Ils gagnent encore plus que les PDG les mieux payés: Les salaires démentiels des stars de la finance
Trader : un métier en or massif ! Ces spécialistes des marchés financiers, chargés de faire tourner la machine à spéculer, sont rétribués en conséquence. Par an, leurs rémunérations atteignent des sommes de sept à huit chiffres. Plongée en apnée dans un océan de fric.
Plus riche que riche ». Cela existe. Bien sûr, les rémuné-rations des grands patrons, français ou non, font scan-dale, surtout s’ils sont rap-portés aux salaires moyens de leurs employés. Mais il existe des salariés qui, primes et bonus aidant, s’enrichissent parfois plus et plus vite. Ce sont les traders (« négociants» en anglais), ces princes de la finance, rois de la spécu-1ation qui jouent sur les actions, les obli-gations, les taux d’intérêt, les monnaies, sur les quatre plus grandes places bour-sières de la planète, New York, Londres, Paris, Tokyo, et demain Shanghai. Ils sont quelques milliers dans chacune d’entre elles. Un métier qui réclame des nerfs, des compétences et parfois de la chance. Les plus talentueux d’entre eux cache-tonnent à plusieurs dizaines de millions d’euros au titre de leur bonus… annuel. Recordman toute catégorie, un Anglo–Marocain chef du département« produits dérivés « exotiques» de Goldman Sachs, la banque d’affaires new-yorkaise. Driss ben Brahim aurait reçu près de 45 mil-lions d’euros en 2004. Une année qui n’a rien d’extraordinaire. Alors pour les grands millésimes… « L’année 2006 s’an-nonce particulièrement bonne en raison des nombreuses fusions et acquisitions et une hausse du Dow Jones », selon Traders Magazine, succédant à 2005 qui fut également excellente. L’an passé, les firmes de Wall Street ont distribué 21,5 milliards de dollars de bonus à leurs employés. En comptant les petites mains, qui reçoivent une partie de la manne, la moyenne s’ éta-blit à 125000 dollars par employé. Les cadeaux bonus qui seront distri-bués pour partie à Noël vont, cette année encore, faire le bonheur des ven-deurs de Porsche et des palaces où se fête, à coups de grands crus à 3.000 euros la bouteille, la tombée de la manne. Le phénomène a pris une telle ampleur que le monde de la finance, qui occupe moins de 5 % des emplois à New York, représente plus de 20 % des revenus de la Grosse Pomme. On connaissait les « travailleurs pauvres », voici maintenant qu’il faut compter avec ces « travailleurs riches », selon l’expression du sociologue des mar-chés Olivier Godechot*.
Des travailleurs riches… c’est peu de le dire. Le métier est sacrément rémunérateur. « En moins de dix ans, on a grosso modo conservé le même chiffre pour les remu-nérations. Sauf que main-tenant elles sont facturées non plus en francs mais en euros. Soit une multipli-cation par 6 ou 7 », assure Thierry Carlier, un chas-seur de têtes de la société Humblot -Grant Alexander. Et argent vite gagné, argent vite dépensé. On ne compte plus les histoires de beu-veries londoniennes post-distribution de bonus. Et elles n’ont rien à envier aux extravagances des nouveaux riches rus-ses de la Côte d’Azur. Ainsi la presse bri-tannique a publié en 2005 la facture de la folle soirée d’un trader de la City qui a terminé sa nuit en repeignant les murs d’une boîte de nuit à coups de Dom Péri-gnon. Résultats: 38.000 euros de champagne et 27.000 euros de frais de nettoyage. Encore devait-il s’agir d’un novice peu habitué aux bonus, qui aura cramé en un soir son pécule. Confirmation de notre chasseur de têtes: « Un jeune trader performant à Londres se paye 100000 euros, plus 50 % en moyenne de bonus. Puis on monte de 1 à 3 millions d’euros pour un chef de desk. Pour Paris, il faut en moyenne retrancher 50 %, et pour New York ajouter 50 %. » Et puis il y a les stars, ceux qui sont arrivés tout en haut de la pyramide, de m
Interessant aussi les gains du PDG de Nestlé …
CAC 40: les revenus des salariés « augmentent aussi » (Parisot)
AFP 18.03.07 | 21h01
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L’Etat pourra toujours créer une interdiction de parachutes dorées ou de bonus démentiels en cas de perte de la société mais comment fera-t-il pour interdire le paiment d’un bonus ou d’un parachute off-shore ?!!!! Généralement ces groupes ont des filiales à l’étranger et la loi française ne s’y applique pas…. C’est donc « beaucoup de bruit pour rien » ces mesures annoncées…
Je confirme mon choix de carriere pour plus tard : Trader 🙂
Ils gagnent encore plus que les PDG les mieux payés: Les salaires démentiels des stars de la finance
Trader : un métier en or massif ! Ces spécialistes des marchés financiers, chargés de faire tourner la machine à spéculer, sont rétribués en conséquence. Par an, leurs rémunérations atteignent des sommes de sept à huit chiffres. Plongée en apnée dans un océan de fric.
Plus riche que riche ». Cela existe. Bien sûr, les rémuné-rations des grands patrons, français ou non, font scan-dale, surtout s’ils sont rap-portés aux salaires moyens de leurs employés. Mais il existe des salariés qui, primes et bonus aidant, s’enrichissent parfois plus et plus vite. Ce sont les traders (« négociants» en anglais), ces princes de la finance, rois de la spécu-1ation qui jouent sur les actions, les obli-gations, les taux d’intérêt, les monnaies, sur les quatre plus grandes places bour-sières de la planète, New York, Londres, Paris, Tokyo, et demain Shanghai. Ils sont quelques milliers dans chacune d’entre elles. Un métier qui réclame des nerfs, des compétences et parfois de la chance. Les plus talentueux d’entre eux cache-tonnent à plusieurs dizaines de millions d’euros au titre de leur bonus… annuel. Recordman toute catégorie, un Anglo–Marocain chef du département« produits dérivés « exotiques» de Goldman Sachs, la banque d’affaires new-yorkaise. Driss ben Brahim aurait reçu près de 45 mil-lions d’euros en 2004. Une année qui n’a rien d’extraordinaire. Alors pour les grands millésimes… « L’année 2006 s’an-nonce particulièrement bonne en raison des nombreuses fusions et acquisitions et une hausse du Dow Jones », selon Traders Magazine, succédant à 2005 qui fut également excellente. L’an passé, les firmes de Wall Street ont distribué 21,5 milliards de dollars de bonus à leurs employés. En comptant les petites mains, qui reçoivent une partie de la manne, la moyenne s’ éta-blit à 125000 dollars par employé. Les cadeaux bonus qui seront distri-bués pour partie à Noël vont, cette année encore, faire le bonheur des ven-deurs de Porsche et des palaces où se fête, à coups de grands crus à 3.000 euros la bouteille, la tombée de la manne. Le phénomène a pris une telle ampleur que le monde de la finance, qui occupe moins de 5 % des emplois à New York, représente plus de 20 % des revenus de la Grosse Pomme. On connaissait les « travailleurs pauvres », voici maintenant qu’il faut compter avec ces « travailleurs riches », selon l’expression du sociologue des mar-chés Olivier Godechot*.
Des travailleurs riches… c’est peu de le dire. Le métier est sacrément rémunérateur. « En moins de dix ans, on a grosso modo conservé le même chiffre pour les remu-nérations. Sauf que main-tenant elles sont facturées non plus en francs mais en euros. Soit une multipli-cation par 6 ou 7 », assure Thierry Carlier, un chas-seur de têtes de la société Humblot -Grant Alexander. Et argent vite gagné, argent vite dépensé. On ne compte plus les histoires de beu-veries londoniennes post-distribution de bonus. Et elles n’ont rien à envier aux extravagances des nouveaux riches rus-ses de la Côte d’Azur. Ainsi la presse bri-tannique a publié en 2005 la facture de la folle soirée d’un trader de la City qui a terminé sa nuit en repeignant les murs d’une boîte de nuit à coups de Dom Péri-gnon. Résultats: 38.000 euros de champagne et 27.000 euros de frais de nettoyage. Encore devait-il s’agir d’un novice peu habitué aux bonus, qui aura cramé en un soir son pécule. Confirmation de notre chasseur de têtes: « Un jeune trader performant à Londres se paye 100000 euros, plus 50 % en moyenne de bonus. Puis on monte de 1 à 3 millions d’euros pour un chef de desk. Pour Paris, il faut en moyenne retrancher 50 %, et pour New York ajouter 50 %. » Et puis il y a les stars, ceux qui sont arrivés tout en haut de la pyramide, de m
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AFP 18.03.07 | 21h01
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L’Etat pourra toujours créer une interdiction de parachutes dorées ou de bonus démentiels en cas de perte de la société mais comment fera-t-il pour interdire le paiment d’un bonus ou d’un parachute off-shore ?!!!! Généralement ces groupes ont des filiales à l’étranger et la loi française ne s’y applique pas…. C’est donc « beaucoup de bruit pour rien » ces mesures annoncées…
Je confirme mon choix de carriere pour plus tard : Trader 🙂