Les cours du blé et du soja ont terminé en hausse mercredi sur le marché à terme de Chicago.
Le cours du maïs a reculé pour sa part, les marchés demeurant inquiets face aux niveau des exportations.
Les importations de l’Algérie en blé ont atteint quant à elles 947,92 millions de dollars en 2006, selon le Centre national de l’informatique et des statistiques (CNIS). Ce chiffre représente une baisse par rapport à celui de 2005 qui était d’un milliard de dollars de blé importé.
Selon les analystes, les investisseurs s’inquiètent d’un ralentissement des exportations de maïs. En conséquence, les cours ont fait l’objet de liquidations de fonds d’investissements.
Les cours du blé au contraire ont reçu le soutien d’une commande de 270.000 tonnes de l’Egypte, dont 85.000 tonnes de blé américain. Ils n’ont toutefois que peu progressé, le marché ayant été déçu de la faible proportion constituée par le blé américain.
Les cours du soja sont quant à eux soutenus par le temps sec en Argentine, défavorable aux cultures.
Le blé pour livraison en mars a clôturé en hausse de 1 cent à 4,52 dollars le boisseau. Le contrat de maïs à échéance en mars a reculé de 4,25 cents à 3,9225 dollars. Le soja pour livraison en mars a pris 2,25 cents à 7,41 dollars. L’huile de soja et les tourteaux de soja ont terminé en hausse.
Avec près de 948 millions de dollars de blé importé en 2006, l’Algérie demeure quant à elle l’un des plus grands importateurs de blé dans le monde. Sa production dans les deux variétés de blés (dur et tendre) estimée à 2,5 millions de tonnes, ne couvre que 30% de ses besoins. En 2006, la France a préservé sa place de premier fournisseur du marché algérien en blé, avec 2,56 millions de tonnes, devant le Canada, les Etats-Unis, le Mexique, la Pologne et la République tchèque.
Sources : AFP, Xinhua
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