Voilà qui est à surveiller de près alors que richesse en hydrocarbures est souvent synonyme de malédiction du pétrole.
Selon Philippe de Fontaine Vive, vice-président de la Banque européenne d’investissement (BEI), le Sud de la Tunisie recèle d’importantes réserves gazières. Des ressources qui pourraient attirer les majors pétrolières internationales – et notamment russes et américaines – lesquelles pourraient être tentées d’avancer de bien stratégiques pions à la « faveur » d’une instabilité politique et sociale.
En tout état de cause, le dirigeant de la BEI a récemment annoncé à Tunis avoir accordé son autorisation pour finaliser d’ici la fin du premier trimestre 2014 le financement de l’exploration des réserves gazières dans le sud de la Tunisie.
Le vice-président de la BEI a précisé à cette occasion qu’une convention sera bientôt signée pour accorder à la Tunisie un prêt pour financer le projet, lequel sera réalisé par une compagnie autrichienne.
« Il y a des réserves gazières considérables au sud de la Tunisie qui n’ont pas pu être mises en valeur. Il faut mobiliser des fonds importants pour pouvoir les mettre en valeur. L’engagement de la BEI dans ce projet est estimé à 380 millions d’euros », a ainsi déclaré Philippe de Fontaine Vive.
Précisons par ailleurs que durant l’année 2013, la BEI a décaissé au profit de plusieurs acteurs économiques et organismes publics tunisiens, une enveloppe globale de 290 millions d’euros (653 MD), dont 90 millions d’euros (202 MD), au profit du secteur privé, lesquels ont été orientés principalement, (80 millions d’euros, soit 180 MD), vers l’appui aux petites et moyennes entreprises. Depuis la fin des années 70, la coopération entre la Tunisie et la BEI a permis un financement cumulé de 4,5 milliards d’euros (10,135 milliards de dinars).
En octobre dernier, le Responsable de production de l’entreprise tunisienne des activités pétrolières (ETAP), Yassine Mestiri avait indiqué quant à lui que des études internationales avaient révélé « la disponibilité d’un stock considérable de gaz de schiste, estimé à cinq mille milliards de mètres cubes en Tunisie ». Précisant que ces richesses se trouvaient « au sud tunisien, au Sahel et à Kairouan » et que les réserves pourraient être exploitées durant 80 ans.
Le dirigeant avait alors affirmé son intention de procéder dans un premier temps à des opérations de prospection. Selon M. Mestiri, « ce type de gaz pourrait constituer l’une des solutions pour la diminution de des importations d’hydrocarbures par la Tunisie ».
Rappelant que les opérations de prospection du gaz de schiste n’avaient pas été jusqu’à présent autorisées en Tunisie, le responsable avait nié « l’existence d’opérations de prospection du gaz de schiste », certains prétendant au contraire « qu’elles avaient provoqué les secousses sismiques qui ont eu lieu récemment à Monastir, Sousse et Gafsa ».
Quelques temps auparavant, la Banque Africaine du développement (BAD) avait indiqué dans un rapport que le territoire tunisien recelait un potentiel important de gaz de schiste susceptible de révolutionner l’approvisionnement énergétique du pays et offrant à la Tunisie et au Maroc l’opportunité de réduire leurs importations en hydrocarbures.
Le rapport indiquait également que le pays disposait de 1708 milliards de mètres cube de gaz dont 508 milliards exploitables, le gaz étant concentré notamment dans le bassin de Ghadamès dans le gouvernorat de Tataouine, au sud du pays.
Sources : L’Economiste maghrebin, TAP, BAD
Elisabeth Studer – www.leblogfinance.com – 31 décembre 2013
A lire également :
. Tunisie/Libye : coopération à venir dans les télécommunications parallèlement au pétrole
« la disponibilité d’un stock considérable de gaz de schiste »
Encore cette histoire de gaz! Une « vraie » bonne grosse poche de gaz ici, peut-être, alors ça serait bien. Ce n’est pas comme sur la côte Marocaine ou dans l’est de la Méditerranée une zone 100% sismique! Mais du gaz de schiste, c’est à mourir de rire, voir le coup d’exploitation!!
(Salut aux habitants de Taza, de la médina comme « du bas » pour ce nouvel an.)
par contre les Tunisiens rigolent moins
car il semble effectivement que des travaux aient déjà eu lieu, malgré les dires du gouvernement …
Il existe une énorme distance entre chercher et trouver. Le « gouvernement » tunisien utilise probablement les fameux « avions renifleurs » Bien connus de nôtre recherche pétrolière!
http://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_des_avions_renifleurs
http://nawaat.org/portail/2013/10/29/enquete-sur-le-gaz-de-schiste-en-tunisie-des-profondeurs-du-sous-sol-tunisien-aux-paradis-fiscaux/
« Un premier puits a été foré par fracturation en 2010 ». C’est avec cette phrase que la Banque Africaine de Développement a confirmé, dans son dernier rapport sur le gaz de schiste en Afrique, l’existence d’un forage qui a été effectué en 2010 en Tunisie.
En effet, la société PERENCO, a effectué au mois de mars 2010 deux fracturations hydrauliques au niveau de deux puits. Rappelons que le problème majeur de la production de schiste réside dans l’utilisation de cette technique d’extraction qui fait appelle à la fois à de grandes quantités d’eau, mais aussi à un grand nombre de produits chimiques extrêmement dangereux (Nous y reviendront plus tard).
Lorsque plusieurs personnes se sont aperçues que PERENCO déclarait clairement sur son site officiel qu’elle avait effectué la fracturation hydraulique dans la région d’El Franig situé au sud du Jérid tunisien, la société a essayé de camoufler l’affaire en ajoutant une mise à jour à son site. Elle y avait précisé au mois de novembre 2012, que les puits qui ont été soumis à la fracturation n’étaient pas en production. Elle ajouta même que ces puits allaient être abandonnés. Elle avait essayé ainsi de nier la production du gaz de schiste sur le territoire tunisien.
PERENCO a, malheureusement pour elle, oublié de modifier ou de supprimer une brochure disponible également sur son site qui contredisait la mise à jour qu’elle avait apportée. Dans cette brochure, PERENCO se vante de son expertise dans la fracturation hydraulique vu que la fracturation qu’elle avait réalisé au réservoir Hamra Quartzite avait permis d’augmenter la production de 2 à 4 fois. Elle avait précisé également, qu’elle était en train d’étendre son expertise à d’autres réservoirs.
13/02/2014 11:13
Une cérémonie s’est tenue, mardi11 février 2014 à l’ambassade du Royaume des Pays Bas, en présence du ministre de l’Industrie, de l’Energie et des Mines, Kamel Bennaceur, et l’ambassadeur néerlandais, Hans Van Vloten Dissevelt, pour annoncer officiellement la signature d’un accord entre le groupe néerlandais d’exploration et de production de pétrole et de gaz, Mazarine Energy, et la société pétrolière tunisienne Medex Petroleum Limited (MEDEX), ancienne détentrice des droits d’exploitation de la licence terrestre tunisienne Zaâfrane (gouvernorat de Kébili). En effet, en vertu des termes de l’accord, Mazarine Energy a obtenu 90% des droits d’exploitation de la licence de Zaâfrane, MEDEX conservant les 10% restant. Pour sa part, le gouvernement tunisien a accordé à Mazarine Energy l’extension requise de la licence.
L’accord prévoit un investissement en plusieurs phases de 50 millions de dollars pour l’évaluation et le développement de la licence Zaâfrane qui couvre une superficie de 5000 kilomètres carrés dans le centre de la Tunisie avec une capacité prévisionnelle de plus de 100 millions de bep potentiel net (million de barils d’équivalent de pétrole), provenant de ressources contingentes grâce à l’expansion de l’exploitation du champ de production Sabria dans la licence Zaâfrane et aussi à travers un certain nombre de perspectives qu’offre cette licence. La région est internationalement reconnue comme étant très prometteuse en termes de ressources non conventionnelles abondantes. Grâce à cet investissement la société néerlandaise apportera son aide pour la création d’emplois et contribuera à la croissance économique de la Tunisie. Autre point à relever, Mazarine Energy a achevé l’acquisition des données sismiques en trois dimensions (3D) sur les extensions de Sabria et les deux prospects principaux. Après le traitement et l’interprétation des données sismiques 3D et l’intégration des anciennes lignes sismiques en deux dimensions (2D), la société va procéder au forage du premier puits dans la seconde moitié de 2014. Dans une phase ultérieure, Mazarine Energy exécutera une série de forages de puits pour une exploration et un développement en alternance afin d’ouvrir la voie à l’énorme potentiel d’hydrocarbures qui abonde dans la région.
Notons que Mazarine Energy est une société privée pour l’exploration et la production de pétrole des sous-sols qui se concentre sur l’exploration à un stade précoce et sur le développement du champ. Cette Licence en Tunisie est la première dans son genre pour cette société néerlandaise et correspond à sa stratégie de poursuivre en premier ordre les opportunités dans le domaine du pétrole et du gaz avec un potentiel de croissance significatif et peu conventionnel.
La BEI accorde un crédit de 325 MDT à l’ETAP
C’est un projet résolument tourné vers l’avenir pour la Tunisie. Il s’agit de la mise en exploitation de la concession «Nawara», située dans le sud du pays, à travers un financement de 150 millions d’euros (l’équivalent de 325 millions de dinars) conclu entre la Banque européenne d’investissement (BEI) et l’Entreprise tunisienne d’activités pétrolières (ETAP), remboursable sur 7 ans.
Le contrat de crédit a été signé, mardi 4 mars au siège de l’ETAP, entre Mohamed Akrout, PDG de ladite société, et Philippe de Fontaine Vice, vice-président de la BEI, en présence de Kamel Bennaceur, ministre de l’Industrie et de la Coopération internationale, et de Laura Baeza, ambassadeur de l’Union européenne en Tunisie.
Ce projet énergétique, mené en partenariat avec la société autrichienne OMV, est d’envergure et crucial pour la Tunisie, à même de réduire de manière significative les émissions de CO² par le contrôle et l’élimination du torchage de gaz.
Selon le PDG de l’ETAP, ce projet devrait créer 100 postes d’emploi et sera assuré par des entreprises tunisiennes.
Il est à noter que le champ Nawara a une capacité de production estimée à 2,7 millions m3 de gaz et 7.000 barils de pétrole par jour.
O.E.O.
OMV , cheval de Troie de la Russie pour mieux ferrer le marché du gaz européen
On en reparle.
c’est clair, la Russie va « attaquer » par le Maghreb, Algérie, Tunisie
pour contrer la concurrence en Europe
mais au final c’est l’autrichien OMV qui pourrait centraliser les flux en provenance des différents pipelines du Nord et du Sud de l’Europe … et du Maghreb
Attardons nous un instant sur OMV et son partenaire russe …. le géant tentaculaire Gazprom.
Précisons tout d’abord qu’en décembre 2009, le groupe d’hydrocarbures autrichien, premier groupe gazier et pétrolier d’Europe centrale, et la Bourse de Vienne ont créé une « Bourse du gaz ».
Son ambition ? Devenir numéro un en Europe continentale …. en partenariat avec le géant gazier russe Gazprom. Comment ? via la plate-forme de Baumgarten qui permet – notamment – d’assurer la livraison du gaz russe à l’Europe occidentale, disposant ainsi d’une position stratégique au coeur de l’Europe centrale.
La nouvelle entité, qui s’appuie sur la plate-forme de distribution Central European Gas Hub (CEGH) opérée par OMV à Baumgarten, a commencé fin 2009 à proposer des contrats spots, le négoce de contrats à terme étant alors planifié pour une mise en oeuvre au printemps 2010.
L’objectif à terme est de faire du CEGH « la première place d’Europe continentale pour le commerce du gaz« , avait alors précisé OMV.
Le début des opérations en Bourse marque « une nouvelle étape pour la création d’un marché européen du gaz » et « renforce la sécurité des approvisionnements« , avait parallèlement déclaré le ministre autrichien de l’Economie, Reinhold Mitterlehner. On ne demande qu’à le croire …
Début novembre 2008, les compagnies gazières et pétrolières autrichienne OMV et russe Gazprom avaient indiqué que les deux entreprises projetaient de créer conjointement une bourse du gaz et une plate-forme de distribution à partir de 2009 en Europe centrale. Cette place devait permettre des échanges sur les produits gaziers sur les marchés spot et à terme. OMV avait alors souligné être en contact permanent avec Gazprom, son fournisseur depuis 1968, en insistant que celui-ci a jusqu’à présent toujours été « un partenaire fiable« .
Parallèlement, OMV s’associait à Gazprom pour développer cette plate-forme de distribution en Autriche, l’une des trois plus importantes d’Europe continentale. La structure dessert, outre l’Autriche, l’Allemagne, l’Italie, la France, la Slovénie, la Croatie et la Hongrie. OMV et Gazprom devraient détenir chacun 30 % du Central European Gas Hub.
Mais le nerf de la guerre est bien là : la plate-forme de Baumgarten doit se trouver sur le parcours des projets du gazoduc russe South Stream et européen Nabucco. Située « idéalement » au débouché du gazoduc Droujba, elle voit transiter annuellement 55 milliards de mètres cubes de gaz, principalement de Russie et de Norvège. En une sorte de goulet d’étranglement ou noeud de transit gazier (ou hub) quasi-incontournable ou presque, surtout si tout est fait pour le rendre ainsi. Permettant de tirer les ficelles de l’approvisionnement en gaz de l’Europe …..
Pour rappel, OMV – régie autrichienne de gestion du pétrole – est une compagnie pétrolière privée, fondée en 1956, ayant son siège à Vienne. 51 % de son capital circule sur le marché, 31,5 % est détenu par le holding public des participations de l’Etat autrichien, 17,5 % par IPIC, l’office public des participations pétrolières de l’État d’Abou Dhabi.
L’entreprise est chef de file pour la construction du gazoduc Nabucco, qui doit amener le gaz naturel iranien jusqu’à l’Autriche via les Balkans et la Turquie, dont un des objectifs est initialement d’assurer le transit d’hydrocarbures en contournant la Russie. Malgré ce projet européen que la Russie voit d’un mauvais oeil mais pourrait à son tour « contourner » à sa manière, OMV fonde néanmoins sa stratégie sur un partenariat avec les compagnies russes.
L’entreprise autrichienne s’est également associée à Transpetrol, pétrolier semi-public slovaque, pour construire à partir de 2008 l’oléoduc Bratislava-Schwechat. Ce tronçon doit relier la raffinerie autrichienne à l’oléoduc transeuropéen Droujba et ainsi être connecté directement aux champs pétrolifères russes.
Par ailleurs, OMV, qui achète 6,5 milliards m³/an à Gazprom, fait partie des rares compagnies européennes autorisées à revendre le gaz russe hors de son marché domestique.
Enfin, l’achat par OMV d’actifs pétroliers en Tunisie – en janvier 2011 !!! – est loin d’être anodin, les livraisons d’hydrocarbures tunisiens ou transitant par la Tunisie influant grandement sur les débouchés du géant gazier russe Gazprom.
Dans ce contexte, qui donc aurait donc eu intérêt à mettre à terre l’Etat tunisien ? … si tant est, bien sûr, que la révolution dite de jasmin puisse bénéficier d’appuis directs ou indirects externes à la Tunisie.
Merci pour les infos.
Info très peu diffusée, et pourtant , elle a son importance
Oui c’est sur il ne faut se faire aucun tracas pour les stocks d’hydrocarbure. Continuons surtout à faire voler des avions avec du carburant non taxé! Demain le pousse pousse sera à la mode.
Ceci dit les fractures dans cette zone là où elles existes sont moins critiques pour les poches que celles de l’est de la Méditerranée.
« Investir au Tunisie » doit rêver « avec modération »
8-05-2015 : Tunis-pétrole : El Faouar suscite les convoitises et le gouvernement tempère les ardeurs
AfricanManager
A peine annoncée, la découverte à El Faouar d’un nouveau puits d’une capacité de production quotidienne de 4300 barils de pétrole et 400 000 m3 de gaz naturel, a suscité toutes les convoitises. Il est vrai qu’elle intervient après un très long passage à vide où très rares pour ne pas dire inexistantes étaient les bonnes nouvelles sur le front de l’énergie. Pour autant, la Tunisie a-telle gagné le jackpot ? Apparemment non, et le gouvernement a vite fait de tempérer les ardeurs en affirmant que sans être une goutte d’eau, les 4300 barils ne représentent pas grand-chose rapportés aux 55 mille barils/jour de production nationale de pétrole brut. Il n’en demeure pas moins que la découverte de la compagnie néerlandaise Mazarine permettra d’accroître la production nationale actuelle en gaz naturel (7 millions de mètres cubes) pour s’établir à 10 millions de mètres cubes à la fin 2016.
En tout cas, l’exploitation de ce puits sera entamée en 2016 pour des raisons techniques liées à l’extraction, sans dispenser de forer , dès la deuxième moitié de ce mois, un deuxième puits, situé à environ 2km de l’emplacement de celui du permis Zaafrane, comme l’a indiqué à Africanmanager, Ridha Bouzouada, directeur général de l’énergie au ministère de l’Industrie, de l’énergie et des mines. Selon lui, si les résultats de ce forage s’avèrent positifs, il sera procédé au développement de ces deux puits pour qu’ils soient exploités simultanément, et l’entrée en production serait possible en 2016.
Ces deux puits viendront s’ajouter à 11 puits d’exploration et de 12 autres de développement dont le forage est programmé par le ministère de l’Industrie pour cette année. D’ailleurs, une enveloppe d’environ 1150 millions de dollars sera allouée à ce programme. 350 millions de dollars seront consacrés au forage des puits de développement alors que 800 millions de dollars iront aux puits d’exploration.
L’argent de ce pétrole escompté servira dans une large mesure à financer le développement des régions de l’intérieur, plus précisément une dizaine d’entre elles, à commencer par celle de Tataouine, essentiellement aux fins du développement des infrastructures A cette fin, les compagnies opérant dan les régions productrices de pétrole ont bété appelées à soutenir les petits investisseurs.
La part du gaz
Il faut savoir que le nombre des concessions en Tunisie s’élève à 37 permis, dont 15 concessions dans le domaine d’extraction de gaz naturel, alors que la production tunisienne de gaz naturel est de 7 millions mètres cubes/an contre une consommation annuelle de 15 millions de mètres cubes. 75% de la consommation de gaz naturel en Tunisie est destinée à la production de l’électricité et 25% pour les entreprises industrielles (846 entreprises en 2014). Surtout, le développement de l’approvisionnement en gaz naturel permettra de réduire la subvention du GPL par l’Etat. Cependant, comme l’a affirmé le ministre de l’Industrie, de l’énergie et des mines, la subvention de gaz naturel se poursuivra sachant qu’une tonne équivalent pétrole (tep) de gaz naturel qui coûte à l’Etat 800 dinars, est vendue à 350 dinars. Le ministère œuvre à l’exécution du plan directeur de gaz naturel (2012/2018) d’un coût de 832 MD. Il s’agira d’approvisionner 100 zones municipales et relier la zone du Grand Tunis et Bizerte et puis les gouvernorats de l’intérieur.
La réalisation de ces travaux est en outre liée aux investissements des banques qui ont financé ces projets soulignant que l’état d’avancement de l’approvisionnement des gouvernorats du Sud en gaz naturel est de 10%.
AFRIQUE DU NORD
Tunisie : le néerlandais Mazarine Energy découvre du pétrole à Zaafrane
jeudi 07 mai 2015 10:50 PAR JEUNE AFRIQUE
Mazarine Energy L’entreprise néerlandaise Mazarine Energy a annoncé avoir découvert du pétrole dans le permis de Zaafrane, au centre de la Tunisie. L’exploitation du puits, dont les réserves sont estimées à plus 20 millions de barils, débutera en 2016.
L’entreprise néerlandaise Mazarine Energy a annoncé la découverte de pétrole dans le permis Zaafrane, situé dans le gouvernorat de Douz, au centre du pays. Le PDG de la société publique Entreprise tunisienne d’activités pétrolières (ETAP), Mohamed Akrout, a annoncé que l’exploitation de ce nouveau puits, nommé Chouchet El Atrous-1 (Cat-1) et profond de 3 900 mètres, débutera en 2016.
Prometteur
Edward van Kersbergen, président exécutif de Mazarine Energy, s’est félicité de cette découverte. « Le puits Cat-1 est, à n’en pas douter, une véritable réussite. Il pourra également s’avérer être plus prometteur pour la suite de nos opérations d’exploitation dans ce vaste permis, notamment pour le puits DGH-1, notre prochain forage dans cette zone », a-t-il expliqué au site spécialisé Oil & Gas Technology.
Les réserves de Cat-1 sont estimées entre 20 et 25 millions de barils. De quoi « limiter le déclin que connaît la production nationale du pétrole », a remarqué Mohamed Akrout. Dans un communiqué publé le 1er mai, ETAP a annoncé que ce puits permettra une production journalière de 4 300 barils de brut et de 395 000 mètres cubes de gaz naturel. Selon les chiffres de l’Agence américaine de l’énergie, en 2013, la Tunisie produisait 60 000 barils par jour, alors que la demande domestique s’élevait à 90 000 barils.
Opérations
La part d’ETAP dans ce permis est de 50 %. Le reste est partagé entre Mazarine Energy qui en détient 45 % et l’entreprise Medex Petroleum Ltd (Medex), enregistrée à Chypre, qui en possède 5 %. Zaafrane est la deuxième concession exploitée par Mazarine Energy, qui est aussi présente en Australie. Medex est pour sa part également active en Algérie.
Obama va désigner la Tunisie comme allié majeur non-membre de l’Otan
Washington – Le président américain Barack Obama a annoncé jeudi, en recevant son homologue tunisien Béji Caïd Essebsi, son intention de désigner la Tunisie comme allié majeur non-membre de l’Otan.
Les Etats-Unis croient en la Tunisie, a déclaré M. Obama dans le Bureau ovale, s’engageant à renforcer l’aide économique et l’assistance militaire envers ce petit pays de 11 millions d’habitants confronté à la menace jihadiste, alimentée par le chaos en Libye voisine.
Le lieu où le printemps arabe a commencé est aussi celui où nous avons vu les progrès les plus extraordinaires, a souligné le président américain.
Le statut d’allié majeur non-membre de l’Otan, privilège déjà accordé à une quinzaine de pays, dont le Japon, l’Australie, l’Afghanistan ou encore l’Egypte, Bahreïn et le Maroc, permet aux pays concernés d’avoir accès à une coopération militaire renforcée avec les Etats-Unis, notamment dans le développement et l’achat d’armements.
Nous avons encore un long chemin devant nous, a de son côté souligné M. Caïd Essebsi, devenu en décembre, à 88 ans, le premier chef d’Etat élu au suffrage universel en Tunisie.
Notre environnement régional pourrait représenter une menace pour le processus démocratique, a-t-il mis en garde, soulignant que son pays avait besoin du soutien des Etats-Unis.
C’est la deuxième fois que M. Obama recevait M. Caïd Essebsi dans le Bureau ovale. La première fois, en octobre 2011, ce dernier était Premier ministre d’un gouvernement de transition, mis en place après le soulèvement populaire qui avait renversé le régime de Zine el Abidine Ben Ali le 14 janvier de la même année.
(©AFP / 21 mai 2015 20h01)
La BEI prête 230 millions d’euros à la société OMV pour l’exploitation de la concession gazière Nawara
Par Webdo – 9 septembre 2014
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La banque européenne de l’investissement (BEI) va prêter 230 millions d’euros à la société autrichienne OMV pour mettre en exploitation la concession gazière « Nawara », située dans le sud de la Tunisie. L’accord de financement dans ce sens a été signé ce lundi 8 septembre 2014.
Naware pipesCe prêt fait suite à un premier prêt de 150 millions d’euros accordé par la BEI en mars 2014 à l’Entreprise tunisiennes des activités pétrolières (ETAP) pour ce même projet. L’ETAP, entreprise publique, possède en effet 50% des parts dans la concession « Nawara », qui s’inscrit dans le projet « Gaz du Sud ».
Ce projet permettra la construction d’un gazoduc de 370 km de Nawara à Gabès, une centrale de production et une centrale de traitement de gaz à Gabès. Selon le communiqué de la BEI, les nouvelles infrastructures financées seront ainsi en mesure d’exploiter davantage les réserves existantes, d’approvisionner le marché local en gaz naturel tout en encourageant d’autres initiatives dans l’exploration des hydrocarbures.
« En soutenant de tels projets, nous agissons pour l’avenir, pour une plus grande indépendance énergétique. Nous soutenons les entreprises tunisiennes et encourageons la création d’emploi. Ce projet aura un impact direct sur l’amélioration de la vie quotidienne des tunisiens », a déclaré lors de la signature de l’accord de prêt Philippe de Fontaine Vive, vice-président de la BEI.
Manifestations à Tataouine
L’ETAP et OMV avaient obtenu dans un premier temps un permis de recherche d’hydrocarbures à Tataouine en 2003. La société autrichienne a annoncé en 2006 la découverte de gaz naturel dans la région de Nawara. L’ETAP et OMV présentent alors au ministère de l’Industrie, de l’Energie et des Mines un plan de développement pour avoir l’autorisation d’exploiter la région de Nawara et c’est en 2010 que ces derniers reçoivent l’approbation du ministère pour le transport du gaz.
Mais en avril 2012, le gouvernement Jebali décide de modifier le trajet du pipeline afin d’inclure la ville de Tataouine. Le gouvernement convient pourtant en février 2013 de revenir au trajet original, jugeant que le trajet modifié aurait rendu le projet non viable économiquement et techniquement plus complexe. Cette décision a mis le feu aux poudres et a déclenché l’ire des habitants de Tataouine. Des manifestations ont eu lieu pour revendiquer l’emploi et le développement de leur région.
http://www.ledevoir.com/environnement/actualites-sur-l-environnement/442177/politique-energetique-du-quebec-une-table-d-experts-etrangers-pro-pétrole. pétrole de sables bitu, La spécialité de Monsieur Couillard !
Tunis reçoit six hélicoptères de combat américains pour la lutte « antiterroriste »
AFP04/02/2017
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L’armée tunisienne a reçu samedi six hélicoptères de combat américains destinés à la lutte contre le « terrorisme », un premier lot d’une commande de 24 aéronefs, a annoncé le gouvernement.
Le Premier ministre Youssef Chahed a supervisé la livraison de ces appareils sur la base militaire de Gabès (sud), ajoute le gouvernement dans un communiqué, précisant que ces hélicoptères renforceraient « les capacités de reconnaissance et d’attaque (de l’armée tunisienne) dans la guerre contre le terrorisme ».
Il s’agit selon un responsable du gouvernement d’appareils OH-58D Kiowa, « un premier lot » d’une commande de 24 hélicoptères du même type. Il a expliqué à l’AFP que les autres seraient livrés en mars.
Ces appareils sont « équipés pour fonctionner nuit et jour » et utilisés pour la « reconnaissance, la sécurisation, le soutien aérien, la surveillance et la détermination de cibles mobiles et fixes ». Ils ont la capacité de « détruire les cibles avec une grande précision », selon cette même source.
Le contrat, d’une valeur d’environ 100 millions de dollars (92,7 millions d’euros), porte notamment sur l’entretien et l’entraînement, avait annoncé l’Agence américaine de coopération militaire (DSCA) le 3 mai dernier.
Elle avait alors indiqué que ces appareils « amélioreraient (…) les capacités de surveillance des frontières » avec la Libye voisine et « de lutte contre les terroristes ».
La Tunisie partage une frontière de 500 km avec la Libye, pays en proie au chaos et aux activités de groupes jihadistes.
Tunis avait été désigné en 2015 par Washington « allié majeur non membre de l’Otan », un statut qui permet une coopération militaire renforcée.
En mai, Washington a ainsi fait don de matériels –des avions Maule et des jeeps– à hauteur de 20 millions de dollars.
L’armée tunisienne a réceptionné le 16 janvier deux navires de l’armée américaine, dans le cadre d’un accord conclu en 2012.
Ces vedettes d’intervention rapide sont les troisième et quatrième d’un lot de six devant permettre à la Tunisie de renforcer ses capacités dans la lutte antiterroriste et la gestion de l’immigration illégale en Méditerranée. Les deux dernières doivent être livrées d’ici un an.
La Tunisie a été le théâtre ces deux dernières années d’attaques sanglantes du groupe Etat islamique (EI).
Les autorités annoncent le démantèlement chaque semaine de « cellules terroristes » dans le pays, où aucun attentat d’ampleur n’a eu lieu depuis plusieurs mois.
Des groupes jihadistes, liés à l’EI ou à Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), restent toutefois actifs dans les monts de l’intérieur du pays.
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