Création d’un fonds boursier sur actions africaines

La banque marocaine Attijariwafa Bank  vient d’annoncer   qu’elle  avait  noué un partenariat avec Invest AD, filiale du fonds souverain Abou Dhabi Investment Council.

Objectif  affiché  : le lancement d’un fonds spécialisé dans les sociétés africaines cotées.

Les deux partenaires constitueront le capital initial du fonds qui sera géré depuis Casablanca Finance City par les équipes d’asset management d’Attijariwafa Bank et d’Invest Asset Management AD.

Selon Nazem Al Kudsi, Ceo d’Invest AD « l’émergence économique de l’Afrique est alimentée par une hausse des revenus et du niveau de vie d’une large partie de la population, et cela sur tout le continent … L’Afrique n’est plus divisée par le désert du Saharal’Afrique sera le marché émergent le plus attractif en terme d’investissement sur la prochaine décennie ».

Alors que les États-Unis et l’Union européenne sont empêtrés dans des crises financières d’une ampleur quasi inégalée, que la croissance asiatique (Chine, Inde) n’est plus ce qu’elle était et que le Japon doit faire face à de graves difficultés après la catastrophe de Fukushima, l’Afrique pourrait être  ainsi le nouveau marché du début du 21ème siècle.

La  plupart des  analystes considèrent l’Afrique comme un continent en plein essor économique et démographique. S’ils  reconnaissant que certes, « son modèle de croissance est toujours dépendant des exportations et du prix des matières premières » ils relèvent toutefois que les investisseurs recherchent aujourd’hui une exposition à l’envol de la consommation domestique.

Selon les  experts, le continent devrait enregistrer une croissance de l’ordre de 6 % en 2013, tandis  que la classe moyenne devrait doubler d’ici à 2015, pour atteindre 100 millions de personnes.
Il n’en demeure pas moins que des difficultés demeurent :  en témoigne le très faible taux de rotation des bourses locales, ce dernier avoisinant les 6 % en Afrique (hors Afrique du Sud), zone où seulement quatre sociétés, soit près de 7 % de la cote, totalisent les deux tiers de la capitalisation.

« Outre l’instabilité politique, chronique dans les années 1990, l’un des problèmes majeurs des marchés actions locaux en Afrique réside dans leur manque de liquidité et leur difficulté d’accès » pointent également du doigt les  analystes.

Une  des  solutions  proposées par les experts  : « construire une exposition indirecte à l’Afrique via l’achat de titres sud-africains ou de sociétés opérant en Afrique mais cotées en Europe. »

Elisabeth STUDER –  29 novembre 2012 – www.leblogfinance.com

(14 commentaires)

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