Mali / In Amenas : une « aubaine » pour installer une base de l’AFRICOM au Niger ?

La situation au Mali et l’attaque sur le site du pétrolier britannique British Petroleum à In Amenas, en Algérie, auront-elles servi au final les intérêts des Etats-Unis ?  Cela y ressemble bigrement … et bien au delà de la stratégie du chaos que le Pentagone et les lobbies pétroliers et militaires US semblaient vouloir orchestrer ces derniers temps.

Tout comme le 11 septembre avait permis de justifier une surveillance accrue au nom de la chasse aux terroristes, l’épopée des rebelles touaregs et des djihadistes maliens et des terroristes sévissant en Algérie aura permis ni plus ni moins de justifier à sa manière l’installation d’une base militaire US en Afrique via l’Africom. Le tout assorti d’envois de drones pour pouvoir surveiller l’Afrique du Nord et le Sud Algérien. Pour le moins édifiant …. Une information en effet relayée par le quotidien américain New York Times  et confirmée par Reuters.

Plus de 300 personnels de l’Africom devraient ainsi s’installer prochainement dans la région du Sahel, voire plus précisément au Niger, pays pour le moins stratégique pour le groupe nucléaire français Areva, ce dernier exploitant un important site d’extraction d’uranium sur son territoire.

Selon le NY Times, des drones Predator seront ainsi chargés d’effectuer des missions de surveillance dans la région «afin de combler le manque d’informations plus détaillées sur un certain nombre de menaces régionales dont celles relatives aux groupes terroristes activant dans le nord du Mali et au flux de combattants et d’armes en provenance de Libye».

L’Africom envisagerait par ailleurs l’établissement d’une base de drones au nord-ouest de l’Afrique afin nous dit-on d’augmenter les missions de surveillance des groupes extrémistes. Si les drones de surveillance seraient dans un premier temps non armés, des responsables militaires américains n’excluent pas toutefois le recours à des tirs de missiles «en cas d’aggravation de la menace».

Des autorités nigériennes, sous couvert de l’anonymat, ont par ailleurs confirmé à Reuters que le Niger venait de donner son accord pour l’implantation d’une base aérienne américaine sur son territoire.

«L’ambassadrice des Etats-Unis au Niger, Bisa Williams, s’est adressée lundi soir à Mahamadou Issoufou, président nigérien, qui a immédiatement accepté sa demande», a précisé la source. Lequel  avait récemment exprimé sa volonté de mettre en place «une relation stratégique à long terme avec les Etats-Unis».

«Les drones seront positionnés dans le nord du Niger, dans la région désertique d’Agadez, à la frontière avec le Mali, l’Algérie et la Libye», a par ailleurs indiqué la même source à l’agence Reuters. Cette dernière ajoutant toutefois que le Commandement de l’armée américaine pour l’Afrique (Africom) n’avait fait aucun commentaire sur le sujet à l’heure actuelle.

«Cela est directement lié à l’intervention militaire au Mali, mais il pourrait aussi donner à l’Africom une présence plus durable pour les missions de renseignement, de surveillance et de reconnaissance (ISR)», ont justifié quant à eux les militaires US, précise pour sa part le NY Times.

Reste que certains responsables à la Maison-Blanche pourraient s’opposer à un plan de cet ordre, peu enclins à engager des forces américaines supplémentaires en Afrique du Nord, alors que les Etats-Unis sont au bord d’une falaise fiscale (fiscal cliff).

– Quand  le général Carter Ham multipliait les visites à Alger

Rappelons par ailleurs  qu’en visite à Alger au début du mois d’octobre, le général Carter Ham, chef du commandement américain pour l’Afrique (Africom), avait déclaré que son pays privilégiait une solution diplomatique et politique à la crise malienne. Une manière – selon le site « Sahel Intelligence » – « d’ajouter à la confusion générale de la communauté internationale » sur la question. Le journal indiquant par ailleurs qu’en l’espace de cinq mois, le commandant de l’Africom s’était  rendu deux fois en Algérie. 

Officiellement, pour le général Carter Ham, il était alors impératif de faire la distinction entre les groupes armés terroristes et ceux qui ne le sont pas. Une manière de justifier les investigations menées par les Etats-Unis en vue de faire la lumière sur les rôles du MUJAO, du MNLA, le mouvement indépendantiste touarègue, et d’Ansar Dine, la milice des Défenseurs de l’Islam. 

Certes, parallèlement, le général américain en visite à Rabat (Maroc) avait réitéré les réserves de Washington quant à une action militaire au Sahel. «Aucune intervention militaire n’est envisageable dans cette région ni dans le nord du Mali», avait alors insisté le général Carter Ham estimant que « le déploiement de forces militaires ne fera que compliquer la situation en ce moment ». 

Une « prudence » bien surprenante pour les Etats-Unis, toujours prompts à dégainer … à moins que l’objectif ne soit de provoquer le chaos chaque jour un peu plus … en manipulant justement des groupes extrémistes … alors même que le pays détient des ressources en matières premières fort convoitées telles que pétrole, gaz, uranium, or et coltan. 

Alors que la Mauritanie est soumise elle aussi à de fortes turbulences, précisons également que le responsable militaire américain s’était entretenu dans sa capitale, Nouakchott, avec le président mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz, lequel était encore début octobre opposé à une intervention militaire au Mali, tout comme l’Algérie.

On est alors en droit de se demander si au final, Washington, le lobby pétrolier US et le lobby militaire n’auraient pas intérêt à miner la situation … histoire de vendre des armes et éviter que des concurrents un peu trop zélés ne raflent la mise sur le potentiel énergétique du pays, avais-je suggéré  alors. A quelques jours à peine des élections présidentielles US, qu’il fallait gagner … et financer … 

– AFRICOM et Sénégal  : des relations  plus que cordiales

Précisons également qu’en décembre 2011, provoquant  l’incompréhension mais également les craintes de la population sénégalaise, Washington avait  lancé officiellement une alerte en direction de leurs ressortissants, exhortant ses officiels à éviter tout voyage « non essentiel » vers le Sénégal. Raisons invoquées : des risques « de troubles » dans le pays à la veille « de la présidentielle du 26 février 2012 ».

Simple coïncidence ? Rappelons que le 21 avril 2011, le Général américain Carter Ham, tout frais nommé commandant du Commandement des États-Unis pour l’Afrique (AFRICOM) avait effectué sa première visite au Sénégal, reçu alors tour à tour par le chef d’Etat major des Forces armées sénégalaises, le général Abdoulaye Fall, le ministre des Forces armées, Bécaye Diop, et le président de la République alors en place Abdoulaye Wade …

Certes, en août 2011  un officier américain avait affirmé à des journalistes sénégalais en visite à la base américaine de Stuttgart en Allemagne que le Commandement des Etats-Unis pour l’Afrique (AFRICOM) »n’a(vait) pas besoin de base » sur le continent et n’en a(vait) jamais fait la demande … Mais est bien idiot celui qui ne change pas d’avis …

A l’occasion de sa visite, en avril 2011, le général américain Carter Ham avait également assuré pour sa part que le partenariat entre le Commandement régional américain pour l’Afrique (AFRICOM) et le Sénégal allait s’accentuer dans l’avenir.

Le ministre des Forces armées du Sénégal  indiquait pour sa part que l’AFRICOM était « très proche » de l’armée sénégalaise et »échange(ait) beaucoup » avec celle-ci pour trouver des solutions aux conflits dans la sous-région. »Sur le plan de la formation, nous souhaitons que ça aille de l’avant. Nous voulons que les échanges soient plus permanents », avait également précisé le ministère des Forces armées.
« Le Sénégal n’aura pas le privilège d’accueillir le siège de l’Etat-major d’Africom » affirmait pour sa part en juin 2010 la presse sénégalaise alors que les Etats-Unis avaient laissé entendre qu’ils souhaitaient déplacer les 1300 membres de leur personnel de Stuttgart vers l’Afrique. 

« Nous sommes ici pour un temps indéfini », avait alors déclaré l’ambassadeur Antony Holmes, adjoint civil du général William Ward, commandant de l’Africom interrogé par Radio France internationale. A cette date, le Sénégal était candidat pour accueillir le siège, comme le Libéria ou l’Ethiopie. Voire le Maroc … ? 

Rappelons que l’AFRICOM est formée de quelque 1.500 personnes dont le travail principal est la planification des activités militaires en Afrique. Sa mission consiste – officiellement – à protéger et à défendre les intérêts sécuritaires des Etats-Unis à travers le renforcement des capacités de défense des Etats et des organisations africaines.

Il mène des opérations militaires, afin – nous dit-on – « de dissuader et de vaincre les menaces transnationales et de fournir un environnement sécuritaire favorable à la bonne gouvernance et au développement ».

Basé à Stuttgart, l’AFRICOM est ainsi l’un des six états-majors de commandement géographique du Département de Défense US. Annoncé par l’administration Bush le 6 février 2007, il a commencé à fonctionner le 1er octobre 2008 et a été placé sous le commandement du général afro-américain William E. Ward.

Officiellement l’AFRICOM oeuvre pour un partenariat fructueux entre les Etats-Unis et 53 nations d’Afrique et pour l’instauration d’espaces de sécurité et de stabilité sur le continent. Des missions qui pourraient être loin d’être totalement désintéressées …

Sources : APA, www.politicosn.com, Allafrica.com, www.lexpressiondz.com, Reuters, Afriquejet.com , La Tribune (Algérie)

Elisabeth STUDER – 01 février 2013 – www.leblogfinance.com

 

(10 commentaires)

  1. Elisabeth svp, lorsque vous voulez parler de quelque chose, essayez au moins d’orthographier correctement le lieu de l’évènement.

    Ce n’est pas à El Amena (!), ville et/ou lieu inconnu d’Algérie, mais In Amenas où la dernière prise d’otages a eu lieu.

  2. Mali: rôle militaire accru des Etats-Unis après des élections

    BAMAKO – Les Etats-Unis vont probablement jouer un rôle militaire plus actif au Mali, où l’armée française combat les groupes islamistes armés, mais seulement après la tenue d’élections dans ce pays, a déclaré lundi à Bamako Chris Coons, un sénateur américain.

    Les Etats-Unis ont fourni à la France, engagée militairement au Mali depuis le 11 janvier, un soutien en matière de renseignement, ainsi que des moyens aériens, vols d’avions de transport C-17 et missions de ravitaillement en vol.

    Mais ils ne peuvent pas coopérer directement avec l’armée malienne tant qu’un gouvernement démocratiquemenr élu n’aura pas remplacé les dirigeants actuels, qui ont accédé au pouvoir à la suite d’un coup d’Etat, a souligné M. Coons, président de la sous-commission des Affaires étrangères du Sénat pour l’Afrique.

    On peut espérer une aide supplémentaire des Etats-Unis dans cette région et d’autres, mais (…) la loi américaine interdit une assistance directe à l’armée malienne après le putsch, a déclaré le sénateur à la presse à Bamako.

    Après une pleine restauration de la démocratie, il me semble probable que nous reprendrons notre aide directe à l’armée malienne, a ajouté le sénateur.

    M. Coons se trouve au Mali à la tête d’une délégation du Congrès américain composée de Républicains et de Démocrates pour rencontrer le président intérimaire Dioncounda Traoré et des responsables militaires français et africains.

    Avant le coup d’Etat militaire de mars 2012, l’aide américaine consistait principalement en des missions d’entrainement et la fourniture de matériel comme des véhicules.

    L’assistance militaire reprendrait évidemment d’une manière appropriée aux besoins actuels. Les priorités auront beaucoup changé, a relevé le sénateur.

    La perspective d’une aide militaire américaine accrue après les élections complique encore plus la donne pour ce qui concerne la fixation d’une date.

    Le président Traore avait indiqué qu’il espérait pourvoir organiser des élections d’ici le 31 juillet, mais cette date a été jugée prématurée par certains, compte tenu des problèmes auxquels est confronté le Mali: poursuite des attaques des insurgés, armée profondément divisée, des centaines de milliers de déplacés.

    Le ministre malien de l’Administration territoriale (Intérieur) Moussa Sinko Coulibaly, chargé des élections, a indiqué vendredi que le délai de juillet peut être révisé si nécessaire.

    La France est intervenue militairement au Mali le 11 janvier face à l’avancée vers Bamako des insurgés islamistes qui occupaient le nord depuis dix mois. Elle est le seul pays occidental à avoir engagé des troupes au sol au Mali. Des forces ouest-africaines – la force internationale de soutien au Mali (Misma) – ainsi que des forces tchadiennes devraient prendre le relais avec le déploiement progressif de 6.000 hommes.

    Le putsch militaire et le trouble qui s’en était suivi avait facilité la chute du Nord du Mali aux mains des groupes islamistes.

    (©AFP / 19 février 2013 00h02)

  3. Published on Friday, February 22, 2013 by Common Dreams

    With Little More Than a Note, Obama Deploys US Troops To Niger

    West African nation that will host fleet of US drones will also have armed US soldiers with « boots on the ground »

    – Jon Queally, staff writer

    With little more than a note to Congress, President Obama announced Friday morning that he has ordered the deployment of approximately 100 armed US soldiers to the west African country of Niger.

    President Obama has order US soldiers to the west African nation of Niger. (AP) According to the Associated Press, Obama’s letter stated that the mission would be to conduct « intelligence sharing » with French troops stationed in the neighboring country of Mali who have joined that country’s army in a fight with Toureg fighters in the north.

    As AP notes:

    The U.S. and Niger signed an agreement last month spelling out legal protections and obligations of Americans who might operate from the African nation. But U.S. officials declined at the time to discuss specific plans for a military presence in Niger.

    The announcement of « boots on the ground » in Niger comes just weeks after reports surfaced that the US was in negotiations to establish an airbase in the country so that a portion of its drone fleet could operate in the region.

    Events in Mali that led to the current violence followed on the US/NATO intervention in Libya in 2011. The cumulative effect, however, has been a growing chorus of western officials who say that west Africa is now the new front on the « war on terror » and the increased military presence, from Libya, then Mali, and now Niger, suggests that the buildup in the region is just beginning.

    In the era of executive authority—almost entirely enabled by the annually renewed Authorization for Use of Military Force enacted after the events of 9/11—the question remains, at what point will Congress reassert its right to control declarations of war and at what point will the US public begin to question a « war on terror » that can deploy US soldiers in a foreign nation with the quick delivery of a simple presidential note?

  4. .S. troops arrive in Niger to set up drone base
    By Craig Whitlock, Published: February 22

    Washington Post
    ————————————————————————
    President Obama announced Friday that about 100 U.S. troops have been deployed to the West African country of Niger, where defense officials said they are setting up a drone base to spy on al-Qaeda fighters in the Sahara.

    It was the latest step by the Pentagon to increase its intelligence-gathering across Africa in response to what officials see as a rising threat from militant groups.

    In a letter to Congress, Obama said about 40 U.S. service members arrived in Niger on Wednesday, bringing the total number of troops based there to “approximately” 100. He said the troops, which are armed for self-protection, would support a French-led military operation in neighboring Mali, where al-Qaeda fighters and other militants have carved out a refuge in a remote territory the size of Texas.

    The base in Niger marks the opening of another far-flung U.S. military front against al-Qaeda and its affiliates, adding to drone combat missions in Afghanistan, Yemen and Somalia. The CIA is also conducting drone airstrikes against al-Qaeda targets in Pakistan and Yemen.

    Senior U.S. officials have said for months that they would not put U.S. military “boots on the ground” in Mali, an impoverished nation that has been mired in chaos since March, when a U.S.-trained Malian army captain took power in a coup. But U.S. troops are becoming increasingly involved in the conflict from the skies and the rear echelons, where they are supporting French and African forces seeking to stabilize the region.

    Obama did not explicitly reveal the drone base in his letter to Congress, but he said the U.S. troops in Niger would “provide support for intelligence collection” and share the intelligence with French forces in Mali.

    A U.S. defense official, speaking on the condition of anonymity to provide details about military operations, said that the 40 troops who arrived in Niger on Wednesday were almost all Air Force personnel and that their mission was to support drone flights.

    The official said drone flights were “imminent” but declined to say whether unarmed, unmanned Predator aircraft had arrived in Niger or how many would be deployed there.

    The drones will be based at first in the capital, Niamey. But military officials would like to eventually move them north to the city of Agadez, which is closer to parts of Mali where al-Qaeda cells have taken root.

    “That’s a better location for the mission, but it’s not feasible at this point,” the official said, describing Agadez as a frontier city “with logistical challenges.”

    The introduction of Predators to Niger fills a gap in U.S. military capabilities over the Sahara, most of which remains beyond the reach of its drone bases in East Africa and southern Europe.

    The Pentagon also operates drones from a permanent base in Djibouti, on the Horn of Africa, and from a civilian airport in Ethi­o­pia.

    The U.S. military has been flying small turboprop surveillance planes over northern Mali and West Africa for years, but the PC-12 spy aircraft have limited range and lack the sophisticated sensors that Predators carry.

    U.S. military contractors have been flying PC-12 surveillance aircraft from Agadez for several months. Those planes do not carry military markings and only require a handful of people to operate.

    In contrast, Predators need ground crews to launch, recover and maintain the drones. Those crews, in turn, require armed personnel for protection.

    The U.S. defense official said it is likely that more U.S. troops will deploy to Niger but declined to be specific. « I think it’s safe to say the number will probably grow,” he said.

    The Predators in Niger will only conduct surveillance, not airstrikes, the official said. “This is purely an intelligence-gathering mission,” he said. Other officials said the Obama administration had not ruled out arming the Predators with missiles in the future.

    Information collected from reconnaissance missions will be shared with the French and other African militaries so they can attack al-Qaeda targets, officials said.

    There is evidence that al-Qaeda fighters in West Africa are already bracing for drone warfare. The Associated Press reported finding an al-Qaeda document in Timbuktu, Mali, that listed 22 tips for avoiding drones. Among other countermeasures, it advised hiding “under thick trees” and buying off-the-shelf electronic scramblers “to confuse the frequencies used to control the drone.”

    Niger, one of the poorest countries in the world, signed an agreement with the United States last month that provides legal safeguards for U.S. forces stationed there. Nigerien officials are concerned about the spillover of violence and refugees from Mali, which has threatened to destabilize the entire region.

    Because Mali’s coup leaders toppled a democratically elected government, the U.S. government is prohibited by law from giving direct military aid to Mali.

    Johnnie Carson, the State Department’s top diplomat for Africa, told reporters Friday that security assistance and other aid could “immediately” resume to Mali “if there is a restoration of democracy.” Mali has tentatively scheduled elections for July.

    The French military launched a surprise intervention in Mali last month after Islamist fighters swept south and threatened to take over much of the country.

    Since then, about 4,000 French troops and a coalition of about 6,000 African forces have retaken major cities in northern Mali, chasing al-Qaeda fighters and other militants into remote areas. One French official described combat operations there as “a little like Afghanistan.”

    French military leaders have said they would begin a partial withdrawal next month. Their strategy hinges on enlisting Malian troops and other African forces to act as peacekeepers, while negotiating side deals to persuade some of Mali’s many militant factions to turn against al-Qaeda.

    But al-Qaeda fighters and other Islamist militants have quickly adopted guerrilla tactics and show no sign of disappearing. Car bombs and suicide attacks have flared in recent days and are likely to intensify in the coming weeks, Carson acknowledged.

    “There’s no question that [al-Qaeda] has not been totally defeated, but they have been significantly degraded,” he said at a breakfast sponsored by the Center for Media and Security.

    Karen DeYoung contributed to this report.

    © The Washington Post Company

  5. Mali: Entrée en piste des drones Predators!
    Par Mame Diarra Diop – 25/02/2013
    Face à l’arsenal militaire impressionnant des jihadistes du Nord Mali, les forces coalisées engagent des drones Predators américains pour mieux débusquer l’ennemi et l’anéantir

    Un week-end violent dans la lutte contre le terrorisme au Nord du Mali. En milieu de semaine dernière, Gao est attaqué par des infiltrés, ensuite deux attentats à la voiture piégée ont lieu à Kidal et Tessalit, visant les forces armées maliennes, françaises et africaines. Puis Tessalit entre jeu, précisément la localité de Il Khalil, où des combats entre rebelles touaregs du MNLA et les arabes du Mouvement Arabe de l’Azawad, qui accusent les premiers d’exactions sur leurs populations. Du reste, le MNLA dément cette allégation affirmant plutôt avoir eu affaire à des combattants du Mujao. Au même moment, la traque contre les jihadistes se poursuit dans les montagnes rocailleuses de l’Adrar des Iforas, où les français ont effectué des frappes aériennes, ce dimanche 24 février. Autant dire que les choses se corsent. Et la guerre s’accélère au Nord du Mali. Pour mieux faire face à cet ennemi sournois, perfide, retranché dans un terrain qu’il maîtrise, entre sables, dunes et monts, il faut une surveillance et du renseignement. Fort de leur expérience en Afghanistan, les Américains ont donc déployé les redoutables drones Prédators depuis une base aérienne au Niger au Nord du Mali.

    © http://lessakele.over-blog.fr
    Entrée en piste des drones Predators au Mali
    A quoi servent les drones Predators?
    Ces petits appareils longs et fins ont deux fonctions. La surveillance et l’attaque. Leur particularité et qu’ils sont pilotés depuis le sol. Drone, signifie « faux bourdon » en anglais et pour l’instant, au nord du Mali, ces drones ne feront pas usage des missiles dont ils sont équipés, mais seront seulement utilisés pour espionner les combattants islamistes au Mali, selon Washington, qui a jugé bon d‘en envoyer. Au total, une centaine de personnels militaires américains sont déployés au Niger pour l’intervention de ces drones. Alors qu’une base militaire américaine pourrait être installé là.

    Ces drones pourraient-ils changer le visage de la guerre au Nord du Mali?
    Alors que les combats au sol tournent au massacre, les drones Predators permettront de localiser rapidement la position de combattants islamistes et donc de frapper pour détruire leurs arsenaux militaires ou leurs abris éventuels. C’est donc une arme puissante face à la stratégie de guérilla au sol des islamistes. Le Président Frnaçois Hollande avait même déclaré que leur usage pourrait changer les choses dans la guerre contre les jihadistes au nord du Mali ? Sommes-nous déjà dans la phase ultime de l’opération Serval ?

  6. Blog ouest-france
    « Recherche taxi volant pour forces spéciales américaines en Afrique »

    L’US Transportation Command (USTRANSCOM) a émis une pré-solicitation le 1er avril (modifiée le 11, avec un document daté du… 16); il recherche une société privée pour effectuer des missions de soutien aérien en Afrique!

    Au menu: évacuations sanitaires (d’où la fourniture de medics avec le ou les appareils), largage de matériel, transport de personnels (dont des forces spéciales), transport de fret.

    L’entreprise devra opérer à partir de Ouagadougou, au Burkina Faso, là où le Pentagone a décidé de baser ses drones et d’où opèrent déjà des U-28B. Elle sera amenée à intervenir dans tout le Sahel et l’Afrique de l’Ouest. La liste des pays cités est la suivante: Algérie, Burkina Faso, Cameroon, Centrafrique, Tchad, RDC, Ethiopie, Kenya, Libye, Mali, Mauritanie, Maroc, Niger, Nigeria, Sénégal, Soudan, Sud Soudan, Tunisie et Ouganda.

    Les opérations devraient démarrer le 12 août; le contrat initial sera de dix mois et demi (jusqu’en juin 2014), avec la possibilité de trois extensions d’un an et une autre de six mois (jusqu’à la fin 2017). Un transfert de positionnement (Rapid Base Relocation) est envisagé au cas où la situation évoluerait négativement au Burkina.

    Ces prestations pourront être réalisées au profit de l’US Special Operations Command Africa (SOCAFRICA)selon un document intitulé « PERFORMANCE WORK STATEMENT (PWS) TRANS-SAHARA SHORT TAKE-OFF AND LANDING AIRLIFT SUPPORT » et daté du 16 avril 2013 (?!). Ce document est consultable ici.

    Danger Room qui s’est intéressé à cet appel d’offres estime la valeur du contrat à 50 millions de dollars.

  7. SENEGAL-AFRIQUE-USA-SECURITE

    Atelier sur la lutte contre l’extrémisme violent dans le Sahel à partir de lundi

    2013-05-02 17:11:11 GMT

    Dakar, 2 mai (APS) – Un atelier sur le rôle de la sécurité et du développement dans la lutte contre l’extrémisme violent dans le Sahel démarre lundi à Dakar, à l’hôtel King Fahd Palace, à l’initiative de l’ambassade des Etats-Unis et du gouvernement du Sénégal, en partenariat avec le Centre d’études stratégiques de l’Afrique (ACSS), a appris l’APS de source diplomatique.

    Selon un communiqué transmis à l’APS, la cérémonie d’ouverture sera présidée à 11 heures, par Lewis Lukens, ambassadeur des Etats-Unis au Sénégal, et le général Pathé Seck, ministre sénégalais de l’Intérieur, en présence d’ Ahmédou Ould-Abdallah, président du Centre des stratégies pour la sécurité au Sahel et au Sahara qui ‘’délivrera le discours principal’’.

    Prévu jusqu’au 10 mai, cet atelier ‘’regroupera environ 60 participants venant de 13 pays africains, dont des représentants du gouvernement américain et des experts d’organisations internationales telles que le Commandement des États-Unis pour l’Afrique (AFRICOM), et l’Agence américaine pour le développement international (USAID)’’.

    La rencontre ‘’permettra d’aborder le rôle des programmes axés sur le développement pour trouver des solutions aux problèmes de sécurité dans la région du Sahel’’, ajoute le texte.

    La même source souligne que ‘’les experts examineront les moyens de coordonner les efforts pour trouver des solutions à long terme pour préserver la sécurité, la paix et la stabilité des citoyens dans une région qui a longtemps souffert de groupes extrémistes violents’’.

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