Iran : les étudiants en rébellion contre Ahmadinejad

Ahmadinejadstudentsrebellion Alors que des prémices de rébellion avaient pu se faire jour en Iran contre Ahmadinejad, une cinquantaine d’étudiants scandant des slogans hostiles au Président Iranien ont perturbé lundi son discours à l’université Amir Kabir de Téhéran, provoquant des échauffourées avec d’autres étudiants, a rapporté un porte-parole de la présidence.

Si les USA voulaient déstabiliser l’Iran, ils ne s’y prendraient pas autrement. Mais n’oublions pas que la position très stricte du Président iranien sur le dossier nucléaire, qui met notamment un frein aux contrats sur les mega-champs d’hydrocarbures du pays semble déplaire aux lobbies pétroliers iraniens qui dépendent

(6 commentaires)

  1. Ahmadinejad, fusible du dossier nuccléaire ?
    Volonte US de mettre en place un gouvernement + conciliant, y compris sur les contrats pétroliers ? ( ca c’est déjà vu 😉 )
    Volonte des religieux de reprendre la main sur le pouvoir ?
    Pour rappel, comme nous l’apprend Sébastien Spitzer dans son livre, l’une des 1eres choses qu’ a faites Ahmadinejad en arrivant au pouvoir a été de casser l’accord entre Halliburton et les pétroliers iraniens … au grand dam de ces derniers.
    Par ailleurs, il semblerait qu’Ahmadinejad soit l’un des chefs du groupe qui a retenu les otages américains à l’Ambassade de Téhéran.

  2. Les revenus du pétrole et du gaz en Iran atteignent les 120 milliards de dollars 10.12.2006
    Iran Focus, Téhéran, 10 décembre

  3. Une petite pensée pour les courageux contestataires (même s’ils sont manipulés par l’oncle sam ou autres)… Souhaitons leur d’échapper autant que possible aux répressions et violences qui risquent de s’abattre.. Ces étudiants sont un exemple, à méditer ici en France ou l’on crie sans risque à l’infamie pour des broutilles..

  4. Oui, merci pour eux , car la répression semble très forte, ne serait-ce déjà qu’avec les élèments qu’on veut bien nous communiquer ou qui ne peuvent échapper aux médias et à internet.
    Je continue sur le sujet tout à l’heure pour justifier s’il en était besoin les positions des étudiants.
    Je pense qu’Ahmadinejad n’a pas long temps à faire.
    Mais il semble que cela était prévu déjà depuis quelques mois.

  5. Des intellectuels iraniens condamnent la conférence de l’holocauste
    AFP 14.12.06 | 10h24
    Les intellectuels iraniens ont condamné la conférence sur l’holocauste organisée par le ministère des Affaires étrangères, qui a essentiellement donné la parole aux révisionnistes et a été sévèrement critiquée par la communauté internationale.
    « Que nous apporte la négation de l’holocauste ? Est-ce qu’une telle négation rend encore plus illégitime les crimes d’Israël contre les Palestiniens ? Est-ce qu’une telle négation (…) ne profite pas seulement à Hitler et aux nazis ? », a demandé l’intellectuel réformateur Abbas Abdi, dans un article publié jeudi par le quotidien Etemad Melli.
    La conférence de Téhéran, qui a remis en question la réalité de l’Holocauste, a suscité une vague de condamnations dans le monde, en particulier en Occident.
    « Même en tant que Palestinien, il n’y a rien de mieux à faire, face aux crimes d’Israël, que de condamner l’holocauste et participer à toute cérémonie le commémorant », a ajouté M. Abdi.
    « Je ne me souviens pas qu’un dirigeant iranien ait nié l’holocauste ou encore son ampleur au cours de toutes ces années, car pour condamner les crimes israéliens les Iraniens n’ont pas besoin de nier l’holocauste », a ajouté cet intellectuel, en se demandant si les « organisateurs de cette conférence ont pensé à son coût politique et économique ».
    Pour sa part Sadegh Zibakalam, un intellectuel modéré et professeur de sciences politiques, a jugé que la tenue de cet évènement était un « cadeau aux ennemis du pays », car il permet à beaucoup d' »assimiler l’Iran aux néo-nazis et racistes anti-juifs », ce qui « ruine le peu de réputation qui nous restait auprès des Européens ».
    S’exprimant lui aussi dans le quotidien Etemad-Melli il se demande si « au lieu de se plier aux positions du président (Mahmoud Ahmadinejad), un responsable du ministère des Affaires ne pouvait pas lui expliquer qui étaient les négationnistes en Europe, ainsi que le coût élevé » de la tenue de cette conférence pour l’Iran en terme d’image.
    M. Zibakalam a aussi estimé que le Parlement devrait « demander au ministère des Affaires étrangères quel est l’intérêt d’organiser une telle conférence alors que le dossier nucléaire iranien est au Conseil de sécurité » de l’ONU.
    Il a ajouté enfin que « la négation de l’holocauste est une grande injustice devant la réalité » du génocide des juifs pendant la Seconde Guerre mondiale

Les commentaires sont fermés.