Clôture CAC 17/10/12 : 3527 (+0.76%)

Sur la lancée de la séance d’hier, la bourse de Paris a poursuivi son rebond, s’affranchissant même en toute fin de séance de la résistance des 3520. Une résistance qui a pourtant coiffé le marché quasiment toute la séance, avant donc de céder dans la dernière demi-heure.

Graphiquement, il n’y a pas grand chose à ajouter par rapport à l’analyse d’hier. Nous restons sur la lancée du franchissement des 3460 et de l’invalidation du petit gap des 3474, avec un objectif théorique au niveau de la zone des 3570. Avec le gap baissier des 3553 et l’oblique violette LT qui se trouvera demain sur 3555, il y a toutefois fort à parier que le CAC aura bien du mal à aller titiller les 3570.

Un tel test serait toutefois un signe de force, même si ce n’est réellement qu’au dessus des 3590/3600 que l’on pourrait considérer le franchissement de l’oblique violette comme valide. Voilà qui nous ouvrirait a priori de nouveaux objectifs haussiers, sur lesquels nous reviendrons si un tel scénario devait se concrétiser.

Pour en revenir à demain, l’enjeu principal restera le sort du gap des 3541/3553, renforcé par la Bollinger supérieure,  et de l’oblique violette sur 3555. Tant que cette zone fera résistance, on pourra envisager une consolidation de la hausse de ces derniers jours. Les acheteurs ont d’ailleurs ce soir une belle marge de manoeuvre, puisque la principale zone de soutien se trouve sur les 3450/3460, à 2% environ des niveaux de clôture de ce soir.

On surveillera donc demain un possible test des 3540/3555, tout en restant méfiant face au risque de consolidation. Le premier niveau de support à surveiller se situera naturellement sur la zone des 3515/3520. En dessous, on pourra mentionner les 3495/3500, avant les 3480, dernier palier a priori avant la zone des 3460, que l’on pourra étendre aux 3455 où se situera demain une autre oblique violette, ancienne ligne d’épaule d’une possible ETE.

Ce n’est réellement qu’en dessous que la configuration pourrait se retourner à très court terme. Nous aurons le temps d’en reparler si cela devait arriver.

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