EADS envisagerait l’émission d’un emprunt obligataire de 4 milliards d’euros pour financer le futur A350 XWB, rapporte le quotidien Les Echos mercredi.
« Avant de faire appel au marché, le groupe voudrait obtenir le soutien des quatre pays Airbus – Grande-Bretagne, Allemagne, Espagne et France », précise le quotidien.
Ces Etats apporteraient une garantie de 30% à 40% du coût total du projet, estimé entre 9 et 10 milliards d’euros.
Par ailleurs, selon Louis Gallois, coprésident d’EADS, le groupe envisage de confier 50% de l’aérostructure du biréacteur long courrier à des partenaires extérieurs, représentant 1,8 milliard d’euros de frais de développement.
merci , je prépare une note sur l’OMC … concernant les avances remboursables : sujet bcp moins drôle … mais dont l’info se fait plus discrète …
merci , je prépare une note sur l’OMC … concernant les avances remboursables : sujet bcp moins drôle … mais dont l’info se fait plus discrète …
EADS a déclaré vendredi que l’article de presse annonçant qu’un accord avait été trouvé pour le financement de l’A350 d’Airbus était de la « pure spéculation ».
« Pour l’instant, personne n’a pris de décision chez EADS », a déclaré un porte-parole du groupe. « Nous ne participons pas à la spéculation. »
Vendredi matin, le Financial Times a rapporté que les actionnaires d’EADS sont parvenus à un accord jeudi soir au sujet du projet de financement du programme d’Airbus A350, qui s’élève à 10 milliards d’euros.
Le co-président d’EADS et président d’Airbus, Louis Gallois, avait déclaré souhaiter qu’une décision soit prise sur le lancement de l’A350 avant la fin du mois de novembre. Les dirigeants d’Airbus ont rencontré les représentants des compagnies aériennes cette semaine pour discuter du nouvel avion.
Le conseil d’administration d’EADS devrait se réunir vendredi pour discuter de l’A350.
La décision de lancement du programme A350 a jusqu’à présent été retardée par les dissensions au sujet de son financement et par les différends relatifs à l’équilibre franco-allemand au sein la structure actionnariale d’EADS. Une réunion du conseil d’administration prévue le mois dernier pour discuter du dossier avait dû être reportée à la dernière minute en raison de ces désaccords.
Le conseil d’administration du groupe
d’aéronautique et de défense européen EADS était réuni vendredi matin à
Amsterdam, siège du groupe, et pourrait donner le feu vert au lancement de
l’A350 XWB, a-t-on appris de sources proches du conseil vendredi.
Le conseil « devrait prendre la décision de lancement du programme A350 » mais
« il faut vraiment attendre l’issue du conseil parce que cela peut changer à la
dernière minute », a indiqué une source française proche du dossier.
Plusieurs autres sources faisaient état ces dernières heures d' »ouvertures »,
de « sortie du blocage » dans les discussions entre actionnaires sur le
financement de ce programme capital pour Airbus mais dont le coût de
développement de 10 milliards d’euros est délicat à mobiliser.
« Les modalités de financement de ce programme ont été bouclées mais les
modalités précises en particulier pour ce qui est des garanties des Etats seront
définies ultérieurement », estimait vendredi une autre source proche à Paris.
Le président d’Airbus Louis Gallois s’est clairement prononcé en faveur du
lancement de ce programme sur un créneau qui représente 40% du marché mondial,
mais le constructeur souffre financièrement des retards de livraison de son
avion géant A380 et ne peut financer le programme sur ses ressources propres
actuelles.
Le financement est d’autant plus difficile que les actionnaires privés,
Lagardère en France (7,5%) et DaimlerChrysler en Allemagne (22,5%) engagés dans
une réduction de leurs participations, sont fermement opposés à une augmentation
de capital.
L’Etat français (15%) et les autres pays partenaires d’Airbus (Allemagne,
Espagne, Grande-Bretagne), sollicités pour accorder des avances remboursables ou
garantir des emprunts doivent compter avec l’hostilité américaine aux aides
publiques à Airbus devant l’OMC.
——————————————————–
Elisabeth : j’allais mettre la depeche en ligne à la seconde même 🙂
désolee : je ne peux mettre des commentaires uniquement comme cela dans la journée 🙁
EADS envisagerait l’émission d’un emprunt obligataire de 4 milliards d’euros pour financer le futur A350 XWB, rapporte le quotidien Les Echos mercredi.
« Avant de faire appel au marché, le groupe voudrait obtenir le soutien des quatre pays Airbus – Grande-Bretagne, Allemagne, Espagne et France », précise le quotidien.
Ces Etats apporteraient une garantie de 30% à 40% du coût total du projet, estimé entre 9 et 10 milliards d’euros.
Par ailleurs, selon Louis Gallois, coprésident d’EADS, le groupe envisage de confier 50% de l’aérostructure du biréacteur long courrier à des partenaires extérieurs, représentant 1,8 milliard d’euros de frais de développement.
merci , je prépare une note sur l’OMC … concernant les avances remboursables : sujet bcp moins drôle … mais dont l’info se fait plus discrète …
merci , je prépare une note sur l’OMC … concernant les avances remboursables : sujet bcp moins drôle … mais dont l’info se fait plus discrète …
EADS a déclaré vendredi que l’article de presse annonçant qu’un accord avait été trouvé pour le financement de l’A350 d’Airbus était de la « pure spéculation ».
« Pour l’instant, personne n’a pris de décision chez EADS », a déclaré un porte-parole du groupe. « Nous ne participons pas à la spéculation. »
Vendredi matin, le Financial Times a rapporté que les actionnaires d’EADS sont parvenus à un accord jeudi soir au sujet du projet de financement du programme d’Airbus A350, qui s’élève à 10 milliards d’euros.
Le co-président d’EADS et président d’Airbus, Louis Gallois, avait déclaré souhaiter qu’une décision soit prise sur le lancement de l’A350 avant la fin du mois de novembre. Les dirigeants d’Airbus ont rencontré les représentants des compagnies aériennes cette semaine pour discuter du nouvel avion.
Le conseil d’administration d’EADS devrait se réunir vendredi pour discuter de l’A350.
La décision de lancement du programme A350 a jusqu’à présent été retardée par les dissensions au sujet de son financement et par les différends relatifs à l’équilibre franco-allemand au sein la structure actionnariale d’EADS. Une réunion du conseil d’administration prévue le mois dernier pour discuter du dossier avait dû être reportée à la dernière minute en raison de ces désaccords.
Le conseil d’administration du groupe
d’aéronautique et de défense européen EADS était réuni vendredi matin à
Amsterdam, siège du groupe, et pourrait donner le feu vert au lancement de
l’A350 XWB, a-t-on appris de sources proches du conseil vendredi.
Le conseil « devrait prendre la décision de lancement du programme A350 » mais
« il faut vraiment attendre l’issue du conseil parce que cela peut changer à la
dernière minute », a indiqué une source française proche du dossier.
Plusieurs autres sources faisaient état ces dernières heures d' »ouvertures »,
de « sortie du blocage » dans les discussions entre actionnaires sur le
financement de ce programme capital pour Airbus mais dont le coût de
développement de 10 milliards d’euros est délicat à mobiliser.
« Les modalités de financement de ce programme ont été bouclées mais les
modalités précises en particulier pour ce qui est des garanties des Etats seront
définies ultérieurement », estimait vendredi une autre source proche à Paris.
Le président d’Airbus Louis Gallois s’est clairement prononcé en faveur du
lancement de ce programme sur un créneau qui représente 40% du marché mondial,
mais le constructeur souffre financièrement des retards de livraison de son
avion géant A380 et ne peut financer le programme sur ses ressources propres
actuelles.
Le financement est d’autant plus difficile que les actionnaires privés,
Lagardère en France (7,5%) et DaimlerChrysler en Allemagne (22,5%) engagés dans
une réduction de leurs participations, sont fermement opposés à une augmentation
de capital.
L’Etat français (15%) et les autres pays partenaires d’Airbus (Allemagne,
Espagne, Grande-Bretagne), sollicités pour accorder des avances remboursables ou
garantir des emprunts doivent compter avec l’hostilité américaine aux aides
publiques à Airbus devant l’OMC.
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Elisabeth : j’allais mettre la depeche en ligne à la seconde même 🙂
désolee : je ne peux mettre des commentaires uniquement comme cela dans la journée 🙁