Alors que les attentats de Madrid de Mars 2004 restent encore tragiquement dans les mémoires, une explosion s’est produite samedi vers 09H00 (08H00 GMT) dans un parking de l’aéroport de Madrid-Barajas, a rapporté la radio espagnole Cadena Ser, faisant état de « blessers légers ».
Pourtant un rapprochement entre l’ETA et le gouvernement espagnol avait pu un temps être espéré.
Quatre personnes ont été « légèrement blessées » et quinze très légèrement touchées lors de l’explosion d’une voiture piégée dans un parking du terminal 4 de l’aéroport de Madrid, un attentat revendiqué anonymement « au nom de l’ETA », ont indiqué samedi les secours de la région de Madrid.
L’explosion, entendue a plusieurs kilomètres à la ronde, selon des témoins, a eu lieu vers 09h00 locales (8h00 GMT). Une épaisse colonne de fumée noire s’élevait du nouveau terminal T4 de l’aéroport où a eu lieu l’explosion et dont le trafic aérien a été interrompu.
Les blessés légers, dont deux policiers, « ont été transportés à l’hôpital » et les autres ont été « secourus sur place, principalement pour troubles auditifs », provoqués par l’explosion, a indiqué un porte-parole des secours de Madrid.
L’attentat a été revendiqué « au nom de l’ETA » par un correspondant anonyme au Pays Basque. Cet appel avait été précédé d’un premier coup de téléphone anonyme auprès du service de sécurité routière du Pays Basque (DYA) et, selon la police à Madrid, d’un autre appel aux pompiers de la capitale.
« Une personne a appelé à huit heures (07H00 GMT) pour dire qu’une fourgonette Renault Trafic allait exploser à l’aéroport de Madrid à 09H30 », a déclaré à l’AFP un porte-parole de DYA, service souvent utilisé par l’ETA pour prévenir de l’imminence d’une explosion.
Cet attentat stoppe la trêve observée depuis mars par les indépendantistes basques. En ce sens, il constituerait un coup sérieux pour le gouvernement espagnol qui a annoncé en juin le lancement d’un processus de paix destiné à mettre fin au conflit basque.
L’ETA, jugée responsable de 850 assassinats en 38 ans de violence, a annoncé le 22 mars un « cessez-le-feu permanent » et n’a pas commis d’attentat meurtrier depuis mai 2003. Mais un vol d’armes dans le sud de la France ainsi que la récente découverte d’une cache d’explosifs de l’ETA au Pays Basque ont alimenté les doutes sur la volonté de l’organisation de négocier une fin définitive de la violence.
La police espagnole a ainsi découvert il y a une semaine en Biscaye, au Pays basque espagnol, une cache d’armes renfermant des détonateurs et des matériaux servant à la confection d’explosifs appartenant aux séparatistes basques d’ETA. Une deuxième cache, composée de deux tonneaux contenant des cartouches de munitions, a été découverte par la police près d’Itxaso, en Gupuzcoa, également au Pays basque espagnol. Les munitions semblent avoir été abandonnées en l’état il y a environ quatre ans.
Ces découvertes, ajoutés au casse d’une armurerie dans le Sud-Est de la France, font douter de la volonté réelle des séparatistes basques de respecter le cessez-le-feu décrété unilatéralement il y a dix mois.
En juin, le président du gouvernement espagnol, le socialiste José Rodriguez Zapatero, avait ouvert des pourparlers pour mettre afin aux violences d’ETA, et selon la presse espagnole, des représentants du gouvernement et du mouvement séparatiste se seraient rencontrés pour la première fois il y a quinze jours.
Lors des attentats qui ont touché Madrid le jeudi 11 mars 2004, plusieurs bombes, posées par des islamistes marocains, avaient explosés dans des cercanías (trains de banlieue). 191 personnes avient péri et 1 500 avaient été blessées, faisant de ces attaques le plus important acte terroriste survenu en Europe depuis l’explosion de Lockerbie le 21 décembre 1988 qui avait coûté la vie à 270 personnes.
Treize bombes ont été utilisées, dont dix ont explosé. Cet attentat surpasse de loin l’attentat du groupe terroriste basque ETA dans un supermarché de Barcelone en 1987, qui tua 21 civils et était, jusqu’au 11 mars, l’attentat le plus meurtrier commis sur le sol espagnol.
Les Espagnols désignent cet évènement, sans précédent depuis la Seconde Guerre mondiale, sous l’expression 11-M. Ils le comparent ainsi à l’attentat commis le 11 septembre 2001 par Al-Qaïda sur les tours jumelles du World Trade Center.
Sources : AFP, Reuters, Wikipédia
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Attentat en Espagne: activité fortement perturbée à l’aéroport de Madrid
AFP 30.12.06 | 12h51
L’activité à l’aéroport de Madrid-Barajas était fortement perturbée samedi à la mi-journée après un attentat à la voiture piégée commis dans un parking du terminal 4 et revendiqué anonymement « au nom de l’ETA », a-t-on appris auprès des secours. L’accès au terminal 4, inauguré en février 2006 et éloigné d’environ 2 kilomètres des autres terminaux, était totalement bloqué, a indiqué à l’AFP un porte-parole des secours de la région de Madrid. L’organisme de gestion des aéroports espagnols AENA demande de ne pas venir au terminal 4, où opère principalement la première compagnie espagnole Iberia, au moins jusqu’à 14H00 (13H00 GMT), a précisé cette source. A la mi-journée, plusieurs centaines de personnes étaient bloquées sur le tarmac, au pied des avions n’ayant pas pu décoller et entourés de membres du personnel d’AENA, a constaté un photographe de l’AFP. Le trafic aérien avait progressivement repris dans les terminaux 1, 2 et 3, mais la confusion y régnait, de nombreux voyageurs, arrivés par bus du terminal 4 ne sachant pas où se diriger. Environ 1.000 vols étaient prévus samedi au départ et à l’arrivée de Barajas, dont une grande partie au terminal 4, en pleine période de fêtes de fin d’année. Les vols devaient rependre vers 14H00 (13H00 GMT) au terminal 4, où opèrent également des compagnies étrangères, dont celles de l’alliance Oneworld comme British Airways et American Airlines.
Les terroristes par définition veulent imposer leur revendication par la force.
Essayer de négocier pour calmer leurs ardeurs ou employer la force.
Leur élimination serait plus radical
C’est sur que si le gouvernement négocie, cela donne autant de l’importance et les officialise en quelque sorte, leur donne un statut.
Ca fait froid dans le dos quand on connait Luz Ardiden, charmant petit village et station de ski des pyrénées à ses heures …
Attentat à l’aéroport de Madrid : la police identifie le propriétaire du camion piégé
2007-01-01 14:08:54
MADRID, 1er janvier (XINHUA) — Les autorités espagnoles ont identifié un jeune Espagnol pris en otage il y a trois jours par l’organisation indépendantiste basque ETA comme étant le propriétaire du camion utilisé dans l’attentat perpétré samedi matin à l’aéroport de Barajas, a annoncé dimanche la police.
Ce jeune homme, dont le nom n’a pas été révélé par la police, a été enlevé mercredi dernier par trois hommes encagoulés à Luz- Ardiden, en France, où il passait ses vacances.
Cet otage originaire d’Ordizia, dans la région espagnole de Guipuzcoa (nord), a été libéré plusieurs heures après l’attentat.
Le camion piégé, bourré d’environ 500 kg à 800 kg d’explosifs, était stationné au deuxième étage du parc de l’aéroport vendredi soir.
Cet attentat qui a fait 19 blessés, a mis fin à une trêve de neuf mois entre le gouvernement espagnol et ce groupe séparatiste, ainsi qu’aux efforts du gouvernement pour négocier une solution aux conflits vieux de quatre décennies. L’ETA a revendiqué la responsabilité de cet attentat par téléphone.
Après l’attentat, les autorités espagnoles ont annulé les festivités sur la place de Puerto del Sol, lieu de célébration traditionnel des Espagnols pour le Nouvel An.
Etablie en 1959 avec pour objectif de créer un Etat basque indépendant, l’ETA a été montré du doigt pour de nombreux attentats, assassinats et enlèvements qui ont coûté la vie à presque 1,000 personnes durant ces quatre dernières décennies.
Découverte de 60 kilos d’explosifs supplémentaires au Pays basque
AFP 05.01.07 | 16h57
La police autonome basque a découvert vendredi au Pays Basque 60 kilos d’explosifs supplémentaires près du lieu où elle en avait déjà trouvé 20 kilos, dans la matinée, ainsi qu’une bombe pratiquement prête à l’emploi jeudi, a indiqué à l’AFP le ministère basque de l’Intérieur.
Les 60 kilos de « différents matériels explosifs » ont été retrouvés dans un sac à dos en fin de matinée, sur la commune d’Atxondo (Pays Basque, nord), selon un communiqué diffusé par la Ertzaintza (police basque).
Parallèlement sur ces mêmes lieux, ont été retrouvés deux autres sacs à dos contenant chacun 500 grammes de chlorate, substance entrant dans la composition d’explosifs.
Dans ces deux sacs, ont également été retrouvés des manuels « habituellement utilisés par la bande terroriste ETA pour la fabrication d’engins explosifs », a ajouté la police basque dans son communiqué.
Ces nouvelles découvertes interviennent au lendemain de celle de 90 kg d’explosifs dans un bidon constituant une bombe auquel il ne manquait qu’un détonateur pour être utilisée, à proximité d’un véhicule abandonné, toujours sur la commune d’Atxondo.
Le véhicule était abandonné depuis la découverte le 23 décembre d’une cache de l’ETA contenant 50 kilos d’explosifs près de la localité d’Amorebieta, distante seulement de quelques kilomètres d’Atxondo.
La police a pu, selon certains journaux espagnols, établir un lien entre cette cache et la découverte de jeudi: elle avait découvert dans la cache un bouchon qui correspondant au bidon rempli d’explosifs retrouvé à Atxondo.
Selon les quotidiens El Pais et El Mundo, il pourrait également y avoir un lien entre la découvertes de la bombe de jeudi et l’attentat meurtrier commis le 30 décembre par l’ETA à l’aéroport de Madrid-Barajas.
La police basque poursuivait vendredi après-midi l’inspection de la zone à la recherche de nouveau matériel ou indices.
Découverte de 60 kilos d’explosifs supplémentaires au Pays basque
AFP 05.01.07 | 16h57
La police autonome basque a découvert vendredi au Pays Basque 60 kilos d’explosifs supplémentaires près du lieu où elle en avait déjà trouvé 20 kilos, dans la matinée, ainsi qu’une bombe pratiquement prête à l’emploi jeudi, a indiqué à l’AFP le ministère basque de l’Intérieur.
Les 60 kilos de « différents matériels explosifs » ont été retrouvés dans un sac à dos en fin de matinée, sur la commune d’Atxondo (Pays Basque, nord), selon un communiqué diffusé par la Ertzaintza (police basque).
Parallèlement sur ces mêmes lieux, ont été retrouvés deux autres sacs à dos contenant chacun 500 grammes de chlorate, substance entrant dans la composition d’explosifs.
Dans ces deux sacs, ont également été retrouvés des manuels « habituellement utilisés par la bande terroriste ETA pour la fabrication d’engins explosifs », a ajouté la police basque dans son communiqué.
Ces nouvelles découvertes interviennent au lendemain de celle de 90 kg d’explosifs dans un bidon constituant une bombe auquel il ne manquait qu’un détonateur pour être utilisée, à proximité d’un véhicule abandonné, toujours sur la commune d’Atxondo.
Le véhicule était abandonné depuis la découverte le 23 décembre d’une cache de l’ETA contenant 50 kilos d’explosifs près de la localité d’Amorebieta, distante seulement de quelques kilomètres d’Atxondo.
La police a pu, selon certains journaux espagnols, établir un lien entre cette cache et la découverte de jeudi: elle avait découvert dans la cache un bouchon qui correspondant au bidon rempli d’explosifs retrouvé à Atxondo.
Selon les quotidiens El Pais et El Mundo, il pourrait également y avoir un lien entre la découvertes de la bombe de jeudi et l’attentat meurtrier commis le 30 décembre par l’ETA à l’aéroport de Madrid-Barajas.
La police basque poursuivait vendredi après-midi l’inspection de la zone à la recherche de nouveau matériel ou indices.
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