On ne pouvait trouver meilleur indice pour confirmer nos soupçons d’un lien éventuel entre la stratégie du choc menée par les USA au Chili via Pinochet et les événements actuels en Égypte.
Comment ? via le Wall Street Journal lui-même. Lequel, en début juillet, affirmait ni plus ni moins qu’il fallait « un Pinochet en Egypte ».
Manière en quelque sorte d’indiquer que les théories des Chicago Boys et de Mielton Frideman pourraient être appliquées à l’heure actuelle en Égypte, dans une stratégie du choc ? … laquelle permettant une meilleure acceptation de nouvelles règles économiques par les populations « choquées ».
En vue – au final – d’ouvrir la voie à un libéralisme accru, et à la privatisation des richesses du sol et sous-sol – voire off-shore – du pays. Et ce, alors même que d’immenses réserves gazières viennent récemment d’être découvertes au large de ses côtes, ressources sur lesquelles Chypre et Israël semblent vouloir afficher leur suprématie, au grand dam, des pays environnants tels que Egypte, Liban, Syrie, Turquie …
En tout état de cause, rappelons que le 4 juillet dernier, le Wall Street Journal affichait en guise d’éditorial – non signé – que « «Les Egyptiens seraient chanceux si leurs nouveaux généraux s’avéraient être de la trempe d’Augusto Pinochet au Chili, qui arriva au pouvoir en plein chaos mais engagea des réformateurs libéraux et instigua une transition démocratique. Si le général Abdel Fattah al-Sisi essaie de restaurer l’ordre de Moubarak, il souffrira au bout du compte du même destin que Morsi.»
Il est vrai qu’à la mort de Pinochet lui-même, en 2006, Forbes s’insurgeait contre la nécrologie du New York Times jugée trop sévère. Regrettant de devoir « vraiment chercher » dans l’article du New York Times « pour trouver un mot sur le fait que Pinochet a sauvé le Chili du chaos économique infligé par son prédécesseur socialiste, Salvador Allende.»
Lequel éditorial rappelait que le général Pinochet avait pris le pouvoir le 11 septembre 1973 lors d’un coup d’Etat sanglant qui a renversé le gouvernement marxiste du président Salvador Allende. Précisant qu’il avait « ensuite mené le pays dans une ère de croissance économique ». Mentionnant tout de même au final que « sous sa présidence plus de 32.000 personnes ont été exécutés ou ont disparu et des milliers d’autres ont été détenues, torturées ou exilées.»
Dans son ouvrage intitulé « La stratégie du choc. La montée d’un capitalisme du désastre », la journaliste canadienne Naomi Klein fournit quant à elle les éléments détaillés d’une enquête édifiante sur le dévoiement du capitalisme depuis plus de trente ans. Naomi Klein remontant tout d’abord aux années 50, période durant lesquelles, un universitaire américain de Chicago, Milton Friedman avait mis au point une doctrine économique reposant sur un capitalisme sans entrave, que l’Etat, les services publics et même la volonté politique ne pourraient freiner.
Cette doctrine ne pouvant néanmoins être mise en œuvre qu’à la « faveur » d’un « choc » émotionnel et brutal, volontaire ou non, frappant les peuples et offrant une voie royale pour l’émergence d’un libéralisme sauvage dans tous les sens du terme.
Milton Friedman devra ainsi attendre 1973 pour voir sa doctrine confrontée avec la réalité économique et politique d’un pays en voie de développement … le Chili. Rappelons que le 11 septembre 1973, le général Augusto Pinochet arrivait au pouvoir dans le pays, à l’issue d’un coup d’Etat militaire. Renversant alors la sociale-démocratie du président élu démocratiquement, Salvador Allende.
Si certes le gouvernement déchu dérangeait quelque peu les intérêts de Washington, le coup d’Etat aura offert l’opportunité à une équipe de jeunes économistes sud-américains formés à l’école de Milton Friedman de s’implanter au plus haut sommet du pays. Lesquels, surnommés les « Chicago Boys » mettaient alors les bouchées double pour appliquer leur nouveau credo néolibéral basé sur la privatisation, la déréglementation et la réduction des dépenses sociales.
Cette recette économique allait toutefois se trouver rapidement indigeste pour la population chilienne, entraînant des dégâts considérables pour l’économie du Chili : inflation des prix de presque 400%, flambée des prix des denrées alimentaires de base, privatisation des entreprises publiques au profit de multinationales …. souvent américaines, sans condition de réinvestissement dans le pays ni obligation d’embaucher de la main-d’oeuvre locale, explosion du chômage, délabrement des services comme la fourniture d’eau potable et d’électricité, mais également médecine et hôpitaux publics …
Le principe de base ? Le chaos économique et social résultant de l’application de la doctrine des « Chicago Boys » n’aurait jamais pu se faire sans le soutien d’un régime dictatorial, ce dernier faisant usage de ses moyens militaires et policiers sa force pour soumettre les citoyens à la nouvelle politique. Les syndicats et les mouvements de gauche étant réprimés férocement, leur opposition au diktat des conseillers économiques d’un nouveau genre leur ayant été fatale.
Milton Friedman nia quant à lui jusqu’au bout ses responsabilités dans la mise en place d’un Etat fasciste. Estimant parallèlement que Pinochet ne fut pas assez dur dans l’application de sa doctrine économique, ce dernier changeant de cap au final, le chaos économique menaçant son propre régime.
Sources : WSJ, Reopen911, AgoraVox, Naomi Klein « La Stratégie du Choc »
Elisabeth Studer – www.leblogfinance.com – 17 aout 2013
La « Journée de colère » vire au bain de sang en Egypte
La « journée de la colère » décrétée vendredi par les Frères musulmans en Egypte a dégénéré en de nouveaux affrontements meurtriers au Caire et dans d’autres villes du pays. Au moins 70 personnes ont été tuées, pour l’essentiel des partisans du président islamiste déchu Mohamed Morsi.
Dans deux morgues improvisées dans des mosquées du centre du Caire, où les forces de l’ordre ont tiré sur les manifestants, un journaliste de l’AFP sur place et des témoins aux récits concordants ont totalisé au moins 39 corps.
Des sources officielles ont également affirmé que 31 personnes avaient été tuées dans différentes provinces du pays, sans prendre en compte le bilan du Caire.
De leur côté, les Frères musulmans, la confrérie islamiste de M. Morsi qui avait appelé à manifester pour protester contre la dispersion sanglante de ses rassemblements il y a deux jours, ont évoqué au moins 45 tués vendredi seulement pour le Caire. Ils ont appelé à une semaine de manifestations quotidiennes dans tout le pays.
Mises en garde ignorées
Bravant les mises en garde du gouvernement mis en place après la destitution de Mohamed Morsi, le 3 juillet, les partisans de l’ancien président islamiste ont de nouveau exigé son rétablissement dans ses fonctions et la démission du chef de l’état-major de l’armée, le général Abdel Fattah al Sissi, qui cumule également les fonctions de ministre de la Défense et vice-Premier ministre, et qu’ils tiennent responsable des troubles meurtriers de mercredi.
Dans la matinée, l’armée égyptienne avait déployé des dizaines de véhicules blindés dans la capitale. Le ministère de l’Intérieur avait prévenu la veille que les forces de sécurité tireraient à balles réelles contre ceux qui s’en prendraient à elles ou à des bâtiments officiels.
Le pouvoir mis en place par l’armée a assuré se battre contre un « complot terroriste malveillant » des Frères musulmans pour justifier la répression qui a fait plus de 600 tués ces trois derniers jours.
Affrontements
Mais des milliers d’islamistes ont convergé à la sortie des grandes prières du vendredi vers une place dans le centre de la capitale, où des affrontements ont éclaté. Les manifestants, le visage protégé par des masques chirurgicaux, des masques à gaz et des foulards, ont fait face aux gaz lacrymogènes.
L’agence de presse officielle MENA a annoncé le décès d’un policier, tué par balles dans le nord de la capitale.
Inquiétude à l’étranger
Cette aggravation de la situation et la polarisation croissante de la société égyptienne inquiètent la communauté internationale. Réuni d’urgence, le Conseil de sécurité de l’ONU a lancé jeudi soir un appel à la retenue.
De leur côté, François Hollande et Angela Merkel ont estimé vendredi que l’Union européenne devrait revoir ses relations avec l’Egypte à la lumière des derniers développements. Berlin a annoncé une telle révision sans attendre.
(ats / 16.08.2013 21h00)
ÉGYPTE Arrêtons de diaboliser les Frères musulmans
Paradoxalement, les partisans du président islamiste, Mohamed Morsi, destitué le 3 juillet par l’armée, restent les garants de la légitimité électorale, souligne l’analyste égyptienne Maha Azzam dans les pages du Guardian.
The Guardian – | Maha Azzam
17 août 2013 via Courrier International
L’Etat militaire et policier fait un retour fracassant en Egypte. Ce pays qui, après soixante ans de dictature, avait brièvement pris la voie de la transition démocratique, vient de voir ce processus s’inverser avec le coup d’Etat commis le 3 juillet contre le premier président élu de l’histoire égyptienne. Cette prise du pouvoir a alors été justifiée par les manifestations monstres que connaissait le pays, mais aujourd’hui, tout le monde s’accorde à dire que les chiffres revendiqués par l’armée et ses partisans étaient largement surévalués.
Parmi ceux qui appellent de leurs vœux un retour à l’ère qui a précédé la révolution du 25 janvier 2011 et la chute d’Hosni Moubarak [le 11 février 2011], il n’y a pas que le haut commandement militaire, le ministère de l’Intérieur, les services de sécurité et la police. Il y aussi, et c’est un point crucial, la justice et les médias d’Etat. Ces différentes coteries ont activement œuvré, en coordination, pour entraver le bon fonctionnement de l’Etat.
A cela s’est ajoutée une pernicieuse campagne de calomnie et de diabolisation du parti au pouvoir, les Frères musulmans. Les campagnes de propagande les dénonçant ont toujours fait partie du paysage sous les dictatures égyptiennes, de Nasser à Moubarak, soucieuses d’affaiblir cette organisation qui était la principale menace pesant sur le régime. Mais l’opposition laïque et progressiste, qui s’est révélée incapable de séduire une frange assez large de l’électorat, a préféré ruer dans les brancards plutôt que de s’impliquer vraiment dans le processus politique, d’accepter les résultats et de faire campagne en vue des prochaines élections.
Une élection peut du jour au lendemain perdre toute validité
L’armée et cette opposition à Morsi étaient donc vouées à former une alliance de circonstance, avec au moins l’assentiment tacite des Etats-Unis et de la Grande-Bretagne, pour renverser par des moyens anticonstitutionnels le gouvernement élu. La rue serait donc la solution, puisque le processus électoral n’avait débouché sur le résultat désiré. Cela s’est fait grâce à une campagne millimétrée qui, si elle a bien bénéficié d’un authentique soutien populaire, a été orchestrée par le ministère de l’Intérieur et l’armée.
Après le massacre de mercredi 14 août (dont le bilan ne cesse de s’alourdir, atteignant sans doute plus de 1 000 morts), la lutte de pouvoir qui se joue aujourd’hui oppose deux camps. D’un côté, l’ancien régime et ses alliés progressistes, un petit noyau de révolutionnaires opposés aux Frères musulmans et aux partis salafistes qui manœuvrent pour trouver leur place sur l’échiquier. De l’autre, les Frères musulmans et leurs partisans, parmi lesquels figurent des progressistes légitimistes refusant d’endosser l’idée qu’une élection peut du jour au lendemain perdre toute validité. Pour certains, toute l’ironie de la situation réside dans le fait que c’est le camp islamiste qui défend la légitimité des urnes et un régime civil.
Durant l’année que le gouvernement élu a passée au pouvoir, certains ont affirmé que les urnes ne suffisaient pas et que Morsi n’était pas assez rassembleur, mais il n’en reste pas moins que l’isoloir est un élément essentiel du processus démocratique. Sur le plan politique, ce qui a fait défaut à l’Egypte pendant cette expérience de démocratie, c’est une opposition respectueuse des principes électoraux. Au lieu de cela, l’opposition qui s’est rassemblée sous la tutelle du Front du salut national a décidé de soutenir un coup d’Etat militaire.
Le retour systématique de l’Etat policier et militaire
Les médias contrôlés par l’Etat disent à l’opinion publique que les sit-in qui s’étaient installés sur les places du pays ont été détournés par des terroristes qui n’ont d’autre but que de détruire les institutions de l’Etat. On raconte à l’Occident que le programme approuvé par le général Al-Sissi prévoit d’accorder un nombre limité de ministères aux Frères Musulmans. Outre le fait qu’il s’agit d’une violation criante de la volonté exprimée par le vote, la grande majorité des partisans des Frères Musulmans est déterminée à s’opposer pacifiquement au putsch et leurs dirigeants rejettent catégoriquement la violence.
Ce que l’Egypte a connu depuis le coup d’Etat, c’est le retour systématique de l’Etat policier et militaire, le recours aux arrestations arbitraires, la mainmise sur les médias et la dispersion des manifestants par les armes à feu. Comme dans toutes les dictatures, les institutions égyptiennes sont corrompues et elles redoutent le changement. L’appareil de sécurité se venge de ces deux années passées à vivre sous la menace d’un nouvel ordre qui risquait un jour de lui demander des comptes. Depuis le début du putsch, il a le sentiment d’avoir repris le contrôle et est prêt à frapper sans merci quiconque le défie, toutes idéologies confondues.
Le vernis civil de ce régime n’est pas une garantie contre les violations des droits de l’homme. Au contraire, il les favorise. Les Egyptiens sont aujourd’hui divisés entre ceux qui rêvent de sécurité et de stabilité économique, et ceux qui savent que même si le prix à payer est élevé, le pays se trouve à un carrefour entre la dictature militaire et la possibilité de l’avènement d’une société civile.
Il est encore temps de prendre le parti des défenseurs de la démocratie en Egypte, et de faire pression sur l’armée en la privant de l’aide des Etats-Unis, et en veillant à ce qu’elle soit tenue responsable de tout crime contre l’humanité.
Toute cette boucherie, n’a qu’un seul maître les USA. Les « zanglosexons » sont passés maîtres pour semer la pagaille chez les autres et » tirer les marrons du feu » Il n’y a malheureusement qu’un seul « cocu » dans cette affaire c’est l’Europe, et surtout notre économie.
Souhaitons que cette pagaille organisée méthodiquement à nos frontières se retourne contre ses auteurs.
j’en doute, l’Europe n’étant plus maître en son pays ….
Intéressant que French Irib n’ait pas souhaité reprendre ma photo d’illustration 🙂
cf.
http://french.irib.ir/analyses/item/270696-égypte-quand-le-wall-street-journal-souhaitait-l’émergence-d’un-pinochet-…,-par-elisabeth-studer
pas politiquement correct comme phrase en Iran ?
La tête de ce pingouin, n’a pas grande importance. Le Chili n’est pas vraiment en super forme aujourd’hui. Envoyer dans le années 70 par Lan Chile des missi dominici galonnés un peu débiles avec des échantillons de cuivre n’a jamais fait avancer la machine économique du Chili.
ce n’est pas le « pingouin » , c’est le message qui dérange en iran
Parfois la democratie doit etre noyée dans le sang …
« c’est le message qui dérange en iran »et suite !!
Inutile d’aller chercher des exemples exotiques! la « démocratie » est un concept, certainement pas une réalité, surtout pas avec notre système électoral actuel.
Les livraisons de valises pré-électorales depuis les « pétromerdiers » africains ou autres montre clairement dans quels marigots nous baignons.
La situation de l’économie nationale est « critique », le Trésor étant vide, a déclaré le président de la Rada (parlement ukrainien) Alexandre Tourtchinov, nommé selon les dernières informations président ukrainien par intérim.
« Le compte du Trésor est complétement vide », a déclaré M.Tourtchinov intervenant dimanche devant les députés de la Rada.
Vendredi, le président ukrainien Viktor Ianoukovitch et les principaux leaders de l’opposition ont conclu un accord sur le règlement de la crise politique en Ukraine qui prévoyait un retour au régime parlementaire, la formation d’un gouvernement d’union nationale et la tenue de l’élection présidentielle anticipée avant la fin de l’année en cours.
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Samedi, sans attendre que le président signe le document sur le retour à la constitution de 2004, la Rada Suprême a modifié la constitution et a désigné un nouveau président du parlement et un nouveau ministre de l’Intérieur. Le congrès des représentants des régions du Sud-est de l’Ukraine ont mis en doute la légitimité de ces démarches, s’engageant à défendre l’ordre constitutionnel dans leurs territoires.
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Cité samedi soir par sa conseillère Anna German, le président ukrainien a déclaré que la situation dans le pays présentait tous les signes d’un coup d’Etat, ajoutant qu’il n’était pas prêt à céder à des pressions et à démissionner.
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