sommes heureux de revenir avec des partenaires solides et des ambitions renouvelées », a déclaré à cette occasion Marc-Antoine Olive, vice-président marketing international et franchises de Yoplait.
Précisons toutefois que le contrat avait été signé en 2011, avec pour objectif le début de commercialisation en 2012 … A l’automne 2011, la Société marocaine de produits laitiers et dérivés (SMPLD) qui détenait, depuis 2007, la franchise du deuxième fabricant mondial des produits laitiers frais, sans jamais avoir franchi le pas de la production, avait en effet trouvé un accord avec un industriel local pour réintroduire la marque à la fleur sur le marché marocain, dès 2012.
Le repreneur, la Société laitière centrale du nord (SLCN) connue pour sa marque Saïss Lait – d’une diffusion limitée principalement à la région de Fès appartient au fonds d’investissement Maghreb private equity fund II (MPEF II) que gère Maroc Invest.
SLCN avait alors hérité de la franchise Yoplait en contrepartie d’une augmentation de capital réservée à Driss Charef, propriétaire de SMPLD. Ce dernier devenant ainsi actionnaire à 10% du capital de SLCN.
Un calendrier loin d’être respecté au final, sans que les causes n’aient été communiquées officiellement. Selon certains medias marocains, un changement au niveau de la direction opéré en 2012 pourrait expliquer en partie ce retard.
Quoiqu’il en soit, ces deux années ont été mises à profit par l’entreprise marocaine pour initier un plan de modernisation de son outil de production et de sa flotte de distribution, lui permettant ainsi de répondre aux exigences de la marque franco-américaine. Laquelle exige notamment une distribution nationale.
Désormais, l’unité basée à Fès s’étale sur 2 hectares et peut traiter jusqu’à 100?000 litres de lait par jour.
Cette restructuration a nécessité une enveloppe de 100 millions de dirhams, financée par le principal actionnaire de SLCN, Maroc Invest. SLCN s’est fixé en retour pour objectif d’atteindre 200 millions de dirhams de chiffre d’affaires en 2014.
Brahim El Jaï, président directeur général de MarocInvest promet par ailleurs des développements « dans un proche à venir ».
Précisons enfin que MarocInvest est la filiale marocaine du groupe AfricInvest créé en 2000 et totalisant plus de 750 millions de dollars des 13 fonds dont il assure la gestion. Parmi lesquels figurent des fonds régionaux (MPEF, AfricInvest), nationaux (PME Croissance pour le Maroc, Tuninvest Croissance pour la Tunisie) et sectoriels (AfricInvest Financial Sector).
Quant à Yoplait, rappelons que l’entreprise franco-américaine de produits laitiers est co-contrôlée par le groupe américain d’agroalimentaire General Mills et le groupement de coopératives agricoles français Sodiaal. Alors qu’en 2011, PAI partners manifeste son intention de sortir du capital du groupe, plusieurs hypothèses de reprises sont alors mises sur le tapis. L’État français qui souhaite que Yoplait conserve une majorité de capitaux français envisage une solution au travers de son Fonds stratégique d’investissement. Au final, en mars 2011, le groupe américain General Mills débourse 800 millions d’euros pour prendre le contrôle du groupe avec 51 % des actions ordinaires votantes. PAI partners cède la totalité de sa participation (50 %) et Sodiaal 1 %.
Sources : presse marocaine
Elisabeth Studer – www.leblogfinance.com – 20 avril 2014
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