Mali : Algérie et USA pour la poursuite des discussions

Les Etats-Unis semblent décidément jouer à fond la carte de l’Algérie : à l’issue d’une audience que lui a accordée le président de la République algérien, Abdelaziz Bouteflika, la secrétaire d’Etat des Etats-Unis, Hillary Clinton a exprimé la volonté conjointe de poursuivre les discussions au sujet de la crise qui prévaut depuis des mois au nord du Mali.

La chef de la diplomatie américaine a par ailleurs précisé que le suivi des discussions serait assuré par des experts en mode bilatéral et dans le cadre de concertations avec les partenaires de la région, avec l’Union africaine (UA), la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et les Nations Unies.
Mme Clinton a par ailluers déclaré avoir eu des discussions « très approfondies » avec le chef de l’Etat, sur la situation qui prévaut actuellement dans la région du Sahel, et plus particulièrement au nord du Mali.
Su le plan bilatéral, Mme Clinton  s’est félicitée de la qualité des relations algéro-américaines qu’elle a qualifiées d' » extrêmement fortes ».

« J’ai beaucoup apprécié l’analyse du président, fondée sur sa longue expérience, concernant les nombreux facteurs complexes inhérents à la sécurité intérieure du Mali, ainsi que sur la menace que le terrorisme et le trafic de drogue font peser sur la région et au-delà », a-t-elle ajouté.
« L’Algérie étant l’Etat le plus puissant du Sahel, elle est devenue un partenaire crucial pour s’occuper d’Aqmi (Al-Qaïda au Maghreb islamique) », a par ailleurs expliqué un responsable du département d’Etat à bord de l’avion de Mme Clinton. Pour sortir de la crise malienne, « l’Algérie doit être au centre de la solution » a insisté ce responsable américain

A l’heure actuelle, les autorités algériennes n’ont fait aucun commentaire à l’issue de cette visite. Si l’on en croit les Etats-Unis, Abdelaziz Bouteflika n’aurait dit ni un « oui concret » ni un « non » à une intervention militaire de la Cédéao au Mali.

Jusqu’à présent, l’Algérie a toujours privilégié les règlements politiques. Elle n’a toutefois pas exclu le principe d’une intervention armée, à condition que cette dernière soit exclusivement africaine et que l’armée algérienne n’y participe pas directement.
De quoi « déplaire » aux Etats-Unis qui voudraient bien profiter de « l’occasion » pour proposer leur « aide » militaire pour mieux assurer le développement des majors pétrolières US dans la région ? Quitte même à y provoquer le chaos pour que de bien gênants concurrents ne puissent que difficilement avancer leurs pions sur l’échiquier énergétique mondial ? Qui sait …
En tout état de cause, Alger demeure hostile à une intervention militaire internationale au Mali voisin, souhaitant aucunement voir une présence étrangère dans son pré-carré.
Néanmoins, l’Algérie a récemment infléchi sa position, redoutant une « déstabilisation » de son territoire où vivent 50.000 Touaregs. Se touvant ainsi à la « merci » d’une rébellion touareg que certains pourraient attiser pour semer le chaos dans la région …. pour mieux la maîtriser à terme, opérations militaires à l’appui. Restons vigilants ….

(16 commentaires)

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