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  1. Les transactions bancaires seront uniformisées en Europe
    Les consommateurs peuvent se réjouir : à partir du 1er novembre 2009, lorsqu’ils effectueront un virement, leur argent sera crédité le lendemain sur le compte destinataire. C’est l’une des principales dispositions de la directive sur « les services de paiement dans le marché intérieur », que le Parlement européen devait adopter de manière définitive, mardi 24 avril. « Actuellement, les banques se gardent bien de débloquer les fonds de leurs clients, aussitôt qu’elles les reçoivent », accuse le Bureau européen des unions de consommateurs (BEUC).
    Ainsi, les Français de Bruxelles qui envoient de l’argent le 1er du mois sur leur Livret A ne sont crédités que le 6 par la Banque postale. En Autriche, un virement prend sept jours ou plus.
    « Les banques font fructifier l’argent sur des comptes « suspense » : elles utilisent des dates de valeur artificielles pour débiter les expéditeurs en avance et pour créditer les destinataires en retard », explique le BEUC : « Les clients qui pensent disposer d’une certaine somme et qui font une dépense risquent, eux, de se retrouver dans le rouge ! »
    En décembre 2005, le commissaire chargé du marché intérieur, Charlie McCreevy, a décidé de mettre fin à ce système : les transactions ne devraient pas prendre plus d’une journée (J + 1), et les banques devraient aussitôt mettre les fonds à disposition du client. Cela s’appliquerait non seulement aux virements transfrontaliers ne comportant pas de conversion de devises (Paris-Bruxelles), mais aussi à tous les virements nationaux (Paris-Paris) : une véritable révolution.
    « Cette directive n’est pas écrite pour l’industrie bancaire, mais pour les citoyens européens », a prévenu le commissaire, anticipant la colère des banquiers, qui ont réclamé sans succès J + 3 au Conseil et au Parlement, colégislateurs. « M. McCreevy est venu dans mon bureau m’expliquer qu’au lendemain du « non » français à la Constitution, ce texte doit montrer aux consommateurs qu’ils sont gagnants avec l’Europe », raconte l’eurodéputé UMP Jean-Paul Gauzès. Directeur des affaires juridiques chez Dexia-Crédit local de France, il a été nommé rapporteur, sa banque « n’ayant pas de clients individuels, si bien qu’il n’y a pas de conflit d’intérêts ».
    Le texte prévoit encore l’interdiction de la double facturation des virements, par l’expéditeur et le destinataire, l’obligation de fournir des informations minimales sur les offres bancaires ou la clôture gratuite des comptes de plus d’un an.
    http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3238,36-901109@51-885088,0.html

  2. Très juste, d’ailleurs certaines banques de réseau françaises vont mettre cette mesure en application de façon anticipée et pour les dépôts en France les sommes pourront être créditées le jour même!

  3. Nouveau concurrent pour Euronext en septembre
    Les sociétés de bourse européennes comme Euronext vont faire face à un nouveau concurrent. La plate-forme boursière Turquoise prévoit en effet dès septembre de proposer l’échange de près de 300 actions européennes, a annoncé lundi le patron de Turquoise, Eli Lederman, dans le quotidien néerlandais Het Financieele Dagblad.
    Basée à Londres, Turquoise a précisé avoir le soutien de grandes sociétés, qui pourraient être notamment les banques d’affaires américaines Goldman Sachs, Citigroup et Merrill Lynch. Plusieurs banques d’affaires avaient déjà annoncé il y a un an et demi vouloir concurrencer les bourses nationales en Europe afin de faire baisser les coûts boursiers. La directive européenne MiFid, entrée en vigueur en novembre 2007, permet à des acteurs économiques de créer leur propre plate-forme boursière.
    http://www.rtlinfo.be/news/article/116117/–Nouveau+concurrent+pour+Euronext+en+septembre
    Turquoise, un acteur de plus dans la guerre des Bourses
    Turquoise : derrière ce nom de code poétique se cache un concurrent de plus pour Euronext. Et vu ses «parrains», l’affaire paraît sérieuse : de Merrill Lynch à UBS, en passant par Goldman Sachs et Citigroup. Cette plateforme boursière, concurrente des grandes maisons bien installées, n’est pourtant pas la première à vouloir profiter de la directive européenne MiFID.
    Euronext fait face à une concurrence accrue sur son territoire. Dès septembre, la plateforme boursière Turquoise proposera ainsi 300 actions européennes à l’échange. Basée à Londres, elle est soutenue par neuf grandes institutions financières : Merrill Lynch, Goldman Sachs, Deutsche Bank, Citigroup, Credit Suisse, Morgan Stanley et UBS, rejointes par BNP Paribas et la Société Générale. Des appuis de choix face aux géants du secteur.
    Concrètement, Turquoise est une MTF (multi-trading facility, ou système de négociation multilatérale). L’idée est de profiter de la directive européenne sur les marchés d’instruments financiers (MiFID), entrée en vigueur en 2007. Celle-ci permet aux acteurs économiques de créer leur propre plateforme boursière. Avec une certaine philosophie : lancer des MTF sous forme d’outils à but non lucratif, afin que toute économie soit reversée aux clients, qu’il s’agisse de banques d’investissement ou de brokers privés.
    Turquoise a engagé un ex-Morgan Stanley comme CEO
    L’objectif est évident : augmenter la pression concurrentielle dans ce secteur pour pousser les prix des transactions à la baisse. «Seule une vraie compétition pourra garder les tarifs à leur niveau le plus bas, confirmait ainsi un porte-parole du projet Turquoise au site Internet Telegraph.co.uk en janvier 2007. L’annonce récente du London Stock Exchange (Ndlr, la Bourse londonienne venait de révéler son intention de réduire les coûts de transaction pour ses clients), bien que bienvenue par les marchés, n’a pas entamé notre détermination à faire de ce projet une réalité.»
    Turquoise a désigné EuroCCP pour agir en qualité de contrepartie centrale et assurer des compensations, valider un traitement anonyme après-vente et proposer une gamme de services de gestion du risque. Cette filiale de l’américain DTCC

  4. La nouvelle plateforme de négociation Turquoise (regroupant BNP Paribas, Citigroup, Credit Suisse, Deutsche Bank, Goldman Sachs, Merrill Lynch, Morgan Stanley, Société Générale et UBS) est entrée en production vendredi 15 aout sur un périmètre limité. Elle sera totalement opérationnelle le 5 septembre.
    Concrètement, Turquoise est une MTF (multi-trading facility, ou système de négociation multilatérale). L’idée est de profiter de la directive européenne sur les marchés d’instruments financiers (MiFID), entrée en vigueur en 2007. Celle-ci permet aux acteurs économiques de créer leur propre plateforme boursière. Turquoise a pour ambition de concurrencer Euronext sur les titres les plus traités en Europe en proposant des tarifs plus avantageux et plus de souplesse aux intervenants dans la gestion de leurs ordres ainsi que dans la gestion post-trading (back-office).
    Sur la partie back-office et très proche au projet Turquoise, EuroCCP (filiale de DTCC) a aussi lancé son système de compensation et de réglement livraison Vendredi.
    http://www.euroccp.co.uk/euroccp_launch_date.php
    Plusieurs nouvelles platefome de négociation concurrentes des bourses traditionnelles se mettent en place en Europe: Chi-X (qui affirme avoir pris 15% du marché du LSE sur le FTSE 100), Bats Trading, Link Up Markets, Nasdaq OMX Inc (qui souhaite prendre jusqu’à 20% du marché européen).
    http://business.timesonline.co.uk/tol/business/markets/article4446265.ece
    Chi-X a traité 12.581.838 ordres au second trimestre pour un volume de 13.958.378.202 actions et 132.502.825.463 euros (soit près de 2 milliards d’euros par jour). La bourse de Londres (LSE) a déjà du baissé ses tarifs et va développer de nouveaux services pour concurrencer ces nouvelles plateformes.

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